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Chirurgie du pied

Les dix sections retenues pour cet article ne couvrent pas les thèmes aussi importants que

Fractures de l'arrière-pied : talus, calcanéus

La première description d'une fracture du talus date de 1608 ; Wilhelm Fabricius Hildanus expose un cas de fracture ouverte du talus traité par énucléation avec récupération fonctionnelle permettant la marche « sans bâton »[1].

La fracture du calcanéum peut entraîner des complications au niveau inversion et éversion. Donc une difficulté à marcher sur un terrain inégal. Elle s'accompagne la plupart du temps d'une ostéosynthèse par plaque et vis. Aucune mise en charge n'est habituellement permise avant 90 jours suivant l'opération. Une réadaptation est prévue après une atrophie des membres inférieurs.

Hallux valgus

La difformité du pied et de l'avant-pied nommée hallux valgus ou « oignon » (en anglais : bunion) est une déviation latérale (« valgus » en latin) de la première phalange sur la tête du premier métatarsien ou métatarsien du gros orteil (ou « hallus » en latin). Contrairement à une idée aussi répandue que culpabilisante, dans la majorité des observations, la difformité n'est pas en rapport avant tout avec certains choix discutés de chaussure, mais très volontiers liée à une (pré)disposition anatomique[2]. L'oignon, observable dès l'adolescence semble presque 10 fois plus fréquent chez la femme que chez l'homme.

Arthrodèses du pied et de la cheville

L’arthrodèse a pour but de bloquer définitivement une articulation douloureuse et raide afin de supprimer totalement les douleurs. On peut se demander néanmoins si cela ne va pas créer un handicap dans la mesure où cette articulation lorsqu’elle est saine a un rôle déterminé. En réalité ce n’est pas le cas, car tous les mouvements que l’on réalise sont effectués grâce à une chaîne articulaire et non pas par une articulation unique. Pour s’en persuader il suffit de regarder un crabe mettre la pince à sa bouche et l’on voit grâce à son squelette externe les multiples articulations qui sont mises en jeu. Un autre exemple facile à observer sont « les bosses » qui montent et qui descendent derrière la tête d’un félin qui se déplace, liées au glissement des omoplates sur le thorax ; ainsi le mouvement n’est pas uniquement assuré par le déplacement des pattes par rapport à l’épaule, mais également de celle-ci par rapport au thorax. Dans ces conditions l’action de bloquer le maillon faible raide et douloureux d'une chaîne articulaire permet à celle-ci de compenser le mouvement et la situation clinique s’améliore de façon spectaculaire.

En matière de pied, les arthrodèses les plus fréquentes concernent pour l’arrière-pied les articulations talo-calcanéenne, talo- naviculaire et calcanéo-cuboïdienne. En ce qui concerne l’avant-pied, il s’agit de l’arthrodèse de l’articulation métatarso-phalangienne et cunéo-métatarsienne du premier rayon[3].

Il est possible également de réaliser une arthrodèse de la cheville mais cette proposition doit être mise en balance avec la prothèse ayant fait dernièrement beaucoup de progrès.

Affections des tendons de la cheville et du pied

Diverses affections du pied

Notes et références

  1. Fabricius (Hildanus G.) Observation LXVII. Observationum et curationum chirurgicarum centuriae, 1608, In : opera quae extant omnia. Francfort, 1946 ; vol 67 : 140 p
  2. « Hallux valgus - Chirurgie-du-pied.fr : de la pathologie à la chirurgie », sur Chirurgie du Pied (consulté le )
  3. « Hallux rigidus », sur Chirurgie du Pied (consulté le )

Articles connexes

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