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Charles Poncet

Charles Poncet, né le à Genève (originaire du même lieu), est un avocat et ancien conseiller national.

Charles Poncet
Illustration.
Fonctions
Conseiller national
–
LĂ©gislature 44e
Député au Grand Conseil du canton de Genève
–
LĂ©gislature 52e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Genève
Nationalité Suisse
Parti politique PLS
UDC (depuis fin 2021)
Profession Avocat

Biographie

Après des études classiques au Collège Calvin à Genève[1], il obtient en 1969 une licence en droit à l'université de Genève. En 1971, il passe son brevet d'avocat. Parti aux États-Unis, il obtient un diplôme de droit comparé (Master of Comparative Law) à la faculté de droit de l'université de Georgetown à Washington D.C.

Il a pratiqué le Barreau à Genève, à Zurich, à Londres et à Washington D.C. Il a également été chargé de recherches à l'Institut pour le droit du commerce étranger et international de l'université de Georgetown. Charles Poncet est aussi docteur en droit de l'université de Genève. Il est l'auteur de nombreuses publications juridiques en droit de la presse et en matière d’arbitrage.

Il a été l'avocat en Suisse de la famille Kadhafi[2], et en particulier d’Hannibal Kadhafi[3], dans l'affaire de l'agression d'une employée d'un hôtel genevois par Hannibal Kadhafi.

Il est marié est père de quatre enfants[1].

Parcours politique

Il est député au Grand Conseil genevois de 1989 à 1993[4] et au Conseil national de 1991 à 1995 au sein du Parti libéral suisse (PLS)[5].

En tant qu’éditorialiste pour l’hebdomadaire romand l’Hebdo et aux côtés des membres du Parti radical-démocratique et du Parti libéral, Charles Poncet participe en 2007 à l’offensive décisive ayant précipité la fin de la culture squat de Genève. Dans un éditorial[6], il décrit les squatteurs comme des « "morpions", qui se logent dans le système pileux et y provoquent l'exaspérante pédiculose pubienne. », se réjouissant « que les forces de l'ordre viennent [leur] administrer le spray aseptisant qu'appellent [leurs] invasions intempestives. ». Ces propos susciteront une vive polémique[7] - [8].

Le 16 novembre 2022, à l’occasion du lancement par l'Union démocratique du centre (UDC) d’une initiative en faveur de la police, il confirme qu'il a adhéré à l'UDC en automne 2021, le justifiant par le fait que ce parti est le seul qui ait « une ligne cohérente » sur les questions de sécurité[9] - [10]. Élu député au Grand Conseil le 2 avril 2023, il fonctionne comme doyen de fonction lors de la séance d'installation le 28 avril 2023[11].

.

Références

  1. « Charles Poncet, le caustique », sur rts.ch, (consulté le )
  2. ats/ptur, « Rejet de la plainte de l'avocat Charles Poncet pour diffamation », sur rts.ch, (consulté le ).
  3. Gabriel Sigrist, « Charles Poncet contre la «Tribune de Genève» », sur largeur.com, (consulté le ).
  4. « Députés », sur ge.ch (consulté le ).
  5. « Ratsmitglied ansehen », sur parlament.ch (consulté le ).
  6. Lettre ouverte de Me Poncet, in l'Hebdo, 19 juillet 2007,
  7. Lettre de lecteur, in Le Courrier, 9 août 2007.
  8. Lettre de lecteur, in l'Hebdo, 9 août 2007.
  9. Marc Bretton, « Ex-star libérale, l'avocat Charles Poncet rejoint l'UDC », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès payant)
  10. Éric Felley, « Genève: Charles Poncet a rejoint l’UDC genevoise », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  11. Grand Conseil de Genève, « Ordre du jour de la séance extraordinaire du vendredi 28 avril (ouverture de la 3e législature) » [PDF], sur www.ge.ch/grandconseil, (consulté le )

Liens externes

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