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Chu Anping

Chu Anping, nĂ© le et supposĂ© mort en 1966, est un savant chinois, journaliste libĂ©ral et Ă©diteur de Guancha pendant la guerre civile Ă  la fin des annĂ©es 1940. Il est largement considĂ©rĂ© comme l'un des libĂ©raux les plus cĂ©lĂšbres en Chine. Il Ă©tait rĂ©dacteur en chef du journal du Parti communiste chinois le Guangming Daily, Ă  l'Ă©poque de la RPC. À suite de la publication de son article intitulĂ© « Le Parti domine le monde », il est critiquĂ© par Mao Zedong lors de la campagne des Cent Fleurs de 1957 et purgĂ© pendant le mouvement anti-droite. Il s'est vraisemblablement suicidĂ© en 1966 pendant la rĂ©volution culturelle. Il est le pĂšre de Chu Wanghua, un compositeur chinois.

Chu Anping
Chu Anping et sa femme dans les années 1930
Fonction
Député
1re Assemblée nationale populaire (en)
Biographie
Naissance
Disparition
(PĂ©kin) (Ă  56 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Duanmu Luxi (d)
Enfant
Chu Wanghua (d)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Biographie

Chu Anping Ă©tudie Ă  l’UniversitĂ© Fudan de Shanghai, puis il part Ă©tudier Ă  Londres Ă  la London School of Economics. Il revient en Chine Ă  l'universitĂ© Fudan mais comme enseignant[1].

Pour Chu Anping, l'idĂ©ologie libĂ©rale reprĂ©sente la seule critique pertinente du Guomindang et des communistes. En mars 1947, dans son journal Guancha, il indique : « au moins, avec le Guomindang au pouvoir, on peut toujours se battre pour la libertĂ© ; si rĂ©duite soit elle c’est encore une question de plus ou de moins. Avec les communistes au pouvoir, la question deviendrait celle de l’existence ou de la non-existence de la libertĂ© ». Il finit par choisir le camp communiste, un moindre mal par rapport Ă  la dictature nationaliste. Mais ses relations avec le rĂ©gime communiste s'enveniment peu Ă  peu. Il doit finalement faire son autocritique[1].

En 1966, au dĂ©but de la rĂ©volution culturelle (1966-1976), Chu a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©, puis rapidement il disparait. On suppose qu'il a Ă©tĂ© battu Ă  mort par les gardes rouges ou qu'il s'est suicidĂ©. En 2015, des funĂ©railles ont finalement Ă©tĂ© organisĂ©e dans son comtĂ© natal, Yixing. Des photographies et un livre ont Ă©tĂ© placĂ©s dans une urne et enterrĂ©s dans une fosse symbolique par ses trois fils. Les mĂ©dias d’État ont dĂ©clarĂ© que ce n'Ă©tait pas le moment de rĂ©Ă©valuer le passĂ©. Son fils Chu Wanghua a dĂ©clarĂ©: « Aujourd'hui, ce n'est pas un jour triste. Aujourd'hui est un jour de commĂ©moration et de souvenirs »[2].

Références

Liens externes

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