Christophe (domestique des Scholes)

On ne sait rien de ses origines, ni de sa date de naissance ou de celle de sa mort[1]. Il est identifié dans les sources comme le gambros de l'empereur Basile I^er (r. 867–886), un mot qui désigne habituellement un gendre, mais qui peut aussi recouvrir un lien familial plus général par mariage. Selon Cyril Mango, Christophe serait l'époux de la fille aînée de Basile, Anastasie, mais toutes les filles de l'empereur ont été en fin de compte envoyées au couvent[1] - [2]. Basile le nomme domestique des Scholes[3].

En 872 ou 878/9[4], Christophe mène une expédition contre les Pauliciens de Téphrikè ; elle est composée des forces des thèmes de Charsianon et des Arméniaques. La campagne culmine lors de la bataille de Bathys Ryax, une défaite écrasante des Pauliciens qui voit la mort de leur chef, Chrysocheir (dont Christophe rapporte la tête à l'empereur[5]). Ce succès est suivi, soit immédiatement ou quelques années après, par le sac de leur capitale, Téphrikè, et l'extinction de leur État[1] - [2] - [6].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Christopher (Domestic of the Schools) » (voir la liste des auteurs).

• Louis Bréhier, Le monde byzantin, vol. 1 : Vie et mort de Byzance, Paris, Albin Michel, 1992 (1^re éd. 1947), 632 p. (ISBN 978-2-226-05719-8).
• Jean-Claude Cheynet, « L'expansion byzantine durant la dynastie macédonienne (867-1057) », dans Jean-Claude Cheynet (dir.), Le monde byzantin, t. I : L'Empire byzantin (641-1204), Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », 2007 (1^re éd. 2006) (ISBN 978-2-13-052007-8), p. 23-42.
• Rodolphe Guilland, Recherches sur les institutions byzantines, t. I, Berlin, Akademie-Verlag, 1967.
• (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, 1991, 1^re éd., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
• (en) Eirini-Sofia Kiapidou, « Battle at Bathys Ryax, 872/8 », sur Encyclopedia of the Hellenic World, Asia Minor, Athènes, Foundation of the Hellenic World, 17 janvier 2003 (consulté le 25 août 2016).