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Combat acharné de deux braconniers

Combat acharné de deux braconniers est un film britannique réalisé par William Haggar, sorti en 1903.

Combat acharné de deux braconniers
Description de cette image, également commentée ci-après
Photogramme de Desperate Poaching Affray, la capture des fuyards
Titre original Desperate Poaching Affray
RĂ©alisation William Haggar
Sociétés de production Haggar and Sons
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Chase Films
Durée 2 min 30 s
Sortie 1903

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film fait partie des Chase Films, les films de poursuite initiés par les cinéastes britanniques de l’École de Brighton, qui sont à la base d’un genre les plus importants du cinéma : le film d’action.

Synopsis

Deux braconniers sont surpris par des gardes qui se lancent à leur poursuite. Ils n’hésitent pas à faire feu sur leurs poursuivants, tuant l’un d’entre eux, en blessant un autre. Après une course mouvementée, ils sont cernés et capturés.

Fiche technique

  • Titre original : Desperate Poaching Affray
  • Titre français : Combat acharnĂ© de deux braconniers ou Lutte dĂ©sespĂ©rĂ©e des braconniers
  • Titre amĂ©ricain : The Poachers
  • RĂ©alisation : William Haggar
  • Production : Haggar and Sons
  • Distribution : Gaumont Film Company (filiale anglaise de Gaumont)
  • DurĂ©e : 2 min 30 s
  • Format : 35 mm Ă  double jeu de 4 perforations rectangulaires Edison, noir et blanc, muet
  • Sorties : Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau des États-Unis États-Unis

Distribution

  • 1er braconnier : Walter Haggar
  • 2e braconnier : Will Haggar Jr

Analyse

Le film est essentiellement structuré par des plans favorables à la description d’une poursuite, c’est-à-dire qu’il utilise des cadrages en pied (plan moyen). Il favorise un parcours des comédiens selon la diagonale du champ, ainsi que Louis Lumière composait ses « vues photographiques animées », comme le célèbre L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, mais que les réalisateurs de l’École de Brighton appliquent à la fiction. Néanmoins, des valeurs de cadres plus serrées « apparaissent au travers de la dynamique des plans, avec des entrées et des sorties de champ dans la diagonale proche de l’axe de la caméra. Le spectateur a l’impression d’être au cœur de chaque action violente qui semble le submerger. La course des personnages, commencée dans un plan, propulse par la magie du montage la course qui se poursuit dans le plan suivant, et inversement. De surcroît, le passage des comédiens en cadrages serrés, juste au moment où ils entrent dans le champ ou lorsqu’ils en sortent, permet de lire sur leur visage leur détermination, puis leur désespoir quand ils sont arrêtés. Il en résulte une tension dramatique d’une efficacité exceptionnelle dans le cinéma de cette époque[1] », d’où le succès outre-Atlantique du film.

Notes et références

  1. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 104.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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