Accueil🇫🇷Chercher

Codex de Paris

Le codex de Paris (ou Codex Peresianus) est un codex manuscrit maya du XIIIe siècle (Palenque, Chiapas). Il est composĂ© de 11 feuillets de papier indigène « amatl » pliĂ©s en accordĂ©on, Ă©crits recto-verso, de 24 Ă— 13 cm sur une longueur de 1,43 m. Il est conservĂ© Ă  la Bibliothèque nationale de France Ă  Paris.

Pages 23 et 24 du codex de Paris.

Après le codex de Dresde, il s'agit du deuxième des quatre codex maya actuellement connus. C'est en 1859 que le chercheur, Léon de Rosny, l'identifia à la Bibliothèque nationale de Paris. Il le trouva à l'intérieur d'une enveloppe, sur laquelle figurait en espagnol « ... que fue ... o de ... Perez », abandonné parmi d’autres papiers poussiéreux dans un panier près d’une cheminée[1]. Il s'y trouvait, depuis au moins 1832, inscrit au catalogue sous le titre de « Fonds Mexicain no 2 ». Après l’avoir sorti du panier, Rosny l'identifia comme étant un codex maya et l’appela « Codex Peresianus », estimant que le Perez mentionné sur l'enveloppe était un de ses anciens propriétaires. On préfère maintenant l'appeler « Codex de Paris » pour éviter de le confondre avec le « Codex Pérez » qui est également conservé à la Bibliothèque Nationale.

Le Codex de Paris traite de rituels religieux, de prophéties, de katuns et des dieux correspondants. Au verso, se trouvent un almanach de prédictions, les cérémonies du Nouvel An et un calendrier zodiacal de 364 jours.

Curiosités

  • Sur deux pages, les dessins ont complètement disparu et, sur les autres, seul le dessin central est prĂ©servĂ©. Le manuscrit original est tellement dĂ©tĂ©riorĂ© qu’il en est devenu intouchable.
  • Les spĂ©cialistes considèrent ce codex d’une qualitĂ© artistique infĂ©rieure au codex de Dresde.
  • Plusieurs pages sont Ă©crites de droite Ă  gauche alors que le sens habituel est de gauche Ă  droite.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Léon de Rosny, Essai sur le déchiffrement de l'écriture hiératique d'Amérique centrale, 1876, cité dans : Claude Baudez et Sydney Picasso, Les cités perdues des Mayas, coll. « Découvertes Gallimard/Archéologie » (no 20), p. 146.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.