Accueil🇫🇷Chercher

Clan Ōkubo

Le clan Ōkubo (大久保氏, Ōkubo-shi) est un clan japonais de samouraïs qui accède au premier plan aux périodes Sengoku et Edo de l'histoire du Japon[1]. Durant le shogunat Tokugawa, les Ōkubo qui sont vassaux héréditaires du clan Tokugawa sont comptés parmi les clans fudai daimyo[2].

Mon du clan Ōkubo.

Généalogie du clan Ōkubo

Le clan Ōkubo fait remonter ses origines dans la province de Mikawa du XVIe siècle[2]. Les Ōkubo prétendent descendre du clan Utsunomiya, descendant de Fujiwara no Michikane (955-995)[3]. Ōkubo Tadatoshi (1499-1581) et son frère cadet Ōkubo Tadakazu (1511-1583) sont les premiers à abandonner le nom « Utaunomiya » pour « Ōkubo ». Les deux frères comptent parmi les sept plus proches obligés de Matsudaira Hirotada, le père de Tokugawa Ieyasu.

Branche principale

Branches cadettes

  • Une branche cadette est créée en 1601 pour Ōkubo Tadasuke (1537-1613), le deuxième fils de Ōkubo Tadakazu, qui a servi comme général dans les armées de Tokugawa Ieyasu. Ōkubo Tadasuke reçoit le château de Numazu et le domaine de Numazu (20 000 koku) dans la province de Suruga. Mais il meurt sans héritier et le domaine retourne au shogunat[3].
  • Une branche cadette des Ōkubo est créée en 1684. Les descendants d'Ōkubo Tadatame (1554-1616), sixième fils d'Ōkubo Tadakazu, ont servi comme hatamoto du shogunat Tokugawa. En 1687, Ōkubo Tadataka dispose d'un revenu de base d'un montant de 10 000 koku, ce qui le qualifie pour rejoindre les rangs des daimyōs. Son fils, Ōkubo Tsuneharu (1675-1728), est affecté en 1725 au domaine de Karasuyama (30 000 koku) dans la province de Shimotsuke où ses descendants résident jusqu'à la restauration de Meiji. Ōkubo Tadayori, le chef de cette lignée du clan est fait vicomte durant l'ère Meiji[3].
  • Une autre branche cadette du clan Ōkubo est créée en 1706. Cette lignée est instaurée pour les descendants d'Ōkubo Norihiro (1657-1737) qui demeurent au domaine d'Ogino-Yamanaka (13 000 koku) dans la province de Sagami de 1718 jusqu'en 1868. Le chef de cette lignée du clan est anobli vicomte durant l'ère Meiji[3].

Branches Ōkubo kazoku indirectes

  • Ōkubo Toshimichi, 1830-1878 : 1er ministre des Finances du Japon et 1er ministre de l'Intérieur du gouvernement Meiji[5], genrō.[6] est le fils d'un samouraï de simple rang au service du clan Satsuma à Kagoshima. Il prétend descendre d'une branche du clan Ōkubo qui s'est installée dans la province de Satsuma en provenance de Kyoto durant l'époque Sengoku. En considération de ses services pour le nouveau gouvernement de Meiji, il est fait marquis (koshaku) en 1884, dans le cadre de la nouvelle structure nobiliaire kazoku de l'ère Meiji[3].
  • En 1877, Ōkubo Ichio (1817-1888), un ancien samouraï de la province de Suruga, est anobli vicomte dans le cadre du kazoku[3]. Ōkubo Ichio a servi comme conseiller des cinq derniers shoguns Tokugawa et a servi d'émissaire de Tokugawa Yoshinobu durant la guerre de Boshin afin de négocier la reddition d'Edo aux forces impériales. Sous le gouvernement de Meiji, il est désigné gouverneur de Shizuoka (1870) et Kyoto (1875) et membre du Genrōin (1877). Il est également connu sous le nom de « Ōkubo Tadahiro ».

Notes et références

  1. (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Universität Tübingen.
  2. Georges Appert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 75.
  3. Edmond Papinot (Papinot, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, . « Ōkubo » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 46.
  4. (en) « Odawara Castle », sur www.tokyoessentials.com (consulté le ).
  5. William Röhl, History of Law in Japan Since 1868, (lire en ligne), p. 98. John Acton et al., The Cambridge Modern History, Londres, Macmillan Publishers, (lire en ligne), p. 865.
  6. Walter McLaren, A Political History of Japan: During the Meiji Era, 1867-1912, (lire en ligne), p. 117.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.