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Combat du bois de la Renardière

La combat du bois de la Renardière se déroula lors de la Chouannerie.

Combat du bois de la Renardière
Informations générales
Date
Lieu Entre Riaillé et Bonnœuvre
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Commandants
• François Vachot• Marie Paul de Scépeaux
• Sarrazin
• Jean Terrien
• Turpin de Crissé
• Guillaume Plouzin
• Pierre-Michel Gourlet
Forces en présence
1 200 hommes[1]600 hommes[1]
Pertes
20 morts
20 blessés[1]
3 blessés[1]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 31′ 42″ nord, 1° 14′ 05″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat du bois de la Renardière
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat du bois de la Renardière
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat du bois de la Renardière
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Combat du bois de la Renardière

La bataille

Après s'ĂŞtre emparĂ©s de RiaillĂ©, le 7 juin, les Chouans se retirent non loin de lĂ , dans le bois de la Renardière. Peu de temps après une colonne de soldats rĂ©publicains, forte de 2 000 hommes selon les mĂ©moires du chef chouan Pierre-Michel Gourlet[1], mais peut-ĂŞtre 1 200 en rĂ©alitĂ©[2], commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral François Vachot marche sur le bourg de BonnĹ“uvre. Les habitants de la paroisse envoient des enfants avertir les Chouans, ces derniers, au nombre de 600, bien armĂ©s, se retranchent Ă  la lisière du bois de la Renardière qui borde la route de BonnĹ“uvre Ă  RiaillĂ©[1].

Le matin, du 10 juin, un groupe de 40 Chouans se porte à la rencontre des Républicains afin de les attirer dans l'embuscade. La manœuvre réussit, des soldats se lancent à leur poursuite et tombent dans le piège, ils prennent la fuite presque sans combattre. Les Chouans se rendent ensuite maîtres de Bonnœuvre, qui est fortifiée sur ordre de Scépeaux[1].

Mais peu de temps après, Ă  deux heures de l'après-midi, Vachot arrive avec le gros de ses forces et lance l'assaut, cependant les Chouans rĂ©sistent et les RĂ©publicains doivent renoncer. Dans son rapport, Vachot reconnaĂ®t une perte de 20 morts et d'un mĂŞme nombre de blessĂ©s, il affirme de plus avoir tuĂ© un « grand nombre » d'ennemis. Cependant dans ses mĂ©moires, Pierre-Michel Gourlet dĂ©clare que les pertes des Chouans se limitent Ă  seulement trois blessĂ©s, parmi lesquels Guillaume Plouzin, grièvement touchĂ© au bras[1].

Bibliographie

  • Tanneguy Lehideux, Combats d'un Chouan, Terrien cĹ“ur de lion, La Crèche : Geste Ă©ditions, , 444 p. (ISBN 978-2-84561-509-0).
  • Pierre PĂ©an, Une blessure française, les soulèvements populaires dans l'Ouest sous la RĂ©volution 1789-1795, Fayard, , p. 253.

Références

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