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Christine Aschbacher

Christine Aschbacher, née le à Graz, est une femme politique autrichienne, ministre fédérale du Travail, de la Jeunesse et de la Famille d'Autriche du au .

Christine Aschbacher
Illustration.
Christine Aschbacher en 2020.
Fonctions
Ministre fédérale autrichienne du Travail, de la Famille et de la Jeunesse
–
(1 an et 4 jours)
Chancelier Sebastian Kurz
Gouvernement Kurz II
Prédécesseur Ines Stilling
Successeur Martin Kocher
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Graz (Autriche)
Nationalité Autrichienne
Parti politique Ă–VP
DiplĂ´mĂ©e de UniversitĂ© des sciences appliquĂ©s de Wiener Neustadt (en)
Université technique slovaque

Jeunesse et Ă©tudes

Christine Aschbacher naît le 10 juillet 1983 à Graz mais grandit à Wundschuh[1] - [2]. Elle obtient obtient un master de l'Université des sciences appliquées de Wiener Neustadt (en) en 2006[2]. Elle étudie ensuite le génie industriel et la gestion à l'Université technique slovaque à Bratislava[2].

Ses parents sont membres du Parti populaire autrichien (ÖVP) pendant son enfance — parti qu'elle rejoindra à l'âge adulte[1].

Carrière

Avant de se lancer en politique, Christine Aschbacher travaille dans l'industrie du conseil auprès des entreprises et fonde même sa propre agence, Aschbacher Advisory[1].

De 2012 à 2015, elle travaille au Ministère fédéral des Finances dans le cabinet de Reinhold Mitterlehner. Elle conserve son poste sous l'administration de Maria Fekter[3].

Le , elle nommée Ministre sans portefeuille dans le gouvernement Kurz II nouvellement formé[4]. Le lendemain, elle reçoit le poste de Ministre dans la Chancellerie fédérale[2]. Elle est finalement assermentée par le président Alexander Van der Bellen le en tant que Ministère fédérale du Travail, de la Jeunesse et de la Famille[2].

En novembre 2020, en tant que Ministre du Travail, elle lance la Corona-Joboffensive, une enveloppe de 700 millions d'euros pour la formation et le perfectionnement professionnel de 100 000 chômeurs autrichiens[5], alors que leur nombre ne cesse de croitre à cause du confinement[6]. Dans le même temps, elle accepte une réduction du nombre de garderies dans le pays car « [...] en raison de la faible participation des parents au marché du travail, la demande de garde d'enfants diminue » ce que ses opposants réfutent, arguant que les parents au chômage ont tout autant besoin de garde d'enfants pour leur démarche de recherche d'emploi[7].

Avec Susanne Raab, Ministre des Femmes, elle lance une grande collecte de données nationale sur l'avortement, qui est toujours puni par loi après les trois premiers mois de grossesse et ne sont couverts par l'assurance maladie seulement s'ils sont médicalement justifiés[8]. Ces derniers sont statiquement enregistrés tandis que les autres, que les femmes payent de leur poches, restent hors des radar. Les deux ministres lancent cette consultation pour tenter d'avoir une vision d'ensemble du nombre réel d'avortement réalisé en Autriche chaque année[8]. De nombreuses femmes se révoltent sur les réseaux sociaux, déclarant que la démarche « [stigmatise] profond[ement] l'avortement » et que les raisons de cette démarche sont personnelles[8].

Vie privée

Elle est mère de trois enfants[3].

Références

  1. (de) « Christine Aschbacher - Ministerin für Vereinbarkeit », sur Salzbuger Nachrichten, (consulté le )
  2. (de) « Mag. (FH) Christine Aschbacher, Biografie », sur www.parlament.gv.at (consulté le )
  3. (de-AT) « Ministerin für Arbeit, Familie und Jugend: Christine Aschbacher - derStandard.at », sur DER STANDARD, (consulté le )
  4. (de) « Rede des Bundespräsidenten anlässlich der Ernennung und Angelobung der neuen Bundesregierung. », Bundespräsident,‎ (lire en ligne)
  5. (de) « Corona-Joboffensive läuft an », sur Oberösterreichisches Volksblatt, (consulté le )
  6. (de) « Aschbacher: Arbeitslosigkeit steigt, 276.370 Menschen in Kurzarbeit », sur kurier.at, (consulté le )
  7. (de) Alina Bachmayr-Heyda, « Blanker Hohn: Weniger Kinderbetreuung, "weil Arbeitslosigkeit steigt" », sur Kontrast.at, (consulté le )
  8. (de) « #grlpwr: Wieso aktuell über eine Abtreibungsstatistik diskutiert wird », sur Futter, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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