Chopped and screwed
Le chopped and screwed (screwed and chopped ou slowed and throwed) désigne une technique de remix du hip-hop lancée dans les années 1990 dans la scène hip-hop de Houston, aux États-Unis. Elle s'effectue par le ralentissement du tempo entre 60 et 70 battements par minute et par l'usage de techniques telles que le scratching, le stop-time (en), et la modification d'une partie d'une chanson pour en faire une version « hâchée » (chopped-up). DJ Screw est très largement reconnu pour avoir lancé le genre chopped and screwed[2]. La technique clé de DJ Screw est de jouer le même morceau sur les deux platines avec un écart d'un temps (noire) en bougeant rapidement le crossfader d'un côté à l'autre. Cela crée un effet dans lequel les mots ou les sons sont répétés dans la musique mais gardent toujours le même tempo. Un sous-genre appelé ChopNotSlop (en) créé par OG Ron C est popularisé grâce à l'album Take Care de Drake, et à la scène musical de Houston menée par SUC[3] - [4] - [5].
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Origines culturelles | |
Instruments typiques | |
Scènes régionales | |
Voir aussi |
Notes et références
- (en) Chopped & Screwed: A History : [Page 2], MTV.com. Of course, it wasn't just the slower pace of Southern life that was simpatico with chopped and screwed music. It was also the drug culture springing up in Houston at the time—specifically, the one centering on the consumption of the prescription cough syrup Promethazine, which includes codeine. The elixir goes by a number of names—syrup, drank, Texas tea—and its depressant qualities were the catalyst to an illicit subculture built around its abuse and the lethargic beats of chopped and screwed.
- Briana Cheng, « 10 CHOPPED AND SCREWED SONGS THAT NEVER GET OLD », Pigeons and Planes (consulté le ).
- « My Beautiful Dark Twisted Fantasy », Los Angeles Times, .
- Andrew Kuo, « Charting Drake & ChopCare », The New York Times, .
- Andrew Kuo, « Charting OG Ron C », The New York Times, .