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Classe J (yacht)

La Classe J a servi à définir les grands voiliers de course construits entre 1930 et 1937 selon la Jauge universelle, établie par Nathanael Herreshoff en 1903. Réservés à une élite passionnée et très argentée, ces voiliers, symboles de luxe et de sport, servirent à affronter les meilleurs talents nautiques dans trois régates de la Coupe de l'America.

  • longueur Ă  la flottaison minimale (incluse) : 75 pieds (22,86 mètres) ;
  • longueur Ă  la flottaison maximale (exclue) : 87 pieds (26,52 mètres) ;
Classe J (yacht)
illustration de Classe J (yacht)
Le Classe J Velsheda (1933).

Type Modèle de voilier (d)
Classe Classe J
Histoire
Fabrication 1930-1937
Lancement 1930
Caractéristiques techniques
Longueur 36,58 m minimum (120 pieds)
Longueur flottaison Entre 22,86 m et 26,52 m (75-87 pieds)
Tirant d'eau 4,57 m maximum (15 pieds)
DĂ©placement 166 t maximum (1937) ; sans limite aujourd'hui

Genèse de la Classe J

Les jauges du New York Yacht Club ont évolué depuis 1844, partant des jauges au tonnage pour aboutir aux jauges à restrictions définissant avec précision les caractéristiques des voiliers destinés à disputer la Coupe de l'America sans calcul de temps compensé. La Classe J est la première jauge sans handicap de la Coupe, où les concurrents s'affrontent en temps réel, alors qu'auparavant une table d'allégeance de temps (time allowance table) corrigeait le temps réel de course pour compenser les vitesses potentielles théoriques des voiliers afin de les faire courir à armes égales. Cette évolution des courses à handicap vers la Classe J est liée à l'adoption par le New York Yacht Club (NYYC) de la Jauge universelle en 1903 et à la persévérance de Thomas Lipton dans sa quête de la Coupe de l'America.

America, qui a donné son nom à la Coupe de l'America.

Au mois de mai 1851, durant l’Exposition universelle de Londres, une compĂ©tition nautique fut organisĂ©e, la Coupe de 100 ÂŁ, autour de l’île de Wight. Le New York Yacht Club (NYYC) saisit ainsi l'occasion de reprĂ©senter les États-Unis en y convoyant la goĂ©lette America, qui gagna en temps rĂ©el sur la plus rapide flotte du Royal Yacht Squadron, grâce Ă  son concentrĂ© de technologies amĂ©ricaines, notamment ses voiles en coton. La possession de la Coupe revint donc au NYYC, qui la renomma « Coupe de lĘĽAmerica » et ouvrit en 1857 la compĂ©tition aux dĂ©fis internationaux. La Coupe resta longtemps en sa propriĂ©tĂ©.

Le parlementaire britannique James Lloyd Ashbury[1] lança le premier défi aux américains en 1870 et couru avec sa goélette Cambria contre une flotte de 17 voiliers qui défendirent le NYYC, mais n'obtint que la huitième place. En 1871, il plaida pour un nouveau défi cette fois-ci contre un seul voilier à la fois. Sa goélette Livonia[2] perdit 4:1 contre les goélettes américaines Sappho[3] et Columbia[4], laissant à chacune deux manches. Il fallut attendre 1876 pour avoir un vrai « match », où la Coupe se disputerait entièrement entre deux voiliers.

En 1881, la jauge en vigueur au NYYC était encore la Cubical Contents Rule, jauge au volume complétée par un système de handicap. Le NYYC reçut un défi des Canadiens et remplaça les goélettes par des sloops. En 1885, le New York Yacht Club mit en application pour la Coupe sa jauge à la longueur et à la voilure (Length and sail area rule) proche de la Jauge du Seawanhaka et limita la longueur de flottaison à 85 pieds (25,91 m) de 1885 à 1893, puis à 90 pieds (27,43 m), de 1895 à 1903. Entre-temps, en 1890, le NYYC avait adopté la jauge du Seawanhaka, qui pénalisait moins la longueur de flottaison. Les défis devinrent plus justes, mais plus extrêmes. Durant cette période, les concepts « Yankee » (dériveurs lestés large à faible tirant d'eau, les sandbaggers) et britanniques (cotres étroits et profonds), fusionnèrent. Sans limite sur la longueur hors-tout du voilier, les voiliers devinrent énormes et leurs élancements s'allongèrent démesurément à cause de cette règle et grâce à l'emploi d'espars en acier.

Nathanael Herreshoff

L'architecte naval Nathanael Herreshoff garda une longueur d'avance sur ses concurrents britanniques entre 1893 et 1903 quand le duel entre Shamrock III[5] britannique et Reliance[6] américain aligna les plus grands cotres de course de l'histoire. Nathanael Herreshoff s'employa ensuite à éviter les excès en élaborant en 1903 la « Jauge universelle » qui fournit justement des restrictions sur la qualité de fabrication et la sécurité en regroupant les concurrents par classes. Le prochain défi fut longuement plaidé par Sir Thomas Lipton en faveur d'une petite taille de voiliers dans la Jauge universelle, ce que le NYYC concéda en 1914. Nathanael Herreshoff conçut sagement pour le syndicat de Harold Stirling Vanderbilt le petit 75 pieds Resolute[7], à qui son concurrent Shamrock IV[8], conçu par Charles Ernest Nicholson, dut un temps de compensation[9]. Avec la victoire serrée (3:2) du NYYC, la nouvelle règle de jauge venait de donner l'opportunité aux Britanniques de défier sérieusement la Coupe.

Les défis

Sir Thomas Lipton lança son dernier dĂ©fi, Ă  l'âge de 79 ans, en 1929. La Classe J fut adoptĂ©e, les bateaux ayant une longueur de flottaison comprise entre 75 pieds (23 m) et 87 pieds (27 m), et un mât de 4 000 livres (1 814 kg). Cette dernière modalitĂ© gĂ©nĂ©ra des modifications sur la surface de voile, mais contribua Ă  l'adoption du grĂ©ement marconi et bermudien et l'abandon du bout-dehors sur les grands voiliers. Les petits voiliers avaient dĂ©jĂ  optĂ© pour ce grĂ©ement durant la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente. Le NYYC choisit un nouveau site pour recevoir les rĂ©gates en septembre 1930 : Newport (Rhode Island). Quatre syndicats du club rĂ©pondirent au dĂ©fi de Sir Thomas Lipton, malgrĂ© le Krach boursier de 1929, et lancèrent chacun un voilier. Le syndicat de Harold Stirling Vanderbilt s'organisa de façon mĂ©ticuleuse, en Ă©tudiant les donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques de Newport des vingt annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Pour concevoir un voilier rĂ©solument moderne, il choisit le chantier Herreshoff et son nouvel architecte naval, William Starling Burgess, pour son expertise aĂ©ronautique en tant que navigateur et concepteur d'hydravions. Leur voilier Enterprise[10] Ă©limina promptement tous ses concurrents amĂ©ricains aux Ă©preuves de sĂ©lection de la DĂ©fense de la Coupe. De son cĂ´tĂ©, Sir Thomas Lipton choisit l'architecte naval Charles Ernest Nicholson, qui conçut un bateau anachronique :Shamrock V[11], le premier Classe J Ă  flot, Ă©tait bordĂ© en bois, avec un mât en bois. Ses mauvaises performances aux allures de près lui valurent de se faire battre 4:0 par Enterprise.

Endeavour, un des trois Classe J restant en 2003

Les britanniques bénéficièrent en 1934 de compétences en aéronautique à l'occasion du défi de Sir Thomas Sopwith[12], industriel d'armement qui fabriqua le Sopwith Camel, et un nouveau chef de projet pour Charles Ernest Nicholson, l'ingénieur Frank Murdoch[13], issu d'une entreprise de Sir Thomas Sopwith. Malgré de nouvelles défaites en 1934 et en 1937, les défis des britanniques forcèrent les américains à l'innovation. Ainsi d'importants progrès furent apportés à la conception des voiliers entre 1930 et 1937 :

  • haubanage en tige rod profilĂ©e (1930) ;
  • gorge de bĂ´me et gorge de mât remplacent les anneaux en bois (1930) ;
  • normalisation du spinnaker symĂ©trique sur de grands voiliers (1930) ;
  • multiplication des Ă©tages de barres de flèche : un Ă©tage prĂ©cĂ©demment (1914), deux Ă©tages (1930), trois Ă©tages (1934), quatre Ă©tages (1936) ;
  • multiplication du nombre de winches : 23 winches, Enterprise (1930) ;
  • instrumentation Ă©lectronique empruntĂ©e Ă  l'aĂ©ronautique et rĂ©pĂ©titeurs pour girouette et anĂ©momètre, Whirlwind (1930)[14] ;
  • bĂ´me large « Park Avenue » (rĂ©glage de corde de jupe), Enterprise (1930)[15] ;
  • mât en aluminium (Duralumin), Enterprise (1930) ;
  • foc quadrangulaire, Endeavour I (1934)[16] ;
  • bĂ´me flexible haubanĂ©e « North Circular » (rĂ©glage de corde de jupe), Rainbow (1934)[15] ;
  • normalisation du gĂ©nois sur de grands voiliers, Rainbow (1934) ;
  • mât en Duralumin rivetĂ© (80 000 rivets), Rainbow (1934) ;
  • plus grand spinnaker symĂ©trique au monde, Endeavour II (1936)[17] ;
  • mât en Duralumin profilĂ©, Ranger (1937)[18].
RĂ©plique de Ranger en 2005

Tous ces progrès auraient Ă©tĂ© impossibles sans le contexte de la Coupe de l'America. Si l'affrontement Ă©tait un peu inĂ©gal du fait que les voiliers britanniques devaient lĂ©galement ĂŞtre construits dans leur pays (toujours imposĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000) et traverser l'ocĂ©an en naviguant pour disputer la Coupe (un impĂ©ratif aujourd'hui supprimĂ©), il n'en est pas moins que les Classe J qui existent encore font autant si ce n'est plus de milles nautiques aujourd'hui pour participer Ă  des rĂ©gates. Les voiliers qui nous restent sont justement des voiliers britanniques, dĂ©jĂ  jugĂ©s plus « marins » que leurs adversaires amĂ©ricains en 1930. Leur construction exemplaire eut Ă©tĂ© impossible si Charles Ernest Nicholson n'avait pas disposĂ© d'un budget illimitĂ© pour construire ces bateaux. L'architecte Clinton Hoadley Crane[19] remarque dans ses mĂ©moires que la Coupe de lĘĽAmerica ne respectait pas l'esprit sportif : « Telle une guerre, le New York Yacht Club commande Ă  ses membres de dĂ©fendre la Coupe Ă  n'importe quel prix »[20]. En 1930, Sir Thomas Lipton dĂ©pensa 1 million de dollars pour son dĂ©fi Shamrock V face Ă  une AmĂ©rique en pleine crise boursière, mais les AmĂ©ricains construisirent quand mĂŞme quatre voiliers. La rivalitĂ© les menèrent Ă  construire de vĂ©ritables dĂ©monstrateurs technologiques en 1937, avec la flottaison maximale autorisĂ©e par la jauge sur Ranger et Endeavour II. Cela rĂ©sume en quelque sorte la cĂ©lèbre phrase de J.P. Morgan Ă  propos des yachts : « Si vous avez Ă  en demander le prix, c'est que vous n'en avez pas les moyens. »

La plupart des Classe J ont été démolis avant ou durant la Seconde Guerre mondiale parce que leur acier et leur plomb était utiles à l'effort de guerre. Durant l'après-guerre, la Classe J fut jugée trop chère, et aucun défi ne fut lancé avant 1958, avec la Jauge internationale des 12mR. La renaissance de la Classe J fut déclenchée dans les années 1980 lorsque Elizabeth Meyer entreprit la rénovation complète de Endeavour I et Shamrock V.

Liste des Classe J

Dix bateaux ont été construits selon la Classe J entre 1930 et 1937 : six aux États-Unis et quatre au Royaume-Uni. Trois ont survécu, tous conçus par Charles Ernest Nicholson : Shamrock V, Endeavour et Velsheda, dont la particularité est de n'avoir jamais servi de défi à la Coupe de l'America.

D'autres voiliers ont participé à des courses en Classe J, dont Katoura (William Starling Burgess, 1927), Resolute (Nathanael Herreshoff, 1914), Vanitie (William Gardner, 1914), en tant que lièvres et des 23mR britanniques de la Jauge Internationale convertis à la Jauge universelle, dont trois ont survécu : Astra, Cambria et Candida.

Une réplique de Ranger en 2004 a accéléré la renaissance de la Classe J. Elle se fit suivre par plusieurs répliques et études contemporaines.

LancéVoileNomArchitecteCommanditaire et Yacht ClubDescription
1893K1BritanniaGeorge Lennox WatsonÉdouard VII RYSconverti en Classe J (1931). sabordé après la mort du Roi George V (1936). réplique (2010)
1907K7White Heather IIWilliam Fife IIIMyles Burton Kennedy - Royal Albert YC23mR converti en Classe J (1930). démoli pour couler le plomb de Velsheda (1932)
1928JK2AstraCharles Ernest NicholsonSir Adam Mortimer Singer RYS23mR converti en Classe J (1931). restauré (1987)
1928K4CambriaWilliam Fife IIISir William Ewart Berry RYS23mR restauré (1995, 2001). Rejaugé en Classe J (2003)
1929K8CandidaCharles Ernest NicholsonHermann Anton Andreae Royal Southern YC23mR converti en Classe J (1931). restauré (1989)
1930JK3Shamrock VCharles Ernest NicholsonSir Thomas Lipton Royal Ulster YCdéfi (AC1930). restauré par Elizabeth Meyer (1989).
19301WeetamoeClinton Hoadley Cranesyndicat George Nichols NYYCéliminé (AC1930, AC1934). vendu pour démolition (1937)
1930JUS2YankeeFrank Cabot Painesyndicat John Silsbee Lawrence NYYCéliminé (AC1930, AC1934, AC1937). vendu pour démolition (1941)
19303WhirlwindLewis Francis Herreshoff[21]syndicat Landon Ketchum Thorne NYYCéliminé (AC1930). vendu pour démolition (1935)
19304EnterpriseWilliam Starling Burgesssyndicat Harold Stirling Vanderbilt NYYCvainqueur 4:0 (AC1930). vendu pour démolition (1935)
1933JK7VelshedaCharles Ernest NicholsonWilliam Lawrence Stephenson RYSrestaurĂ© (1997). plus grand mât en fibre de carbone au monde (56 m, 2008)
1934JK4Endeavour ICharles Ernest NicholsonSir Thomas Octave Murdoch Sopwith RYSdéfi (AC1934). restauré par Elizabeth Meyer (1984)
1934J5RainbowWilliam Starling Burgesssyndicat Harold Stirling Vanderbilt NYYCvainqueur 4:2 (AC1934). éliminé (AC1937). vendu pour démolition (1940)
1936JK6Endeavour IICharles Ernest NicholsonSir Thomas Octave Murdoch Sopwith RYSdéfi (AC1937). vendu pour démolition (1947)
1937J5« 77C »-RangerWilliam Starling Burgess & Olin Stephenssyndicat Harold Stirling Vanderbilt NYYCvainqueur 4:0 (AC1937). vendu pour démolition (1941)
2004J5« 77C »-RangerFred Elliot/Danish YachtJohn A. Williams NYYCréplique William Starling Burgess & Olin Stephens (« 77C »-Ranger, 1937)
2009JK6Hanuman (voilier)Gerard DykstraDr. James H. Clarkréplique Charles Ernest Nicholson (Endeavour II, 1936)
2010JH1« 77F »-LionheartAndre Hoekétude contemporaine William Starling Burgess & Olin Stephens (« 77F », 1937). en construction
J7AtlantisAndre Hoekétude contemporaine Frank Cabot Paine ("A", 1935). Tres certainement finit et rebatisé Topaz
2012 JH2RainbowGerard DykstraChris Gongriepréplique William Starling Burgess (Rainbow, 1934).
2017 JS1SveaAndre Hoekréplique Tore Anton Holm (1937)
JH3YankeeGerard Dykstrasyndicat Simon Dierdorpréplique Frank Cabot Paine (Yankee, 1930). en étude
2016 J8 Topaz Frank Cabot Paine réplique d'un projet de 1930 jamais construit
J9 J9 Frank Cabot Paine Probablement comandité par Mr Gerard B Lambert of Boston réplique d'un projet de 1930 jamais construit - en étude
Codes couleurs :
  • Voiliers convertis
  • Voiliers Ă©liminĂ©s ou non-participants
  • Challengers
  • Defenders
  • RĂ©pliques

Caractéristiques de la Classe J

Plan de voilure d'un Classe J

La Jauge universelle, dont la Classe J, a été élaborée en 1903 par Nathanael Herreshoff et le New York Yacht Club dans le cadre de normalisation de la jauge à toutes les tailles de voiliers. La Classe J restreint les caractéristiques des voiliers aux valeurs suivantes :

  • rating : le rating est calculĂ© selon la formule de la Jauge universelle, les handicaps (temps compensĂ©s suivant le rating) n'Ă©taient pas appliquĂ©s Ă  la Coupe de l'America, les voiliers, dessinĂ©s au rating maximum de la classe, soit 76 pieds, courant en temps rĂ©el. Aujourd'hui le Velocity prediction program est utilisĂ©[22] ;
  • longueur Ă  la flottaison minimale (incluse) : 75 pieds (22,86 mètres) ;
  • longueur Ă  la flottaison maximale (exclue) : 87 pieds (26,52 mètres) ;
  • longueur hors-tout minimale : 120 pieds (36,58 mètres) ;
  • tirant d'eau maximal : 15 pieds (4,57 mètres) ;
  • poids du mât minimal : 4 000 livres (1 814 kg) (1930),
  • poids du mât maximal : 5 500 livres (2 495 kg) (1934 – 1937) ;
  • dĂ©placement maximal : jusqu'Ă  166 tonnes (1937), illimitĂ© aujourd'hui ;
  • norme : construction Lloyds' A1 ;
  • construction : coque en aluminium interdite en 1930, autorisĂ©e aujourd'hui ;
  • conception : annĂ©es 1930. Les rĂ©pliques ne sont admises en Classe J que si un architecte naval des annĂ©es 1930 en avait dessinĂ© les plans de forme.

Notes et références

  1. (en) Jacques Taglang, « James L. Ashbury », America's Cup AC-Clopedia
  2. (en) Jacques Taglang, « 1871: Livonia », America's Cup AC-Clopedia
  3. (en) Jacques Taglang, « 1867: Sappho », America's Cup AC-Clopedia
  4. (en) Jacques Taglang, « 1871: Columbia », America's Cup AC-Clopedia
  5. (en) Jacques Taglang, « 1903: Shamrock III », America's Cup AC-Clopedia
  6. (en) Jacques Taglang, « 1903: Reliance », America's Cup AC-Clopedia
  7. (en) Jacques Taglang, « 1914: Resolute », America's Cup AC-Clopedia
  8. (en) Jacques Taglang, « 1914: Shamrock IV », America's Cup AC-Clopedia
  9. (en) Joseph Brinker, « Racing for the America's Cup – When sport becomes a science », Popular Science, (consulté le ), p. 17
  10. (en) Jacques Taglang, « 1930: Enterprise », America's Cup AC-Clopedia
  11. (en) Jacques Taglang, « 1930: Shamrock V », America's Cup AC-Clopedia
  12. (en) Jacques Taglang, « Sir Thomas Sopwith », America's Cup AC-Clopedia
  13. (en) Jacques Taglang, « "Frankie" Murdoch », America's Cup AC-Clopedia
  14. (en) Jacques Taglang, « 1930 – 1934: Instruments électriques », America's Cup AC-Clopedia
  15. (en) Jacques Taglang, « 1930 – 1934 : «North Circular» versus «Park Avenue» », America's Cup AC-Clopedia
  16. (en) Jacques Taglang, « 1934: Le foc quadrangulaire et l'espion de la famille », America's Cup AC-Clopedia
  17. (en) Jacques Taglang, « 1936: Endeavour II », America's Cup AC-Clopedia
  18. (en) Jacques Taglang, « 1937: Ranger », America's Cup AC-Clopedia
  19. (en) Jacques Taglang, « Clinton Hoadley Crane », America's Cup AC-Clopedia
  20. (en) Clinton Hoadley Crane, Clinton Crane's Yachting Memories: 60 Years as Yachtsman, Designer and Racing Authority, D. Van Nostrand Sporting, New York,
  21. (en) Jacques Taglang, « Lewis Francis Herreshoff », America's Cup AC-Clopedia
  22. (en) Clay Oliver, Development of a Vpp based rating for J-Class Yachts

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Harold Stirling Vanderbilt, « Enterprise » The Story of the Defense of the America's Cup in 1930, Charles Scribner's Sons, 1931, lire en ligne (ISBN 978-0-7136-6905-3)
  • (en) Gary Jobson et Ted Turner, An America's Cup Treasury: The Lost Levick Photographs, 1893-1937, Mariners Museum, 2000 (ISBN 978-0-9173-7651-1)
  • (fr) François Chevalier et Jacques Taglang, J Class, Éditions Yachting Heritage, 2002 (ISBN 2-9519-1210-2)
  • (en) Ian Dear, « Enterprise » to « Endeavour »: The J-Class Yachts, Adlard Coles Nautical, 2004 (ISBN 978-0-7136-6905-3)

Articles connexes

Liens externes

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