Cinema marginal
Le CinĂ©ma marginal (Cinema marginal, Ă©galement appelĂ© cinĂ©ma d'invention, cinĂ©ma marginalisĂ© ou udigrĂșdi[1]) est un mouvement cinĂ©matographique brĂ©silien qui s'est rĂ©pandu dans tout le pays entre la mi-1968 et 1973, avec Boca do Lixo et Belair Filmes Ă SĂŁo Paulo comme principaux producteurs. Ămergeant d'une relation paradoxale de dialogue et de rupture avec le Cinema Novo et associĂ© au mouvement rĂ©volutionnaire et de guĂ©rilla, le cinĂ©ma marginal prĂŽne l'idĂ©ologie de la contre-culture, en plus de crĂ©er une ouverture pour un dialogue ludique et intertextuel avec le classicisme narratif hollywoodien et les chanchadas.
Ayant une relation forte avec le tropicalismo, le cinĂ©ma marginal a Ă©galement subi une grande rĂ©pression et censure de la part de la dictature qui s'Ă©tablissait au BrĂ©sil en raison de ses films extrĂ©mistes au contenu sexuel et violent et qui suivaient la soi-disant esthĂ©tique des ordures. Parmi ses reprĂ©sentants les plus importants figurent RogĂ©rio Sganzerla (O Bandido da Luz Vermelha, A Mulher de Todos), JĂșlio Bressane (Matou a FamĂlia e foi ao Cinema, O Anjo Nasceu) et Ozualdo Candeias (A Margem, A Herança).
Principaux cinéastes et films
- Rogerio Sganzerla
- O Bandido da Luz Vermelha (1968)
- A mulher de todos (pt) (1969)
- Sem Essa, Aranha (pt) (1970)
- Ozualdo Candeias
- A herança (1970)
- A Margem (1967)
- O Acordo (pt) (1968), partie de Trilogia de Terror de José Mojica Marins
- Andrea Tonacci
- Bang Bang (1970)
- Neville d'Almeida (pt)
- Mangue Bangue (1971)
- Gatos da Noite (1972)
- JoĂŁo Batista de Andrade (pt)
- Gamal, o delĂrio do sexo (1969)
- Em cada coração um punhal (1969)
Articles connexes
Notes et références
- Jean Claude Bernardet, « Cinema Marginal? », Folha de S. Paulo,â