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Christopher Viehbacher

Christopher Viehbacher, né le de nationalité germano-canadienne, a été le directeur général du groupe Sanofi du [1] au [2].

Christopher Viehbacher
Naissance
Nationalité Drapeau du Canada canadienne, Drapeau de l'Allemagne allemande
Profession
Directeur général de Sanofi
Formation

Formation

Issu d'une famille allemande et canadienne, il étudie à l'Université Queen's en Ontario, où il obtient un diplôme d'expert-comptable.

Carrière

Après une carrière d'auditeur chez PricewaterhouseCoopers, il rejoint en 1988 le groupe Wellcome, qui devient GlaxoWellcome et enfin GlaxoSmithKline en 2000, en tant que directeur financier de la filiale allemande. En 1995 il devient le dirigeant de la filiale française de GlaxoSmithKline.

À son dernier poste chez GSK, Christopher Viehbacher était responsable des opérations pharmaceutiques pour l'Amérique du Nord, membre du Conseil d'Administration et Vice-Président du Portfolio Management Board prenant les décisions stratégiques en R&D pour le groupe GSK.

Il rejoint le groupe Sanofi le , alors que six des sept premiers médicaments (Taxotere, Lovenox, Aprovel, Plavix, Ambien CR et Eloxatine) vont perdre leur brevet entre 2009 et 2012 et entraîner une chute d'environ 40 % du chiffre d'affaires[3] et il opère une transformation du groupe vers les médicaments en vente libre, une R&D transformée et tournée vers les partenariats universitaires[4].

Il opère également un recentrage vers les biotechnologies avec le rachat de Genzyme en 2011 et un développement de l'entreprise vers les pays émergents à forte croissance[5].

Le , Christopher Viehbacher a présenté des réflexions portant sur les activités de Sanofi en France à l’horizon 2015, conduisant à un projet d’évolution des activités en France à l’horizon 2015 communiqué le [6].

Le , Christophe Viehbacher est évincé de ses fonctions de directeur général de Sanofi par le conseil d'administration qui estime que « la poursuite du développement du groupe exige aujourd’hui un management fédérant plus largement les talents, une focalisation plus grande sur l’exécution et une collaboration étroite et confiante avec le Conseil »[7]. Il bénéficie d'un « parachute doré » d'un montant de 4,4 millions d’euros[8]. Il est remplacé par Olivier Brandicourt.

Autres activités

  • Christopher A. Viehbacher a Ă©tĂ© Ă©lu le prĂ©sident de l'EFPIA (FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne des Industries et Associations Pharmaceutiques) pour un mandat de 2 ans[9].
  • Christopher Viehbacher est membre du conseil d'administration de la PhRMA, le syndicat professionnel des entreprises pharmaceutiques aux États-Unis[10].
  • Membre du conseil de l'Ecole de commerce Fuqua, universitĂ© Duke, depuis 2008[11].

Distinction

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2003[12].

Revenus

En tant que directeur gĂ©nĂ©ral de Sanofi-Aventis, Christopher Viehbacher a perçu 3 605 729 â‚¬ en 2010 [13] et 7,1 millions d'euros en 2012 [14]. Lors de sa prise de fonction en 2008, il perçut un bonjour dorĂ© (en rĂ©fĂ©rence aux parachutes dorĂ©s) d'un montant de 2,2 millions d'euros ainsi que dix annĂ©es d'anciennetĂ© pour sa retraite chapeau[15].

À l'occasion de l'assemblée générale du , la journaliste de France 2 Élise Lucet questionne Christopher Viehbacher au sujet de sa rémunération : « Vous allez toucher un salaire de plus de 8 millions d’euros, soit 508 fois le SMIC, est-ce qu’une telle somme ne vous parait pas indécente dans le climat actuel ? ». Serge Weinberg rappelle que le directeur général ne décide pas lui-même de son salaire et que la somme de 8 millions d'euros n’est qu’une estimation[16].

Vie privée

Il est marié et père de trois enfants.

Vente illégale de médicaments

En , GlaxoSmithKline verse 3 milliards de dollars pour mettre fin Ă  des poursuites intentĂ©es aux États-Unis et qui portaient sur des faits qui se sont dĂ©roulĂ©s entre 2000 et 2008. Christopher Viehbacher fait partie des cadres qui auraient poussĂ© Ă  la vente du mĂ©dicament Advair pour traiter toutes les formes d'asthmes, alors que l'agence du mĂ©dicament n'avait autorisĂ© le produit que pour les formes les plus sĂ©vères. En 2004, il a notamment dĂ©clarĂ© aux actionnaires du groupe : « La vĂ©ritable occasion avec Advair, c'est que nous pouvons maintenant convaincre les mĂ©decins qu'il n'y a pas telle chose comme souffrir d'un asthme lĂ©ger ou grave : vous souffrez simplement d'asthme. Â»[17] - [18].

Notes et références

  1. http://www.sanofi.com/Images/15224_20081201_ceo_fr.pdf
  2. « Déclaration du conseil d’administration »
  3. « La fin du modèle des « big pharma » », sur Les Echos, (consulté le ).
  4. « Archives – Investir - Le Journal des Finances - Le nouveau visage de Sanofi-Aventis se dessine plus précisément - Les Echos Bourse », sur investir.fr (consulté le ).
  5. « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
  6. « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo (consulté le ).
  7. Sanofi : ce qui a poussé Weinberg à débarquer Viehbacher ?, Challenges, 29 octobre 2014
  8. Olivier Petitjean, « 1000 milliards d’euros de profits en vingt ans : comment les labos sont devenus des monstres financiers », sur Bastamag (consulté le )
  9. http://www.efpia.eu/mediaroom/105/43/New-President-of-EFPIA-Christopher-A-Viehbacher-Calls-for-Strengthened-Collaboration-to-Deliver-Health-and-Growth
  10. « 404 », sur Phrma.org (consulté le ).
  11. http://www.fuqua.duke.edu/about/leadership/bov/
  12. « Décret du 31 décembre 2002 portant nomination - Légifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  13. http://www.journaldunet.com/economie/magazine/salaires-patrons/christopher-viehbacher.shtml, consulté le 21 décembre 2011
  14. « lci.tf1.fr/economie/conjonctur… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  15. http://sanofi.com/Images/29805_Doc-Ref_2011.pdf
  16. Comment Elise Lucet a surchauffé l’ambiance à l’AG de Sanofi, Jean-François Arnaud, challenges.fr, 5 mai 2014
  17. « Bloomberg - Are you a robot? », sur bloomberg.com (consulté le ).
  18. « Bloomberg - Are you a robot? », sur businessweek.com (consulté le ).

Lien externe

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