Commanderie de Rhôdes
La commanderie de Rhôdes est le nom que prend la maison de l'Hôpital de Nusilhes[1] - [2] qui se trouve au lieu-dit de Rhôdes. Ce lieu-dit fut le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem: « Dépendances de la commanderie de Macon. La Commanderie de Rhodes, fief et forêts sur le territoire de la commune de Château, près Cluny, appartenant aux Hospitaliers. Il y a même encore une petite contrée sur son linage qu'on nomme l'Hôpital, près Rhôdes. En 1449, le commandeur Aymon Bochard en fit faire le terrier. »[3].
En 1373, la commanderie de Rhôdes était attribuée au grand maréchal de l'Ordre, celui-ci étant également pilier de la langue d'Auvergne[4]
Notes et références
- Anatole de Charmasse, « État des possessions des Templiers et des Hospitaliers en Maconnais, Charollais, Lyonnais, Forez et partie de la Bourgogne d'après une enquête de 1333 », Mémoires de la Société éduenne, Autun, t. 7, , p. 128, lire en ligne sur GallicaLes premières maisons enquêtées sont du grand prieuré de Champagne (jusqu'à Beaune, p. 128), voir à partir de Nusilhes (Rhôdes, Saône-et-Loire) pour les maisons de la langue d'Auvergne.
- Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 242,288,319
- César Lavirotte, « Mémoire statistique sur les établissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-jean de Jérusalem en Bourgogne », Congrès archéologique de France: séances générales tenues à Dijon en 1852 « XIXe session », , p. 277-278 (lire en ligne)
- Gérard Moyse, « Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le diocèse de Besançon en 1373 », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, vol. 85, no 2, , p. 480-481,509 (lire en ligne)
Articles connexes
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