Christian Sudol
Christian Sudol, né en 1962 dans les Ardennes, et mort en en Israël, était un homme d'affaires français, courtier en assurance auprès du GAN Capitalisation (Groupe des Assurances Nationales).
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Il s'est fait remarquer à la fin des années 1990 à la suite d'accusations de montages financiers frauduleux[1] - [2]. L'affaire éclata à la fin de l'année 1999. Tout au long de l'enquête il semblait évident que Christian Sudol ne pouvait être le seul impliqué dans cette affaire de montage financier. Cependant, aucune autre responsabilité n'a été recherchée au sein du GAN Capitalisation, alors que la dernière trace de certains fonds montrait que le bénéficiaire final n'était autre que le GAN.
S'agissait-il d'une escroquerie individuelle ou d'un système frauduleux organisé par plusieurs intervenants dont le GAN lui-même ? Difficile de croire que Christian Sudol ait pu agir seul, sous les yeux de sa direction. Le doute restera à jamais.
6 millions d'Euros avaient disparu et Christian Sudol ne fut condamné que pour la disparition de 4. Que sont devenus les 2 autres millions d'Euros et qui en a bénéficié ? Nul n'a jamais eu de réponse.
Christian Sudol n'a eu de cesse d'accuser son supérieur hiérarchique et la direction du GAN Capitalisation. Il termina sa vie totalement désargenté.
Son supérieur hiérarchique fut licencié et le directeur du GAN Capitalisation fut muté au sein de GROUPAMA à un poste flou, qui ressemble beaucoup à un "placard". Christian Sudol fut quant à lui condamné à 4 ans de prison.
Retrait du monde des affaires et fin de vie
Vivant totalement désargenté, il avait décidé de s'éloigner de la France et de se retirer en Israël pour quelque temps, auprès d'amis. Il travaillait comme conseiller dans une agence de voyages.
En , ses amis l'ont retrouvé, un matin, décédé d'une crise cardiaque dans le modeste studio qu'il louait. Il avait alors 53 ans.
Références
- « La grande arnaque de l'ex-courtier du GAN », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « L'assureur du GAN condamné à quatre ans de prison », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )