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Christian-Louis de Brandebourg-Schwedt

Christian-Louis de Brandebourg-Schwedt, nĂ© le Ă  Berlin et mort le au manoir de Malchow (aujourd'hui un quartier de Berlin), est un prince et officier prussien issu de la Maison de Hohenzollern, fils de l'Ă©lecteur FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier de Brandebourg et Sophie-DorothĂ©e de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-GlĂŒcksbourg. C'est Ă  lui que Johann Sebastian Bach dĂ©dicace les six concertos dit brandebourgeois composĂ©s en 1721.

Christian-Louis de Brandebourg-Schwedt
Christian-Louis de Brandebourg en uniforme - Le margrave est reprĂ©sentĂ© comme commandant du rĂ©giment d'infanterie no 7, dont l’uniforme est rouge sous le roi FrĂ©dĂ©ric Ier de Prusse et devient bleu sous FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier. Tableau de Antoine Pesne, vers 1710–1712.
Titre de noblesse
Margrave
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Blason

Biographie

Christian-Louis de Brandebourg est le fils cadet du « Grand Électeur » FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier (1620-1688), souverain de Brandebourg et duc de Prusse depuis 1640, et de sa seconde Ă©pouse, Sophie-DorothĂ©e (1636-1689), elle-mĂȘme fille du duc Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-GlĂŒcksbourg et veuve du duc Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg. Il est le dernier des sept enfants issus de ce mariage.

Portrait de Christian-Louis (vers 1705), collection du chĂąteau de Caputh.

Sa mĂšre Sophie-DorothĂ©e craignit pour le bonheur de ses enfants qui n'ont pas droit Ă  la domination sur les territoires de l'État de Brandebourg-Prusse. Par consĂ©quent, elle avait acquis les seigneuries de Schwedt, Vierraden et Wildenbruch afin de prĂ©server leur approvisionnement. Les apanages ont formĂ© la base de la branche collatĂ©rale du margraviat de Brandebourg-Schwedt. Le frĂšre aĂźnĂ© de Christian-Louis, Philippe-Guillaume (1669-1711) devint chef de la lignĂ©e.

Le benjamin du couple princier, orphelin de pĂšre Ă  11 ans, est Ă©levĂ© sous la tutelle de son demi-frĂšre aĂźnĂ©, l'Ă©lecteur FrĂ©dĂ©ric III de Brandebourg, roi en Prusse (sous le nom de FrĂ©dĂ©ric Ier) Ă  partir de 1701. AprĂšs la mort de FrĂ©dĂ©ric en 1713, le trĂŽne revient au fils de celui-ci, le nouveau roi FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier de Prusse, qui est donc neveu de Christian-Louis. Le roi, connu comme « le Roi-Sergent », poursuit un objectif d’austĂ©ritĂ© ; il abandonne le style dispendieux de son pĂšre et prĂ©dĂ©cesseur et consacre les ressources Ă  la crĂ©ation d’une armĂ©e prussienne permanente.

Le roi autorise toutefois son oncle Christian-Louis, grand amateur de la musique et des arts, d'entretenir son propre orchestre au chĂąteau de Berlin et lui transfĂšre l'administration des domaines de Malchow et Heinersdorf au nord de la capitale. À ces revenus du prince s'ajoutent les rentrĂ©es de son hĂ©ritage maternel, et les revenus professionnels comme Generalmajor (depuis 1695), puis comme Generalleutnant Ă  Stettin en PomĂ©ranie, chef du 7e rĂ©giment d'infanterie et commandeur de Lagow en Nouvelle-Marche ; de plus il est administrateur et prĂ©vĂŽt du chapitre d'Halberstadt. Ses revenus sont donc confortables.

Il est le quatriÚme des récipiendaires de l'Ordre de l'Aigle noir.

Page de titre des Concertos brandebourgeois.

Durant l’hiver 1718-1719, le compositeur Jean-SĂ©bastien Bach, Kapellmeister du prince LĂ©opold d'Anhalt-Köthen, visite la ville de Berlin et impressionne Christian-Louis par son art. Christian-Louis demande Ă  Bach quelques-unes de ses compositions et reçoit, au printemps 1721, une partition intitulĂ©e, en français, Six Concerts avec plusieurs instruments, connus maintenant sous le nom Concertos brandebourgeois (BWV 1046 Ă  1051).

Christian-Louis meurt sans descendance dans sa résidence de Malchow et est enterrée dans la crypte des Hohenzollern de la cathédrale de Berlin.

Bibliographie

  • Rudolf von Stillfried-Rattonitz: Liste der Ritter des Königlich Preußischen Ordens vom Schwarzen Adler, Band I. Von Seiner MajestĂ€t dem Könige Friedrich I. ernannte Ritter. Nr. 4, Geheime Ober-Hofbuchdruckerei (R. v. Decker), Berlin, S. 1–2. Digitalisat
  • RĂŒdiger Hoth: Die Gruft der Hohenzollern im Dom zu Berlin. 2. Auflage, in: Große BaudenkmĂ€ler (de), Heft 426, Druck Mittelbayrische Druck-und Verlagsgesellschaft Regensburg, Deutscher Kunstverlag, MĂŒnchen, Berlin 1995, S. 46. DNB
  • Ronald Oesterreich: 100 berĂŒhmte Brandenburger. Sutton Verlag, Erfurt 2011, S. 26. (ISBN 978-3-86680-943-7). Digitalisat
  • Heinrich Jobst Graf von Wintzingerode: Schwierige Prinzen. Die Markgrafen von Brandenburg-Schwedt. Veröffentlichungen des Brandenburgischen Landeshauptarchivs, Bd. 62, BWV Berliner Wissenschafts-Verlag, Stuttgart, Berlin 2011. (ISBN 978-3-8305-2710-7). (Online-Ressource). Digitalisat

Liens externes

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