Chichi frégi
Chichi fregi est l'appellation provençale complète du chichi. En provençal, chìchi signifie "petit morceau" et fregi signifie "frit". Il est possible qu'à l'origine le nom ait été chèchi fregi, car chèchi signifie "pois-chiche", et c'est avec de la farine de pois-chiche qu'on le préparait.
Chichi fregi | |
Chichis fregis en train de cuire dans l'huile. | |
Autre(s) nom(s) | Beignet de l'Estaque |
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Lieu d’origine | Toulon, Marseille (L'Estaque) |
Place dans le service | Sur le pouce (rues, plages, foires et fĂŞtes foraines) |
Température de service | Très chaude |
Ingrédients | Beignet parfumé à l'huile d'olive et à la fleur d'oranger |
Origine
Ce gros beignet sucré est aujourd'hui souvent confondu avec son cousin venu d'Espagne, le churro. Le churro se vend surtout sur les plages, les foires et les fêtes foraines.
Historique
C'est en 1907 qu'Alexis Guglielmi popularisa ce beignet à Toulon en lui donnant le nom de chichi fregi. Il était vendu sur le cours Lafayette et fabriqué au quartier Besagne, quelques centaines de mètres plus bas, dans la rue de la Pomme-de-Pin. Cette maison, baptisée « G. Toine » par Antoine Guglielmi, son fils, installée dans la rue Vincent-Courdouan depuis 2007[1], ferme ses portes en 2022, comme l'annonce Marc Guglielmi, arrière-petit-fils du fondateur[2].
À Marseille, c'est une véritable institution à L'Estaque, depuis les années 1930[3].
Préparation
À base de farine de blé et de pois chiches, il est généralement parfumé à l'huile d'olive et à la fleur d'oranger[4]. Les ingrédients nécessaires sont : farine de blé, farine de pois chiche, levure, sucre en poudre, sel, fleur d’oranger et eau. Il se présente ensuite sous la forme d'un long (15 cm) et large (10 cm) beignet plat, frit dans l'huile et roulé dans le sucre semoule[3].
Notes et références
- « Historique du chichi frégi de Toulon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « On vous dit pourquoi le "chichi frégi", cette célèbre gourmandise toulonnaise, ne sera bientôt plus vendue », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
- « Le chichi fregi par Frédéric Zégierman », sur keldelice.com (consulté le ).
- Sophie Manelli, « Le chichi fregi à la conquête du Sud… de Marseille », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé Marseille. Du chichi sur l'Estaque, Nouvelles Éditions de l'Université, , 480 p. (ISBN 9782746923805, lire en ligne).