Cheval à Oman
Le cheval à Oman est surtout connu à travers des élevages de Pur-sang arabes réputés, et sa cavalerie royale.
Histoire
L'une des plus vieilles représentations connues d'un cheval à Oman remonte à l'âge du fer tardif - 630 /- 400, et a été retrouvée à Samad ash Shan[1]. L'élevage équin est une tradition plusieurs fois centenaire dans le sultanat d'Oman[2]. Au début du XXe siècle, le cheval y est rare, notamment à cause des difficultés que rencontrent les nomades pour nourrir leurs bêtes[3].
En 1974, le sultan créée la cavalerie royale d'Oman, qui compte à l'origine 20 chevaux. En 1993 y est adjoint un équipage de Firqah (cérémonial). La cavalerie royale compte désormais 200 chevaux, et donne régulièrement des spectacles à travers le monde[4].
En 1979, les chevaux des écuries royales d'Oman sont victimes des parasites Babesia equi et Babesia caballi, ce qui donne lieu à une étude visant à trouver un remède[5].
La fédération équestre d'Oman s'est créée en 1983, dans le but de promouvoir les sports équestres dans le pays[2].
Élevage
Oman pratique l'élevage du cheval arabe, et est membre de la WAHO (World Arabian Horse Organization)[2]. Le pays est réputé pour l'attention qu'il porte à la préservation de la race Arabe, avec notamment plus de 300 importations de chevaux arabes entre 2011 et 2013. Cet investissement a valu à Oman de remporter le trophée 2015 de la WAHO[6]. Le sheikh Raschid bin Hamid possède lui-même un certain nombre de petits chevaux arabes connus pour leur élégance, issus de lignées réputées pures[7].
Pratiques
Le principal événement équestre du pays est une compétition nationale de saut d'obstacles tenue chaque année en hiver à As-Sib, qui attire la cavalerie royale ainsi que de nombreux compétiteurs privés. Ce site est considéré comme l'un des meilleurs terrains de compétition équestre au monde[2]. Oman organise aussi de nombreuses courses de chevaux arabes, ainsi qu'un festival annuel consacré à cette race[6].
Les courses de chevaux sont populaires à Saham[8]. Les Eid (fêtes) donnent lieu à des événements équestres à Ibra[9].
Notes et références
- (en) The Journal of Oman Studies, vol. 13, Ministry of Information and Culture, Sultanate of Oman, , p. 40.
- Walsh et Darke 2017, p. 37.
- (en) John Gordon Lorimer, Gazetteer of the Persian Gulf, Oman and Central Arabia, vol. 5, Archive Editions, , 678 p. (ISBN 1-85207-035-8 et 9781852070359), p. 2335-2336.
- « Queen's Diamond Jubilee: The Sultan of Oman's Royal Cavalry charge for the Queen », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- (en) J. Donnelly, L. P. Joyner, Oliver Graham-Jones et C. P. Ellis, « A comparison of the complement fixation and immunofluorescent antibody tests in a survey of the prevalence of Babesia equi and Babesia caballi in horses in the sultanate of Oman », Tropical Animal Health and Production, vol. 12, no 1, , p. 50–60 (ISSN 0049-4747 et 1573-7438, DOI 10.1007/BF02242631, lire en ligne, consulté le )
- « Oman », sur www.waho.org (consulté le ).
- (en) Raymond O'Shea, Sand Kings Of Oman, Routledge, , 2e éd. (1re éd. 2001), 246 p. (ISBN 978-1-136-17980-8 et 1-136-17980-1, lire en ligne), p. 112.
- Walsh et Darke 2017, p. 146.
- Walsh et Darke 2017, p. 248.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- [Walsh et Darke 2017] (en) Tony Walsh et Diana Darke, Oman, Bradt Travel Guides, , 4e éd., 360 p. (ISBN 978-1-78477-020-4 et 1-78477-020-5, lire en ligne)