Christophe Moukouéké
Christophe Moukouéké, né le à Mvouti[1] et mort le à Brazzaville[2], est un homme politique congolais, cofondateur du Parti congolais du travail (PCT), député, plusieurs fois ministre et secrétaire général de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), le parti du président Pascal Lissouba.
Biographie
Homme de combats et de convictions, il souhaite être candidat aux présidentielles de 2009, mais ne peut se présenter pour cause de limite d'âge. Il expose son projet de reconstruction de la République du Congo dans son ouvrage Le Congo d'après guerre (1997-2000), Défis majeurs et nécessaires mutations[3]. Il y préconise entre autres la réconciliation nationale, la restauration et l'approfondissement de la démocratie, la décentralisation, la réforme industrielle ainsi qu'une révolution éthique et morale.
Après maintes tentatives de réconciliation au sein de l'UPADS à la suite de querelles de positionnement, Christophe Moukouéké avec certains ténors de l'UPADS entre autres Tamba-Tamba Victor, Jean Itadi, Nimi Madingou et Arsène Tsaty Mboungou vont définitivement tourner la page upadesienne pour la création d'une nouvelle formation politique, le Congrès africain pour le progrès (CAP). Cette nouvelle structure, qui ne se départ en rien des idéaux essentiels du professeur Pascal Lissouba, a pour emblème fondamental la noix de palme et semble parfaitement ancrée dans l'opposition congolaise.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- (en) John Frank Clark et Samuel Decalo, « Christophe Moukouéké », in Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, 2012, p. 294 (ISBN 9780810849198)
Liens externes
- « Christophe Moukouéké » (biographie sur le site de l'Agence d'information d'Afrique centrale, )