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Combat d'Araouane (2009)

Le combat d'Arouane a lieu le pendant la guerre du Sahel.

Combat d'Araouane
Informations générales
Date
Lieu Près d'Araouane
Issue Victoire d'AQMI
Belligérants
Drapeau du Mali Mali AQMI
Commandants
Hamma Ould Mohamed Yahya
Forces en présence
70 hommes[1]
12 pick-up[2]
40 hommes[1]
Pertes
16 Ă  28 morts[1] - [3]
3 Ă  20 prisonniers[1] - [3]
1 Ă  20 morts[1] - [3]

Guerre du Sahel

CoordonnĂ©es 18° 54′ 18″ nord, 3° 31′ 42″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Mali
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Combat d'Araouane
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Combat d'Araouane
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Combat d'Araouane

DĂ©roulement

Selon Jeune Afrique, le , près d'Araouane, l'armĂ©e malienne est informĂ©e de la prĂ©sence de trafiquants de drogue par les renseignements amĂ©ricains. Le colonel Hamma Ould Mohamed Yahya, commandant adjoint de la rĂ©gion de Tombouctou rassemble alors une patrouille d'environ 70 hommes avec 12 pick-ups pour tenter de les intercepter. Quelques heures plus tard, le vĂ©hicule des trafiquants est repĂ©rĂ© par les militaires mais il parvient Ă  s'enfuir, l'un de ses occupants, le servant de mitrailleuse, est cependant tuĂ© dans la fusillade. Mais la nuit suivante, entre trois et quatre heures du matin, la patrouille est attaquĂ©e par une quarantaine de jihadistes d'AQMI qui assaillent le bivouac des militaires et les mettent en dĂ©route[1].

Le gouvernement et l'armée malienne ne communiquent par de bilan officiel, évoquant juste des « accrochages très meurtriers » et indiquant que « des pertes ont été enregistrées de part et d’autre »[4] - [3]. Selon des témoignages « Sur les 12 véhicules de l’armée 6 ont été détruits avec leurs occupants, les 6 autres se sont éparpillés dans le désert. On ne sait pas encore, qui est mort et qui est vivant[2]. »

D'après Jeune Afrique, pour qui l'attaque a été commise par des trafiquants de drogue proches d'AQMI, le bilan du côté des militaires est de 16 morts et 20 prisonniers, dont le colonel Hamma Ould Mohamed Yahya, et d'une vingtaine de tués chez les assaillants[1]. Hamma Ould Mohammed Yahya sera libéré en [5].

Le 8 juillet, l'attaque est revendiquée par AQMI : dans son communiqué le groupe djihadiste affirme que 28 soldats maliens ont été tués et 3 capturés, contre un seul mort — un Mauritanien — dans ses rangs[3].

Références

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