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Comment le brigadier alla jusqu'Ă  Minsk et en revint

Comment le brigadier alla jusqu'à Minsk et en revint (How the Brigadier Rode to Minsk en version originale), est une nouvelle d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le Brigadier Gérard. Elle est parue pour la première fois dans la revue britannique The Strand Magazine en décembre 1902, avant d'être reprise dans le recueil Les Aventures du Brigadier Gérard (The Adventures of Gerard).

Comment le brigadier alla jusqu'Ă  Minsk et en revint
Publication
Auteur Arthur Conan Doyle
Titre d'origine
How the Brigadier Rode to Minsk
Langue Anglais
Parution DĂ©cembre 1902,
The Strand Magazine (mensuel)
Recueil
Les Aventures du Brigadier GĂ©rard
Traduction française
Traduction Éditions Albin Michel (1922)
Robert Latour (1957)
Intrigue
Personnages Brigadier GĂ©rard
Maréchal Ney

La nouvelle est traduite en français et publiée en 1922 sous le titre Comment le Brigadier se rendit à Minsk dans le recueil Les Aventures du Brigadier Gérard édité par Albin Michel[1]. La nouvelle a également été traduite par Robert Latour en 1957 pour l'édition intégrale des œuvres d'Arthur Conan Doyle éditée par Robert Laffont, sous le titre Comment le brigadier alla jusqu'à Minsk et en revint.

Résumé

En 1854, Étienne Gérard assiste avec émotion à une revue militaire où défilent les soldats de l'Empereur mobilisés pour la Guerre de Crimée. « Ils partent pour la Russie ? Alors je vais vous raconter une histoire de Russie » déclare l'ancien militaire à ses lecteurs en guise d'introduction.

Lors de la retraite de Russie de 1814, la famine décime les troupes françaises qui peinent à revenir en France. Le maréchal Ney confie alors au colonel Gérard la mission d'aller s'emparer d'une réserve de blé dans la ville de Minsk et de la ramener avec l'aide d'un détachement de cavaliers français.

Après une nuit de route sans incident, GĂ©rard et ses troupes approchent d'une ferme isolĂ©e : un cavalier cosaque en sort et s'enfuit au grand galop en voyant avancer le dĂ©tachement français. GĂ©rard, qui craint que le militaire alerte le reste de l'armĂ©e russe de la prĂ©sence française, poursuit le cavalier et parvient Ă  le rattraper. Le soldat cosaque, dĂ©nommĂ© Alexis Barakoff, tente alors d'avaler un morceau de papier contenant un important message, mais le militaire français l'en empĂŞche et rĂ©cupère le papier oĂą est inscrite une phrase en russe. GĂ©rard n'est pas en mesure de comprendre le message et Barakoff refuse d'en donner la traduction. GĂ©rard lui laisse la vie sauve mais lui impose de le suivre pour qu'il ne retourne pas auprès de l'armĂ©e russe. Les soldats français font alors halte au village de Dobrova non loin de Minsk. GĂ©rard y rencontre la fille du pope, une jeune Russe dĂ©nommĂ©e Sophie, qu'il juge charmante. De fil en aiguille, il parvient Ă  lui faire traduire le message qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ©. La jeune fille lui explique que le message signifie « Si les Français arrivent Ă  Minsk, tout est perdu Â». GĂ©rard dĂ©cide de repartir immĂ©diatement avec ses troupes pour mener Ă  bien sa mission.

Une embuscade est nĂ©anmoins tendue aux soldats français : la mairie de Minsk, oĂą est stockĂ© le blĂ©, est remplie de grenadiers cosaques qui font feu sur les Français et dĂ©ciment la moitiĂ© d'entre eux. GĂ©rard et les soldats survivants sont arrĂŞtĂ©s. Le major Sergine, un militaire brutal, ramène les prisonniers au village de Dobrovna. GĂ©rard y aperçoit Sophie, qui insiste auprès du major Sergine pour que le militaire français soit logĂ© chez son père le pope. GĂ©rard est ainsi enfermĂ© dans la cave de la maison. Sophie l'y rejoint quelques heures plus tard et avoue l'avoir trahi en donnant une fausse traduction du message, qui signifiait en rĂ©alitĂ© « Laissez les Français arriver Ă  Minsk, nous les attendons Â». La jeune fille explique avoir agi par patriotisme, une valeur chère Ă  GĂ©rard. Loyale vis-Ă -vis de ce dernier, elle l'aide Ă  s'enfuir par une porte dĂ©robĂ©e.

Au-dehors, Gérard récupère sa jument et son sabre avec l'aide du capitaine Barakoff qui lui doit la vie sauve, puis repart en direction de l'armée française sans avoir pu accomplir sa mission. Le militaire français est rattrapé en chemin par le major Sergine. Un combat s'ensuit, au cours duquel Gérard tue le terrible militaire russe. Gérard finit par rejoindre deux jours plus tard les troupes du maréchal Ney et se désole de la piteuse situation de l'armée française qui poursuit son chemin de calvaire vers la France le ventre vide.

Notes et références

  1. How the Brigadier Rode to Minsk, Arthur-Conan-Doyle.com.

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