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Chartreuse Saint-Sauveur de la Nouvelle-Lumière

La chartreuse Saint-Sauveur de la Nouvelle-Lumière, en latin : Domus Sancti Salvatoris ou Domus Novæ Lucis ou encore Domus Trajecti (Prope Trajectum), en néerlandais : Kartuizerklooster Nieuwlicht bij Utrecht, est une ancienne chartreuse dans une vallée qui portait le nom de Vallée des-Fleurs, en néerlandais : Bloemendaal, à Utrecht, province d’Utrecht, aux Pays-Bas.

Chartreuse Saint-Sauveur de la Nouvelle-Lumière
Domus Novæ Lucis
Nieuwlicht
Nieuwlicht
Existence et aspect du monastère
Nom local Nieuwlicht bij Utrecht
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Diocèse Utrecht
Type Chartreuse
Présentation monastique
Fondateur Sweder d'Abcoude
Ordre Chartreux
Province cartusienne Teutonie
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse Saint-Sauveur de la Nouvelle-Lumière
Historique
Date(s) de la fondation 1391
Essaimage Campen (1485)
Fermeture 1580
Architecture
Protection Monument national (1967)
Localisation
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Provinces Utrecht
Commune Utrecht
Ville Utrecht
CoordonnĂ©es 52° 06′ 28″ nord, 5° 05′ 53″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Chartreuse Saint-Sauveur de la Nouvelle-Lumière Domus Novæ Lucis

Histoire

La chartreuse est fondée en 1391 par Zweder van Abcoude (1340-†1400), seigneur de Gaasbeek et de Putten, et son frère Willem van Abcoude (†1407) [1], de concert avec Tideman Graeuwert, originaire d’Utrecht et à cette époque prieur de Bruges, et qui devient le premier prieur d’Utrecht. La maison est incorporée à l’ordre des chartreux en 1395.

Par deux fois, les religieux sont obligés d’abandonner leur maison : la première fois vers 1412, pour des raisons financières, la deuxième, de 1428 à 1432, à cause du schisme d’Utrecht. Après ces contretemps, ils connaissent une période de paix et peuvent fonder la chartreuse de Campen (1485). Au XVe siècle, il devient un monastère important et distingué où des manuscrits enluminés sont réalisés.

En 1579, ils doivent abandonner définitivement la maison, qui est démolie en 1580. Pendant un temps, la communauté vit encore à Utrecht, mais en 1583, l’ordre abandonne cette fondation.

Après la Réforme, le monastère est en grande partie démoli à la fin du XVIe siècle, le portail et une ferme sont épargnées. Une pièce importante se trouve dans la collection du Centraal Museum: un triptyque représentant la Cène, avec des mécènes, avec des saints et à l'extérieur des volets, Saint Nicolas et Sainte Catherine.

Manuscrits à la bibliothéque de l'université d'Utrecht

Nicolas de Lyre, Postillae in Prophetas, enluminé vers 1424 à Utrecht par les Maîtres d'Otto van Moerdrecht.

Ce qui reste de la bibliothèque, confisquée en 1581 par la ville d'Utrecht, se trouve maintenant dans la bibliothèque universitaire d'Utrecht (environ 150 manuscrits enluminés et 75 incunables[2]) et un grand nombre d’imprimés[3]. On trouve également des manuscrits provenant du monastère dans les dépôts d’Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Edinburgh, Leyde et Utrecht (Musée du couvent Sainte-Catherine), Vienne et Wolfenbüttel.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Portrait de Willem van Abcoude, HĂ´pital Ewoud et Elisabeth Gasthuis de Wijk bij Duurstede, par J.F. Croockewit, octobre 1884
    2. (nl) Bibliotheek der Rijksuniversiteit te Utrecht, Incunabelen, beschreven door J. Alblas, 1922, (OCLC 264933590).
    3. (nl) Carasso-Kok, « K. van der Horst, Handschriften en oude drukken van de Utrechtse Universiteitsbibliotheek », BMGN - Low Countries Historical Review, vol. 100, no 3,‎ , p. 465 (ISSN 2211-2898, lire en ligne, consulté le ).

    Bibliographie

    • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 324.
    • (nl) Koert van der Horst, Handschriften en oude drukken van de Utrechtse Universiteitsbibliotheek : samengesteld bij het 400-jarig bestaan van de Bibl. der Rijksuniv., 1584-1984, Utrecht, Rijksuniversiteit Utrecht Bibliotheek, , 392 p. (ISBN 90-6194-384-1, prĂ©sentation en ligne), p. 26-29.

    Voir aussi

    Liens externes

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