Clarangela Ghilardi
Alessandra Ghilardi, en religion sœur Clarangela Ghilardi, née le à Trescore Balneario en Italie, morte le à Kikwit au Zaïre, est une religieuse et infirmière italienne, des Sœurs des pauvres de Bergame, missionnaire en RD Congo.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 64 ans) Kikwit |
Activités |
Ordre religieux | |
---|---|
Étape de canonisation | |
Fête |
« Martyre de la charité » en contractant la maladie Ebola auprès de ceux qu'elle soignait, elle est reconnue vénérable par le pape François en 2021. Elle est fêtée le .
Biographie
Alessandra Ghilardi naît le à Trescore Balneario en Italie[1] - [2]. Elle est la plus jeunes des quatre enfants de Michele Ghilardi et Angiolina Oldrati, un couple de métayers[2]. Elle effectue ses études primaires puis apprend le métier de couturière[2].
Adolescente, elle travaille dans une usine de fabrication de boutons. Elle déménage ensuite à Turin et y travaille dans la maison de retraite tenue par les Sœurs des pauvres de Bergame[2].
Elle y découvre ainsi leur mode de vie au service de plus pauvres, y compris les personnes âgées et malades, et éprouve le besoin de les rejoindre dans cette vie consacrée. Elle entre dans la communauté le . Lors de sa prise d'habit, elle prend le nom de sœur Clarangela. Elle n'est pas affectée à un service particulier mais s'efforce de servir partout où elle le peut[2].
Lorsque des volontaires sont demandées pour la mission, elle s'exclame qu'elle ira si on lui demande obéissance. Elle effectue sa première profession religieuse le à Bergame. Quelques mois plus tard, elle est envoyée suivre les cours d'infirmière professionnelle ; après son diplôme, elle suit à Anvers une formation sur les maladies tropicales et se spécialise aussi en obstétrique[2].
Affectée au Congo belge qui devient ensuite le Zaïre (actuellement la République démocratique du Congo), elle y sert à Kikwit où elle prononce ses vœux définitifs en 1961, puis à Tumikia de 1970 à 1983, s'occupant des femmes enceintes et des malades pauvres[2]. Elle sert ensuite au centre hospitalier de Mosango jusqu'en 1993[2].
Elle retourne à Kikwit en 1993 et y tombe malade. Elle y meurt le de la fièvre Ebola[2].
Procédure en béatification
La procédure pour la béatification éventuelle de sœur Clarangela Ghilardi est ouverte le au niveau du diocèse de Kikwit et reçoit la même année l'avis du Saint-Siège indiquant que rien ne s'oppose à cette enquête. Une autre enquête diocésaine, complémentaire, est ouverte dans le diocèse de Bergame. Les enquêtes diocésaines sont closes à Bergame en janvier et à Kikwit en . Le dossier est transmis à Rome auprès de la Congrégation pour les causes des saints[2].
La Positio sur les vertus de sœur Clarangela Ghilardi est terminée en et examinée en par la commission théologique[2].
Le pape François approuve le la reconnaissance de l'héroïcité de ses vertus et la reconnaît ainsi vénérable[2] - [1] - [3]. Sa fête est le [1].
Références
- « Vénérable Clarangela Ghilardi, religieuse », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- (it) « Venerabile Clarangela (Alessandra) Ghilardi Suora delle Poverelle », sur santiebeati.it, (consulté le ).
- Marzena Devoud, « Floralba, Clarangela et Dinarosa, trois religieuses mortes d’Ebola reconnues vénérables », sur fr.aleteia.org, (consulté le ).