Collegium de Lyon

En avril 2006, le Ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur a initié un Pacte pour la recherche offrant aux universités, grandes écoles et organismes de recherche français la possibilité de se regrouper pour former des Réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA).

Treize projets ont été retenus par l'État, dont le projet porté par Lyon consacré à la recherche en sciences humaines et sociales. Quatre Instituts d'Études Avancées ont ainsi vu le jour en France, dans les principales métropoles françaises : Paris, Nantes, Aix-Marseille et Lyon. Ils sont rassemblés au sein du Réseau français des instituts d'études avancées (RFIEA), une fondation de coopération scientifique reconnue d'utilité publique. Ce réseau doit donner à la recherche en sciences humaines et sociales en France une visibilité à l'échelle nationale et internationale[2].

Le Collegium de Lyon a accueilli ses premiers chercheurs en septembre 2008.

Géré à l'origine sous la forme d'une association de préfiguration, avec quinze membres fondateurs, avant devenir fondation abritée par la Fondation pour l'Université de Lyon en 2014, le Collegium est, depuis avril 2016, une composante de l'Université de Lyon.

Il a été dirigé successivement par l'historien Olivier Faron (2017-2010) puis par le linguiste Alain Peyraube (2010-2016). L'historien Hervé Joly, directeur de recherche CNRS (Laboratoire Triangle, Université de Lyon) en a pris la direction en mai 2016.

Le Collegium rassemble dix établissements membres ou associés de l'Université de Lyon.

Il est administré par un comité exécutif de sept membres qui entoure le directeur.

Le Collegium de Lyon accueille en résidence jusqu'à une vingtaine de chercheurs par an, pour des séjours de 5 ou 10 mois. Les chercheurs sont alors dégagés de leurs contraintes habituelles, liées à l'enseignement ou aux tâches administratives, afin de leur permettre de se consacrer pleinement à leurs recherches. Ils participent à la vie scientifique (séminaires, conférences, etc.) du Collegium et travaillent en coopération avec des chercheurs des laboratoires de l'Université de Lyon.

Les chercheurs en poste dans tout pays étranger peuvent, sans condition de nationalité, présenter leur candidature au Collegium de Lyon. Celles-ci sont examinées par un Conseil scientifique présidé par la physicienne Elisabeth Giacobino.

Les membres partenaires du Collegium de Lyon sont les suivants:

• École normale supérieure de Lyon
• Université Claude Bernard Lyon 1
• Université Lumière Lyon 2
• Université Jean Moulin Lyon 3
• Université de Saint-Étienne
• École normale supérieure de Lyon
• Université catholique de Lyon
• Institut d'études politiques de Lyon
• École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE)
• VetAgro Sup
• École de management de Lyon — Business School
• Université catholique de Lyon

Elisabeth Giacobino, présidente

Johan van der Auwera, linguiste, université d'Anvers, Belgique

Alain Bonnafous, économiste, université Lumière Lyon 2

Antoine Compagnon, historien de la littérature, Collège de France

Marc Fallon, juriste, Université catholique de Louvain, Belgique

Clare Finburgh, études théâtrales, Goldsmiths-Université de Londres, Angleterre

Yves Grafmeyer, sociologue, université Lumière Lyon 2

Christian Hervé, éthique médicale, université Paris V Paris-Descartes

Anne Kwaschik, historienne des sciences humaines, université de Constance, Allemagne

Gabor Klaniczay, historien médiéviste, Université d'Europe centrale, Budapest, Hongrie

Ekkehard König, linguiste, Université libre de Berlin, Allemagne

Jean-Claude Lehmann, physicien, membre de l’Académie des technologies

Marie-Claude Maurel, géographe, École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris

Alain Peyraube, linguiste, EHESS, Paris

Rubina Raja, archéologue de l'antiquité, université d'Aarhus, Danemark

Mariafranca Spallanzani, philosophe, université de Bologne, Italie

• Site officiel
• Page YouTube du Collegium de Lyon
• Sciences Humaines, Martine Fournier, « Lyon, nouveau lieu de savoir » , avril 2009