Commerce interentreprises
Le commerce interentreprises regroupe l'ensemble des entreprises qui achĂštent pour vendre Ă dâautres entreprises des biens et des services en France ou Ă lâinternational.
Le poids du commerce interentreprises
En France, on dĂ©nombre en 2011 le nombre de ces sociĂ©tĂ©s Ă 126 000 entreprises, allant de la PME aux grands groupes internationaux. Cette activitĂ© Ă©volue donc au sein d'une sphĂšre uniquement professionnelle. Les ventes et achats se font entre professionnels et le consommateur particulier n'intervient pas dans cette dĂ©marche. Le commerce interentreprises regroupe 56 secteurs d'activitĂ© et emploie plus dâun million de personnes. Le secteur du commerce interentreprises peut ĂȘtre dĂ©fini comme dynamique, en Ă©volution constante du fait de sa proximitĂ© avec les modes de consommation et de production en perpĂ©tuel changement. En 2007, le secteur a rĂ©alisĂ© 700 milliards dâeuros de chiffre d'affaires.
Le commerce interentreprises reprĂ©sente 52 % de la rĂ©partition totale des ventes (commerce B to B, commerce B to C et commerce et rĂ©parations automobiles confondus). Les entreprises du commerce interentreprises bĂ©nĂ©ficient dâune large implantation sur lâensemble du territoire national, en particulier dans les rĂ©gions Ă©conomiquement dĂ©veloppĂ©es (Ăle-de-France, RhĂŽne-Alpes et Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur). La particularitĂ© des entreprises du commerce B to B est quâelles sont pour la plupart des entreprises Ă taille humaine. Les entreprises qui le composent sont majoritairement des PME (97,5 %) câest-Ă -dire quâelles emploient moins de 50 personnes. Seul 1 % des entreprises du commerce interentreprises emploie plus de 100 salariĂ©s. Ce phĂ©nomĂšne peut ĂȘtre expliquĂ© par lâorigine familiale dâune grande partie de ces entreprises, qui restent nombreuses aujourdâhui dans le paysage du commerce interentreprises. Les modes de fonctionnement de ces entreprises ont des rĂ©percussions positives sur le mode de gestion des ressources humaines. Restant souvent plus traditionnelles, ces entreprises vont plutĂŽt recruter des personnalitĂ©s, former Ă lâembauche et permettre des Ă©volutions internes Ă lâinstar dâentreprises plus « contemporaines » qui vont rechercher des profils-types. Un avantage ce secteur qui offre de nombreux postes. En 2011, la branche compte 1 million de salariĂ©s et recrute plus de 120 000 personnes par an (sources UnĂ©dic 2008).
Analyse du secteur
Le commerce interentreprises est un secteur composé du commerce de gros et du commerce international. Le commerce de gros se définit en trois branches : le secteur des biens interindustriels, le secteur des biens non-alimentaires et le secteur des biens alimentaire.
La branche des biens dâĂ©quipement interindustriels
Elle est la plus importante des branches qui composent le commerce interentreprises. Elle reprĂ©sente les secteurs des produits techniques qui sont vendus pour lâĂ©quipement ou la production, tels que la production de piĂšce automobile, la distribution industrielle, bois et matĂ©riaux de construction, tissus, quincaillerie industrielle, commerce de produits chimiques, mĂ©taux et minerais, chauffage, climatisation et canalisation, appareils sanitaires, distribution de papiers et dâemballage, distribution dâarmes et accessoires pour la chasse). La branche des biens dâĂ©quipement interindustriels reprĂ©sente 51 % du chiffre dâaffaires de lâensemble du commerce interentreprises En 2011, ce secteur a gĂ©nĂ©rĂ© plus de 500 000 emplois et un chiffre dâaffaires aux alentours de 284 Milliards dâEuros. Ă lui seul, cette branche recense la moitiĂ© des emplois de toute la branche du commerce interentreprises.
LâĂ©quipement automobile.
La France comptait en 2007 prĂšs de 40 millions de vĂ©hicules automobiles, de la voiture particuliĂšre au poids lourd, en passant par le tracteur ou la camionnette. Une clientĂšle importante pour les grossistes de ce secteur, qui va en sâaccroissant au fil du temps. Les distributeurs stockistes en fourniture automobile ont une clientĂšle importante pour la vente dâĂ©quipements et de piĂšces de rechange. Exemple : les principaux clients sont des rĂ©parateurs ou carrossiers, transporteurs et autocaristes, entreprises et administration dĂ©tenant des vĂ©hicules de fonctions, mais Ă©galement le secteur des travaux publics et lâagriculture. Aussi, les constructeurs automobiles ne fabriquent aujourdâhui quâune faible partie de leurs vĂ©hicules. ConcentrĂ©s plutĂŽt sur lâassemblage des piĂšces, ils vont alors faire appel Ă lâindustrie de lâĂ©quipement pour sâapprovisionner en piĂšces nĂ©cessaires Ă cette construction. Alors quâen gĂ©nĂ©ral un concessionnaire ne dĂ©tient en stock que les piĂšces de sa marque, les distributeurs quant Ă eux stockent et gĂšrent des piĂšces de toutes Ă©poques et de toutes marques. De plus, les distributeurs proposent, en adĂ©quation avec lâĂ©volution technologique, des biens matĂ©riels permettant de rĂ©pondre aux nouveaux besoins des constructeurs automobiles. En plus dâĂȘtre impartiaux, ils offrent des services de maintenance et des formations sur les nouveaux produits.
Le secteur du bĂątiment
AppelĂ© couramment le BTP, le secteur de la vente de matĂ©riel de bĂątiment et travaux publics et de lâindustrie appartient Ă la branche du commerce interindustriels. Ce secteur reste porteur et en constante croissance en partie grĂące aux rĂ©novations de biens publics et privĂ©s (autoroutes, rĂ©seaux ferrĂ©s, chantiers en cours) Dans ce secteur, la vente, la location mais aussi lâentretien de matĂ©riel interviennent auprĂšs des entreprises. La maintenance se dĂ©veloppe, en proposant aux entreprises de faire Ă©voluer un bien acquis tout en respectant de nouvelles normes et une fiabilitĂ© certaine. En tant quâexpert, ce secteur intervient lĂ oĂč les entreprises externalisent et cherchent des compĂ©tences pointues. Il nâest pas alors rare de voir du personnel qualifiĂ© Ă©voluer au sein mĂȘme dâune entreprise cliente.
Les mĂ©tiers du BTP possĂšdent une forte dominante technique. La plupart du personnel est basĂ©e en effet sur des postes tels quâagent de maintenance, techniciens dâinterventions, responsable technique, chef dâatelierâŠ
Et lorsque la fonction technique ne dĂ©finit pas le cĆur mĂȘme du mĂ©tier, il reste nĂ©anmoins une composante technique qualifiĂ©e. Ainsi un commercial dans le BTP aura une double compĂ©tence en connaissance son registre commercial, mais Ă©galement le registre technique de lâentreprise pour laquelle il travaille.
Le secteur des matériaux
Le secteur des matĂ©riaux reprĂ©sente lâachat et la vente de matĂ©riaux rĂ©pondant aux besoins de constructeurs variĂ©s : carrelage, menuiserie, bricolage, sanitaire⊠Les nĂ©gociants de la distribution de matĂ©riaux de construction achĂštent en gros des marchandises et constituent une gamme complĂšte pour rĂ©pondre aux besoins variĂ©s de leur clientĂšle. Beaucoup sont spĂ©cialisĂ©s dans leur domaine de vente, par exemple pour le bois. On appelle cela le nĂ©goce de bois. Les principaux clients sont les entreprises du bĂątiment, les artisans mais Ă©galement les entreprises du BTP.
Le secteur des fournitures industrielles
Les distributeurs du secteur des fournisseurs industrielles vendent aux entreprises des biens dâĂ©quipement et des consommables qui servent Ă la production mais Ă©galement Ă la maintenance des outils industriels. La clientĂšle est donc trĂšs variĂ©e (usines, collectivitĂ©s locales, ateliers, administration publiqueâŠ). Les compĂ©tences techniques sont alors Ă©galement variĂ©es et demande des spĂ©cificitĂ©s propres Ă chaque domaine dâintervention. Ce secteur reflĂšte lâĂ©volution des pratiques professionnelles avec de nouvelles procĂ©dures visant toujours Ă apporter plus dâefficacitĂ©, de qualitĂ© mais aussi de sĂ©curitĂ©. Les mutations technologiques demandent Ă©galement aux fournisseurs de sâadapter et dâĂȘtre toujours Ă la pointe du progrĂšs, mais aussi demande aux intervenants dâĂȘtre de plus en plus polyvalents sur les champs dâinterventions. Ce secteur nâest donc plus uniquement un secteur de vente mais il est aujourdâhui Ă©galement une source de conseils, dâexpertise, offre une palette de nouveaux services spĂ©cialisĂ©s tels que des diagnostics, de la proximitĂ© et disponibilitĂ©.
Le secteur du commerce de produits chimiques
La commercialisation des produits chimiques touche lâensemble des secteurs industriels (agroalimentaire, pharmacie, textiles, caoutchouc, mĂ©tallurgie, mĂ©canique, bĂątiment, construction automobile, Ă©lectroniqueâŠ) Ces entreprises peuvent avoir plusieurs dimensions : rĂ©gionales, nationales ou internationales. Elles assurent lâinterface entre les producteurs et les entreprises clientes. Ce domaine, trĂšs technique, requiert des compĂ©tences scientifiques plus ou moins importantes en fonction du poste occupĂ©. Cependant, il est nĂ©cessaire de bien connaĂźtre la nature particuliĂšre des substances et les rĂ©glementations dans ce secteur, Ă caractĂšre dangereux par la nature mĂȘme de certains produits. Ce secteur Ă double compĂ©tence Ă©galement recrute de jeunes diplĂŽmĂ©s, souvent de formation technico-commerciale mais Ă©galement des formations plus scientifiques alliant quelques compĂ©tences commerciales. Parmi les formations menant vers ce type dâactivitĂ©, on peut y retrouver LâESCOM, Ă©cole supĂ©rieure de chimie organique et minĂ©rale, reconnue par de nombreux professionnels.
La branche des biens non-alimentaires
Le secteur des biens non-alimentaires prend en charge plusieurs secteurs regroupant les produits de consommation courante, tels que la rĂ©partition pharmaceutique, le commerce dâextĂ©rieur en verrerie, cĂ©ramique, cadeau et luminaires, commerce des chaussures, jouets et textiles, dĂ©coration, commerce de la coiffure et de la parfumerie, fournitures pour bureaux de tabac, papeterie, commerce de la carte postale, distribution technologique, informatique, photocopie et photographique. La branche des biens non-alimentaires reprĂ©sente 24 % du chiffre dâaffaires de lâensemble du commerce interentreprises En 2011, ce secteur a gĂ©nĂ©rĂ© plus de 300 000 emplois et un chiffre dâaffaires aux alentours de 174 Milliards dâEuros.
Le secteur des tissus
Le tissu est un produit utilisĂ© dans un grand nombre dâactivitĂ©s : habillement, linge de maison, dĂ©coration (moquettes, voilage et autres tissus dâameublement). En perte de vitesse ces derniĂšres annĂ©es, il est soumis Ă lâouverture des marchĂ©s Ă lâinternational qui pratique des prix plus attractifs. La crĂ©ation et lâinnovation permet alors dâapporter aux entreprises française une valeur ajoutĂ©e qualitative, permettant de contrer la concurrence internationale. Câest pourquoi on constate que de plus en plus de nĂ©gociants transformateurs et Ă©diteurs de tissus lancent leurs propres collections, confiĂ©es Ă des sous-traitants et vendus en grande partie Ă lâexportation.
Le secteur des textiles et jouets
Lâimportation dans ce secteur est devenue au fil des annĂ©es de plus en plus importante, pour ĂȘtre aujourdâhui lâactivitĂ© principale des sociĂ©tĂ©s Ă la recherche des coĂ»ts dâachat les plus faibles. PrĂ©sentes en gĂ©nĂ©ral Ă lâĂ©tranger (Asie), les typologies dâemploi du secteur ont Ă©voluĂ© en consĂ©quence. La maĂźtrise de lâanglais est alors indispensable pour tout nĂ©gociant voulant prospĂ©rer dans ce domaine. Pour ce secteur, la plus grande partie de la demande provient de la grande distribution, demandant alors aux fournisseurs des compĂ©tences qualitatives tout en acquĂ©rant des offres Ă bas coĂ»t. Que cela soit pour le textile ou le jouet, la mode contraint les entreprises du commerce de gros Ă constamment Ă©voluer et adapter leurs offres en fonction de lâĂ©volution des goĂ»ts. Ainsi les produits ont des durĂ©es de vie trĂšs courte, permettant Ă©galement aux fabricants de renouveler sans cesse leur catalogue produits. Dans certains cas, le fournisseur va Ă©tendre sa gamme, et ajouter de nouveaux produits Ă ceux dĂ©jĂ existants. Dans dâautres cas, il va dĂ©cider dâarrĂȘter la production de produits moins demandĂ©s pour proposer Ă la place une offre plus tendance. Les entreprises du commerce du textile et du jouet sont constamment soumises Ă la saisonnalitĂ© des produits. Dans le textile, la saisonnalitĂ© sera ponctuĂ©e par deux collections par annĂ©e, pour le jouet la saisonnalitĂ© est plus ponctuĂ©e. La fĂȘte de NoĂ«l concentre en effet lâessentiel de leur activitĂ©. Pour pallier la difficultĂ© de la saisonnalitĂ© dans le secteur du jouet, les stratĂ©gies marketing se dĂ©veloppent constamment. Ainsi, on peut retrouver des jouets proposĂ©s sur dâautres crĂ©neaux, par exemple lâĂ©tĂ© avec les jouets en plein air.
La branche des biens agricoles et alimentaires
Ce secteur valorise le nĂ©goce des produits agricoles (cĂ©rĂ©ales, commerce de fleurs coupĂ©es, plantes, engrais, commerce en bestiaux mais aussi les ventes consacrĂ©es Ă lâagricultureâŠ), des produits alimentaires (fruits et lĂ©gumes, viandes, produits laitiers, produits congelĂ©s et surgelĂ©sâŠ), mais aussi les boissons (commerce vinicole). Le NĂ©goce des produits agricoles intervient en amont de la production (engrais par exemple). On appelle cela le commerce de lâagro-fourniture. La branche des biens alimentaires reprĂ©sente 24 % du chiffre dâaffaires de lâensemble du commerce interentreprises. Le secteur alimentaire reprĂ©sentait 172 milliards dâeuros de chiffre dâaffaires et 180 000 emplois en 2011.
Une filiĂšre entre phases de production et phases de commercialisation
En amont de la filiĂšre agricole on retrouve les diffĂ©rents produits apportĂ©s aux cultures et aux terres avant la production agricole, dĂ©nommĂ©s intrants (fertilisants, alimentation animales par exemple), lâĂ©nergie, les divers consommables (piquets, films plastiquesâŠ) ainsi que les matĂ©riels et services (tracteurs, machines agricolesâŠ).
On parle alors de nĂ©goce dâapprovisionnement. Il va approvisionner les producteurs au quotidien en amont de la phase de production. Le commerce interentreprises achĂšte auprĂšs des producteurs agricoles français des produits bruts qui sont mis aux normes en fonction des circuits de distribution. On parle alors de nĂ©goce dâexpĂ©dition. Par exemple lorsque les fruits et lĂ©gumes sont triĂ©s et conditionnĂ©s en fonction des circuits de distribution. On parle de nĂ©goce de collecte lorsquâil sâagit de production cĂ©rĂ©aliĂšre. Le nĂ©goce approvisionne les industries agroalimentaires pour 20 % de leur offre. Les IAA transforment les produits achetĂ©s, pour ensuite les revendre au commerce de dĂ©tail, Ă la restauration hors domicile ou Ă lâartisanat. La derniĂšre Ă©tape du commerce interentreprises est nommĂ©e nĂ©goce de diffusion. Elle valorise la diffusion de ces produits sur diffĂ©rents canaux de distribution.
Cette Ă©tape peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e auprĂšs des MarchĂ©s dâIntĂ©rĂȘt National (MIN) (20 %), oĂč les grossistes vendent et achĂštent des produits. Cet approvisionnement provient dâautres nĂ©gociants ou grossistes pour complĂ©ter leurs gammes de produits et rĂ©pondre aux besoins de leurs clients. Dâautres canaux de distribution comme la restauration hors domicile (RHD), le commerce de dĂ©tails, la restauration commerciale⊠permettent de commercialiser ces diffĂ©rentes gammes de produits et services et connaissent une forte progression depuis plusieurs annĂ©es.
Exemple : Le secteur des fruits et légumes
Le commerce en gros de fruits et lĂ©gumes est un secteur important du commerce interentreprises : Ce sont en effet plus de 1 200 entreprises, indĂ©pendantes ou regroupĂ©es par exemple sur des marchĂ©s de gros, qui approvisionnent les professionnels de lâalimentaire : restauration hors domicile (19 %), grandes et moyennes surfaces (43 %) et dĂ©taillants, marchĂ©s et magasins (38 %). Les grossistes en fruits et lĂ©gumes comptent 800 000 clients, pour un chiffre dâaffaires de 4 150 millions d'euros par an. Ce secteur, qui recrute des profils trĂšs variĂ©s pour des mĂ©tiers diversifiĂ©s (commerciaux, chauffeurs / livreurs, prĂ©parateurs de commande, contrĂŽleurs qualitĂ©, etc.) comptabilise plus de 19 000 salariĂ©s. On retrouve aussi dans le nĂ©goce des fruits et lĂ©gumes des mĂ©tiers spĂ©cifiques Ă lâimportation et/ou Ă lâexportation et expĂ©dition des produits frais. 20 % des fruits et lĂ©gumes consommĂ©s en France sont importĂ©s, afin de permettre aux consommateurs dâavoir accĂšs Ă des produits qui ne sont pas produits en France, comme les fruits exotiques ou les agrumes. Le secteur de lâexpĂ©dition / exportation de fruits et lĂ©gumes compte 600 entreprises et prĂšs de 7 000 emplois.
Le secteur des fruits et légumes est représenté par divers organismes, tels que :
- UNCGFL : Union nationale de commerce en gros de fruits et légumes
- ANEEFEL : Association nationale des expéditeurs et exportateurs en fruits et légumes
- CSIF : Chambre syndicale des importateurs français de fruits et légumes.
Le secteur de la viande
Le commerce en gros de viandes reprĂ©sente environ 30 000 salariĂ©s pour prĂšs de 400 entreprises. Ces entreprises sont des intermĂ©diaires indispensables dans le secteur de lâalimentaire en France. En effet, ces grossistes qui approvisionnent les boucheries et les moyennes et grandes surfaces par exemple ont des activitĂ©s trĂšs diverses : abattage, dĂ©coupe, transformation, nĂ©goce de viande et import / export. Ces professionnels peuvent ĂȘtre prĂ©sents sur des marchĂ©s de gros, en abattoirs ou dans des usines de transformation de la viande par exemple. Ce secteur connaĂźt des difficultĂ©s de recrutement en raison dâune image parfois peu attractive. Pourtant, les besoins en recrutement sont importants sur des mĂ©tiers tels des commerciaux, des bouchers, des chauffeurs / livreurs, etc.
Le secteur de la Viande est reprĂ©sentĂ© par la FĂ©dĂ©ration nationale de lâindustrie et des commerces en gros des viandes (FNICGV)
Les produits laitiers
Le commerce en gros de produits laitiers et avicoles compte environ 350 entreprises. Ils sont intermĂ©diaires entre des producteurs et agriculteurs et des clients professionnels (Grandes et moyennes surfaces, commerces de proximitĂ©, fromagers, collectivitĂ©s, etc.). Ils commercialisent des produits trĂšs variĂ©s tels que le lait, les fromages, le beurre, les Ćufs, etc. Ces entreprises, indĂ©pendantes ou non, sur ou hors des marchĂ©s de gros, proposent Ă©galement des services en lien avec la commercialisation des produits laitiers : conditionnement, affinage, transport, dĂ©coupe, stockage, etc.
Les surgelés
Les entreprises de commerce en gros de produits surgelĂ©s(ou plus gĂ©nĂ©ralement sous tempĂ©rature dirigĂ©e) ont pour clients les professionnels de la restauration collective (restaurants, cantines dâentreprises ou dâĂ©tablissements scolaires, mairies, etc.). Les services de transport, de stockage et de livraison proposĂ©s sont trĂšs rĂ©glementĂ©s, afin dâassurer un respect de la chaĂźne du froid dans toutes les manipulations des produits.
Ce secteur, dont le chiffre dâaffaires sâĂ©lĂšve Ă 4,5 milliards dââŹ, compte 17 000 salariĂ©s et prĂšs de 8 000 vĂ©hicules de transport sous froid.
Les boissons
Le secteur des boissons comprend ici la distribution de boissons hors domicile (cafĂ©, bistrots, hĂŽtelsâŠ) Soumis Ă de nouvelles formes de concurrence, le secteur de la boisson peine Ă sâaccroĂźtre dans le mode traditionnel, mais dĂ©veloppe de nouveaux lieux de convivialitĂ© en phase avec les attentes du consommateur. Les changements dâhabitudes, nouveaux modes de consommation, les nouvelles rĂ©glementations⊠font diminuer la frĂ©quentation de certains dĂ©bits de boissons. Pour compenser ces Ă©volutions, les distributeurs offrent des services supplĂ©mentaires Ă leurs clients. Les formes de restauration Ă©voluent par exemple, attirant une nouvelle cible de clientĂšle, organisent des Ă©vĂšnements⊠Les fournisseurs apportent aussi Ă leur client cafetiers, restaurateurs ou hĂŽteliers de nouveaux services, leur proposant des conseils quant Ă leur implantation gĂ©ographique, carte de boissons, vins⊠Enfin, pour complĂ©ter leur activitĂ©, la maintenance Ă une part non moindre. Lâentretien des machines Ă expresso ou des tirages Ă pression est aussi pris en charge par les techniciens qui opĂšrent alors directement chez le client. Une Ă©volution visant Ă accroĂźtre les qualitĂ©s des produits proposĂ©s. En France, le secteur de la boisson est rĂ©gie par la FĂ©dĂ©ration française de la boisson (FFB).
DĂ©finition
Le commerce international reste la branche permettant aux trois prĂ©cĂ©dentes de sâexporter Ă lâĂ©tranger. Il est celui qui fait le lien entre les produits français qui seront vendus dans dâautres pays. Dans ce cas, la France est exportatrice de biens commerciaux. Les entreprises du commerce international sont aussi Ă lâinverse, des entreprises permettant aux produits Ă©trangers dâĂȘtre vendus en France. Câest ce que lâon appelle lâimportation. La France importe des produits ou les exporte pour le marchĂ© intĂ©rieur mais aussi pour les exporter. Le commerce international engendre en 2011 prĂšs de 226 milliards dâeuros de chiffre dâaffaires pour 30 000 emplois dans le secteur. Face aux Ă©volutions du marchĂ© international, les groupes industriels français ont adaptĂ© leurs stratĂ©gies de distribution. Ainsi, en se fournissant Ă lâĂ©tranger ils peuvent combler les carences de la production française dans certains domaines, causĂ©es par lâexternalisation des grands producteurs mondiaux. En parallĂšle, on retrouve des filiales dâentreprises Ă©trangĂšres en France, permettant ainsi dâadapter la production aux marchĂ©s locaux et renforcer leurs performances. Les sociĂ©tĂ©s du commerce international sont divisĂ©es en deux parties : les SCI (SociĂ©tĂ©s de Commerce International) et les SAI (SociĂ©tĂ©s de services et dâAccompagnement Ă lâInternational).
Les SAI
Les SAI sont des entreprises basĂ©es sur la notion de conseil. Elles ne vendent pas de biens matĂ©riels mais rĂ©alisent plutĂŽt des interventions pour aider au dĂ©veloppement de lâactivitĂ© dâune entreprise sur le marchĂ© international. Elles peuvent ĂȘtre des sociĂ©tĂ©s de conseil affiliĂ©s Ă des banques ou bien des indĂ©pendants spĂ©cialisĂ©s par pays, secteur ou type de produit. Les sociĂ©tĂ©s qui gĂšrent la fonction export pour le compte dâune autre entreprise sont aussi catĂ©gorisĂ©es dans les sociĂ©tĂ©s de services et dâAccompagnement Ă lâInternational.
Les SCI
Les SCI regroupent toutes les sociĂ©tĂ©s intermĂ©diaires du commerce international (grossistes importateurs, exportateurs, sociĂ©tĂ©s de nĂ©goceâŠ). Une entreprise peut rĂ©aliser des importations ou exportations sur plusieurs secteurs (alimentaire, fournitures industrielles, fourniture de piĂšces automobilesâŠ). Lâorganisme reprĂ©sentant le commerce international en France est lâOSCI.
Schéma du commerce interentreprises en France
On distingue 3 types dâacteurs :
1. Le fournisseur.
On retrouve en amont de la chaßne : les industriels, les producteurs français et les producteurs étrangers.
2. Le commerce B to B : négociants et/ou grossistes.
NĂ©gociants et grossistes occupent une place intermĂ©diaire entre lâamont (le fournisseur) et lâaval (le client professionnel). Leur rĂŽle premier est dâacheter au producteur/fournisseur une marchandise qui sera par la suite revendue au client professionnel. Au quotidien, le grossiste/nĂ©gociant gĂšre en flux tendu avec ses clients lâapport de matĂ©riel, assurant au jour le jour la disponibilitĂ© dâun produit sur un lieu de vente. Toutefois, le rĂŽle des grossistes/nĂ©gociants a dĂ©passĂ© le simple acte dâachat et de vente : ils jouent davantage un rĂŽle de conseiller et dâexpert, offrant une multitude de services Ă haute valeur ajoutĂ©e (transformation dâun produit brut en produit fini, maintenance technique, rĂ©cupĂ©ration des produits usagĂ©s, service aprĂšs-vente, etc.). La relation entre le commerce B to B et le client professionnel a deux fonctions essentielles et interdĂ©pendantes : la fonction commerciale et la fonction logistique.
- Le commercial.
En relation avec les fournisseurs et les clients professionnels, le commercial occupe un poste clĂ©. Acteur polyvalent, sa fonction exige un excellent sens du relationnel, de la nĂ©gociation et des connaissances techniques. Ainsi, leur parfaite comprĂ©hension des enjeux en amont, en aval, et des produits font dâeux dâimportants vecteurs de formation. Ce poste concerne prĂšs de la moitiĂ© des salariĂ©s de la branche.
- La logistique.
Facteur important de diffĂ©renciation vis-Ă -vis de lâoffre de ses concurrents, la logistique permet une maĂźtrise globale des flux de marchandises du grossiste. Gestionnaire des stocks, le responsable logistique veille Ă satisfaire le client en veillant au respect du contrat (disponibilitĂ© dâun produit par exemple).
3. Clients professionnels.
Il existe une forte hétérogénéité en ce qui concerne les clients professionnels : petites entreprises (artisans du bùtiment, restaurateurs, garagistes, électriciens), collectivités scolaires, distribution Hors Foyer ou grands comptes, leur taille et leurs attentes divergent. Néanmoins, de maniÚre générale ce sont eux qui sont en contact direct avec le consommateur final.
Les rÎles du négociant/grossiste.
Comme nous lâĂ©voquions ci-dessus, le grossiste apporte son concours de diffĂ©rentes façon en Ă©tant :
- Un partenaire :
Le grossiste/nĂ©gociant Ă©tablit des relations « gagnant/gagnant » avec ses clients, qui se construisent sur la durĂ©e. Qui plus est, ses vastes connaissances et son expertise produit font de lui un vecteur de formation trĂšs important qui participe Ă la croissance de lâactivitĂ© du client.
- Un conseiller :
Fort de son savoir-faire, le grossiste se positionne comme un conseiller, un « apporteur de solutions », qui accompagne au quotidien ses clients et créé des services adaptés à chacun.
- Un acteur au cĆur de lâinnovation :
Le grossiste/nĂ©gociant est un promoteur dâinnovation. Il propose des articles de rĂ©fĂ©rence et des services Ă haute valeur ajoutĂ©e, qui rĂ©pondent aux besoins en perpĂ©tuelle Ă©volution de ses clients et des consommateurs finaux.
Un secteur peu visible
Le manque de visibilitĂ© des entreprises du commerce B to B, souvent mĂ©connus du grand public, nâattire pas les candidats Ă lâemploi ni les investisseurs. Plusieurs raisons expliquent ce manque de notoriĂ©tĂ©. Le commerce interentreprises ne pratique pas de vente directe avec le consommateur final. Les produits achetĂ©s dans les circuits de distribution pour consommateurs particuliers ne recensent pas les diffĂ©rents fournisseurs composant le produit final. Aussi, le commerce interentreprises ne dĂ©veloppe pas sa stratĂ©gie publicitaire, dâautant plus que la dimension intersectorielle et les champs dâinterventions sont trĂšs vastes. De plus les produits sont stockĂ©s en entrepĂŽts en donc Ă lâabri des regards. Enfin, la petite taille des entreprises les empĂȘchent dâavoir une politique de communication Ă grande Ă©chelle. Pourtant, nombreuses sont les entreprises françaises leader au niveau mondial dans leur domaine dâactivitĂ©.
Une forte valeur ajoutée
Le commerce interentreprises a considérablement évolué ces derniÚres années, en parallÚle aux besoins des consommateurs. De nouvelles offres ont donc vu le jour, allant de la prestation de services à la vente de produits et ce dans tous les secteurs. Cette évolution apporte un véritable dynamisme et profite à la croissance du secteur.
Des secteurs en constante mutation
Le commerce B to B est un apporteur de solutions. Le commerce interentreprises ne se contente pas uniquement de vendre un produit ou un service, il assure un suivi approfondi pour chacun de ses clients : Conseils, installation, Ă©valuation des besoins, recherche dâinnovations⊠sont autant de paramĂštres Ă prendre en compte pour chaque client. Lâusage du matĂ©riel fourni est alors valorisĂ© plutĂŽt que le matĂ©riel lui-mĂȘme.
Des services associés
Dans le secteur industriel et plus particuliĂšrement dans la fourniture de matĂ©riel informatique, les services de commerce interentreprise sont les plus prĂ©sents en comparaison avec le reste des secteurs du commerce interentreprises. Cela sâexplique par la quantitĂ© et la qualitĂ© des services proposĂ©s, tels que la maintenance, la gĂ©rance Ă distance, les formations dâutilisation, ainsi que la constante recherche de nouvelles innovations. Ces services permettent Ă©galement aux entreprises du commerce B to B de perdurer Ă la suite de la dĂ©localisation de la fabrication du produit en lui-mĂȘme.
Une maĂźtrise des normes techniques
Les entreprises sont aujourdâhui soumises Ă des normes trĂšs techniques quâelles ne peuvent englober dans leur activitĂ©, par manque de connaissances, temps ou moyens financiers. Ces rĂ©glementations de plus en plus exigeantes et techniques ont ainsi crĂ©Ă©es une nouvelle forme de demande. On constate ainsi que les entreprises font ainsi appel aux spĂ©cialistes de leur secteur et ce sont celles du commerce interentreprises qui restent les plus Ă mĂȘme de rĂ©pondre Ă ce type de besoin. La compĂ©tence des entreprises du commerce interentreprises nâest plus donc limitĂ©e Ă la simple connaissance de son catalogue produit mais demande des connaissances techniques nĂ©cessaire au diagnostic de la demande du client et doit permettre une mise en place rĂ©pondant Ă plusieurs contraintes.
Emploi et formation
Le commerce interentreprises (appelĂ© aussi commerce B to B), reprĂ©sente un tiers des emplois du commerce (B to B et B to C confondus). En termes de chiffre, cela reprĂ©sente 120.000 entreprises soit 1 million de salariĂ©s, plus dâun actif sur vingt. PrĂšs de 95 % des salariĂ©s travaillent en contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI). Le commerce interentreprises offre ainsi un haut niveau de stabilitĂ© de lâemploi.
La moitié de ces salariés évoluent dans la branche interindustrielles, et les commerciaux sont toutes branches confondues les plus nombreux (500 000) et ont en grande majorité (68 %) moins de 45 ans.
Viennent ensuite les métiers du transport et de la logistique qui recensent à eux deux 300 000 emplois. Des emplois qui attirent en grande partie la gent masculine, qui représente les deux tiers de la totalité des embauches du commerce interentreprises.
Les métiers commerciaux.
Au-delĂ de lâacte de vente, les fonctions commerciales du commerce interentreprises sont polyvalentes. En adĂ©quation avec lâĂ©volution des services proposĂ©s par les entreprises du commerce B to B, le commercial doit ĂȘtre un conseiller et accompagner son client ou son prospect dans toutes les dĂ©marches de lâachat. Aussi, il doit apporter des renseignements techniques et complexes sur la marchandise vendue afin de rĂ©pondre Ă toutes les questions que peut avoir lâacheteur. Câest un vĂ©ritable expert qui apporte une offre complĂšte de service, afin de se dĂ©marquer de la concurrence. Les commerciaux doivent alors en amont sĂ©lectionner les meilleurs produits, puis renseigner, informer des risques, mais Ă©galement former Ă lâutilisation du produit, suivre les stocks et proposer des solutions marketing. La maĂźtrise dâune double compĂ©tence, acquise soit en formation soit au sein mĂȘme dâune entreprise sâavĂšre alors jouer un rĂŽle important quelle que soit la filiĂšre.
Le technico-commercial
Le technico-commercial est le spĂ©cialiste de son secteur ou dâun produit en particulier. Il peut ĂȘtre itinĂ©rant et/ou sĂ©dentaire et a pour objectif principal dâaugmenter les ventes de sa gamme de produits, tout en apportant au client des solutions adaptĂ©es en les accompagnants dans leur choix grĂące aux services quâil propose.
Un suivi des ventes complet
Le technico-commercial est chargĂ© de dĂ©velopper le portefeuille clients quâil lui est attribuĂ©. Il doit Ă©galement savoir identifier les nouveaux besoins et les Ă©volutions du marchĂ© et de la concurrence. Lorsquâune vente est validĂ©e, câest lui qui va coordonner lâensemble du processus jusquâĂ ce que le produit soit livrĂ©.
Des solutions clefs en main
Les technico-commerciaux ont une approche bien spĂ©cifique de leur produit. Leur connaissance est riche et leur permet dâadapter leurs arguments en fonction des besoins du client. Câest lui qui est en premiĂšre ligne pour instaurer une relation de confiance entre son entreprise et lâacheteur.
Un rĂŽle dâinterface
Il est le lien entre sa direction commerciale et le client lui-mĂȘme. Il va ainsi intervenir dans la stratĂ©gie de vente.
Sédentaire ou itinérant
Le technico-commercial se dĂ©place moins que le commercial en gĂ©nĂ©ral. Il a plutĂŽt un poste sĂ©dentaire. Dans ce cas, sa relation commerciale avec le client se fait par tĂ©lĂ©phone ou directement au sein de lâentreprise. Lorsque le technico-commercial est amenĂ© Ă se dĂ©placer, on le nomme technico-commercial externe.
Formation
Les formations pour devenir technico-commercial sont des bac+2, gĂ©nĂ©ralement des BTS technico-commercial. TrĂšs prisĂ©e par les employeurs, cette formation apporte un enseignement commercial gĂ©nĂ©ral couplĂ© Ă une spĂ©cialitĂ© technique (produits et solutions pour la construction, Ă©nergie, produits alimentaires, matĂ©riels industrielsâŠ). NĂ©anmoins, il est tout Ă fait possible de mener un BTS commercial, plus gĂ©nĂ©ral, permettant de sâorienter par la suite dans la spĂ©cialisation de son choix, sâinsĂ©rer professionnellement ou poursuivre ces Ă©tudes vers une licence ou un master.
Secteurs dâactivitĂ©
Le directeur commercial peut travailler dans tous les secteurs dâactivitĂ©. Il travaille Ă lâĂ©chelle nationale ou internationale.
Fonctions
Il occupe une grande place dans le management de lâentreprise, en dirigeant son Ă©quipe commerciale. Il a Ă©galement quelquefois des fonctions stratĂ©giques, sur les plans marketing ou logistique. Câest lui qui est responsable des rĂ©sultats de son Ă©quipe et qui est amenĂ© Ă dĂ©finir les diffĂ©rents objectifs et prioritĂ©s. Câest Ă©galement lui qui est Ă mĂȘme de juger les compĂ©tences des membres de son Ă©quipe et dĂ©cider des Ă©volutions de carriĂšre (il est aussi amenĂ© Ă se sĂ©parer de certains membres).
Profil
Pour ĂȘtre un bon manager, il doit ĂȘtre dynamique et passionnĂ©. Ses qualitĂ©s sont lâĂ©coute, lâempathie et le dialogue. NĂ©anmoins, il doit savoir gĂ©rer son stress et supporter la fatigue tout en restant organiser en fonction des objectifs que sa direction ou lui-mĂȘme sâest fixĂ©. Il doit en parallĂšle ĂȘtre force de proposition pour faire valoir ses avis, auprĂšs de son Ă©quipe mais Ă©galement de ses supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques. Il doit ĂȘtre observateur, curieux et chercher constamment la performance et lâamĂ©lioration du fonctionnement de lâentreprise.
Ăvolution de carriĂšre
Un directeur commercial est avant tout un commercial. Câest avec lâexpĂ©rience que ce dernier accĂšde ainsi Ă ce poste. Le directeur commercial peut commencer avec une Ă©quipe puis sâĂ©tendre sur une zone gĂ©ographique plus importante au fil du temps. Il peut Ă©galement poursuivre son Ă©volution de carriĂšre vers des postes de Chef de dĂ©partement, directeur de la stratĂ©gie commerciale ou mĂȘme directeur de PME.
Commercial export
RattachĂ© Ă la branche du commerce international, le commercial export occupe une place centrale par rapport aux diffĂ©rents services dâune sociĂ©tĂ©. Tout comme le commercial, il suit ses clients et prospecte pour agrandir son portefeuille et dĂ©crocher de nouveaux marchĂ©s. Sa diffĂ©rence : il agit sur un secteur gĂ©ographique international (EuropĂ©en ou mondiale). Il doit maĂźtriser lui aussi les diffĂ©rents aspects de son produit, mais Ă©galement ĂȘtre bilingue (anglais la plupart du temps), connaĂźtre et savoir sâadapter aux milieux culturel des pays dans lesquels il Ă©volue et aimer voyager.
Perspectives dâembauche
Les recrutements sont possibles dans les entreprises qui mĂšnent une activitĂ© Ă lâexport. Elles peuvent ĂȘtre implantĂ©es en France et exporter ou Ă Ă©trangĂšre implantĂ©e en France. Les secteurs sont trĂšs diffĂ©rents (produits frais et surgelĂ©s, produits industriels, fruits et lĂ©gumes. Ă terme, le commercial export peut devenir chef de zone ou directeur commercial export.
Parcours scolaire.
Beaucoup de chemins mĂšnent aux mĂ©tiers du commerce interentreprises. Des partenariats entre enseignants et professionnels se crĂ©ent de plus en plus pour permettre dâadapter les diplĂŽmes scolaires au monde professionnel. Ainsi, les formations sont de plus en plus adaptĂ©es et proposent dâacquĂ©rir une large gamme de compĂ©tences. Il existe au total quatre filiĂšres professionnelles : commerce, transport/ logistique, technique et internationale. Pour chacune, le choix de formation est trĂšs large : du CAP au Master2 (bac + 5). Pour la filiĂšre commerciale : Bac Pro/ Bac +2 (BTS NĂ©gociation Relation Client ou Technico-Commercial) / Bac +3 (licence pro commerce) FiliĂšre du Transport/ Logistique : CAP (formation conducteur dâengins) et bac Pro (logistique) / Bac +2 (BTS Transport) FiliĂšre Technique : Bac Pro (Technique de maintenance) / CAP (MĂ©canicien) / Bac +3 (licence pro technique et management) FiliĂšre Internationale : Bac +5 (Master pro Commerce International) / Bac +2 (BTS Commerce International)
Voir aussi
Bibliographie
- Braudel, F. (1979). Civilisation matĂ©rielle, Ă©conomie et capitalisme, XVe-XVIIIe siĂšcle. Les jeux de lâĂ©change. Paris : Armand Colin.
- Catherine Pardo, Recherche CGI - EMLYON Business School : Description des trois chantiers de recherche sur 2011/2012.
- Catherine Pardo, (2011). "Wholesaling: Exploiting Activity Links and Resource Ties with Suppliers and Customers." Paper presented at the 27th annual IMP Conference, Glasgow, Scotland.
- Catherine Pardo et Gilles Pache, Intermédiation dans les canaux de distribution : vers un renouveau ?
- Cécilia Cruz & Pierre Zembri, "Analyse de l'organisation régionale du transport pour compte propre en France"
- Chandler, A. (1988), La main visible des managers, une analyse historique. Economica, Paris.
- CGI; Rapport d'activité 2011.
- CNR (septembre 2003), "Le transport lĂ©ger : complĂ©ment d'enquĂȘte", Les cahiers de l'observatoire, no 197.
- Cochoy, F., (1999). Une histoire du marketing : discipliner lâĂ©conomie de marchĂ©. Paris : La DĂ©couverte.
- Coffy, Sarah, Pouquet, Laurent & Sienkiewicz, Anna (2007). Une modĂ©lisation des dĂ©terminants de lâemploi dans le commerce de gros. Cahier de recherche no 241 du Credoc, 79 pages.
- ComitĂ© National des Conseillers du Commerce ExtĂ©rieur de la France(2011), "EnquĂȘte sur les implantations des entreprises françaises Ă l'Ă©tranger"
- Conseil Général des Ponts et Chaussées (juin 2007), "Rapport sur une taxe d'usage du réseau routier pour le transport de marchandise"
- CRET-LOG, "Ătude CRET-LOG_CGI Distribution de proximitĂ©"
- Dawson, J. (2007), "Wholesale distribution : the chimera in the channel", International Review of Retail, Distribution & Consumer Research, vol. 17, no 4, p. 313-326.
- Debril, Thomas (2010). Mareyage et grande distribution : une double mĂ©diation sur le marchĂ© du poisson. Sociologie du travail. 42 (3), 433â455.
- Deloison Yves, (2007), « Les mĂ©tiers du commerce interentreprises », Ăditions LâĂtudiant.
- De Raymond, Antoine Bernard (2010). Dispositifs dâintermĂ©diation marchande et politique des marchĂ©s. La modernisation du marchĂ© des fruits et lĂ©gumes en France, 1950â1980. Sociologie du Travail. 52, 1â20.
- Dugot, P. (2000), Le commerce de gros. Presse Universitaire de France, Paris.
- Filser, M.(1989). Canaux de distribution. Paris : Vuibert Gestion.
- Jacque NĂ©fussi et Vincent Vicaire, (2008), âLe commerce interentreprises dans la filiĂšre agroalimentaireâ, dossier INSEE.
- Johnston, A., Porter, D., Cobbold, T., et Dolamore, R. (2000), Productivity in Australia's wholesale and retail trade, Productivity Commission Staff Research Paper, AusInfo, Canberra.
- Lapassouse, C.(1989). Contribution Ă lâĂ©tude des facteurs dâĂ©volution des canaux de distribution : lâexemple des fournitures industrielles. ThĂšse de Doctorat. UniversitĂ© de Bordeaux I.
- Roche, D. (1995), Cultures et formations nĂ©gociantes dans lâEurope Moderne. Ăditions de lâĂcole des Hautes Ătudes en sciences sociales.
- Rosenbloom, B., (2007), "the Wholesaler's role in the marketing channel : disintermediation vs. reintermediation", International Review of Retail, Distribution & Consumer Research, vol.17, no 4, p. 327-339.
- Samli, C. (2007), "American Wholesaler : quo vadis ? ", Journal of Marketing Channels, vol.14, no 3, p. 93-101.
- Samli, C., et El-Ansary, A. (2007), "The role of wholesalers in developing countries", International Review of Retail, Distribution & Consumer Research, vol. 17, no 4, p. 353-358.
- Sciences Sociales, Paris.
- Sédillot, R. (1964), Histoire des marchands et des marchés. Fayard, Paris.
Liens externes
Sources connexes
- Nouvelles formes de concurrence dans une Ă©conomie tertiaire; Pascal PETIT
- ONISEP, le secteur du commerce interentreprises