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Charles Mouchel

Charles Mouchel est un professeur de mathématiques homme politique français né le à Elbeuf (Seine-Maritime) et décédé le à Elbeuf.

Charles Mouchel
Illustration.
Portrait de Charles Mouchel
Fonctions
Député de Seine-Maritime
–
Prédécesseur Julien Goujon
Successeur Amédée Peyroux
Maire d'Elbeuf
–
Prédécesseur Émilien-Louis-Marie Nivert
Successeur Émile-Paul Lafosse
Conseiller municipal d'Elbeuf
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Elbeuf
Date de décès
Lieu de décès Elbeuf
Nature du décès Suicide
SĂ©pulture Elbeuf
Nationalité Française
Fratrie Berthe Mouchel
Profession Professeur de mathématiques

Éléments biographiques

Charles Antoine Mouchel est nĂ© Ă  Elbeuf le 4 fĂ©vrier 1855, dans une famille conservatrice et très catholique, fils de Louis Charles Mouchel, marchand fabricant de draps,et d’Anne AdĂ©laĂŻde Baudoin[1]. Il commence tout naturellement Ă  travailler dans l’entreprise familiale et y acquiert une profonde connaissance des techniques drapières, ainsi que des conditions de travail et de production. Elbeuf est alors l’un des principaux centres de draperies de laine cardĂ©e de France[2].

Charles Mouchel en 1910 (Elbeuf, Centre d’archives patrimoniales)

Cependant, la quasi-faillite de la fabrique paternelle lors de la crise de 1884-1885 et son penchant pour les sciences l’amènent Ă  changer de voie. Il assure d’abord les cours de mathĂ©matique et de physique organisĂ©s par la SociĂ©tĂ© industrielle d'Elbeuf, passe une licence ès sciences puis obtient l’agrĂ©gation de mathĂ©matiques en 1889. Il enseigne ensuite au « Petit lycĂ©e Â» d’Elbeuf (annexe du lycĂ©e de Rouen), Ă  partir de son ouverture en 1892. RestĂ© cĂ©libataire, il vit très modestement en compagnie de son unique sĹ“ur, Berthe Mouchel (1864-1961), professeure de dessin et artiste peintre.

Une longue carrière municipale

Il est Ă©lu pour la première fois conseiller municipal en mai 1888 (au 2e tour de scrutin), sur une liste du ComitĂ© de l’Union rĂ©publicaine, patronnĂ©e par le journal local L’Elbeuvien, de tendance radicale[3]. La municipalitĂ© est alors dirigĂ©e par le manufacturier Émilien Nivert, un rĂ©publicain modĂ©rĂ©. Charles Mouchel se montre tout de suite très actif, et prĂ©sente notamment dès 1889 un rapport sur la suppression de l’octroi municipal ; celle-ci est dĂ©cidĂ©e Ă  l’unanimitĂ©[4]. Cependant, lors de la sĂ©ance du 2 mai 1890, cette question provoque de vifs dĂ©bats (les avis divergeant sans doute profondĂ©ment quant au rythme de son abandon). Une proposition de suppression totale au 31 dĂ©cembre 1891 Ă©tant prĂ©sentĂ©e par 17 conseillers, alors que le maire avait nommĂ© une commission de 11 membres pour en discuter), celui-ci se vexe de cette façon de procĂ©der et obtient le renvoi en commission[4]. Le maire et ses deux adjoints ayant dĂ©missionnĂ© en 1894, une Ă©lection complĂ©mentaire donne la majoritĂ© aux radicaux et Charles Mouchel est Ă©lu maire le 17 octobre 1894[4]. Neuf jours plus tard, le conseil municipal vote la suppression de la plupart des taxes d’octroi pour la fin de l’annĂ©e, sans pour autant augmenter de manière significative les centimes additionnels perçus par la ville. Les commerçants annoncèrent aussitĂ´t une baisse de leurs prix, qui devinrent moins chers qu’à Rouen. Cette suppression de l’octroi, la première opĂ©rĂ©e en France dans une ville de cette importance, eut un grand retentissement. De nombreux maires Ă©crivirent pour savoir comment cela avait Ă©tĂ© possible, Ă  tel point que Charles Mouchel dut faire imprimer une plaquette rĂ©pondant Ă  ces questions[5]. Ce succès lui confère une très grande notoriĂ©tĂ© locale et il est rĂ©Ă©lu sans difficultĂ© en 1896[6], 1900[7], puis en 1904 (bien que la campagne Ă©lectorale soit très vive, l’opposition n’emporte finalement aucun siège au conseil municipal[8]) et Ă  nouveau en 1908. D’abord rĂ©publicain modĂ©rĂ©, il devient radical au fil des annĂ©es puis presque socialiste (aux dires de ses adversaires), poussĂ© sans doute en avant par certains membres du Conseil. Sa volontĂ© affirmĂ©e d’amĂ©liorer les conditions d’existence des plus dĂ©munis lui assure une grande popularitĂ©, dans cette ville ouvrière fragilisĂ©e par le dĂ©clin de son industrie textile[9]. Il multiplie les dĂ©penses d’aides et de bienfaisance. Pour Ă©quilibrer le budget municipal sans alourdir la fiscalitĂ© locale, il choisit de municipaliser l’ensemble des services concĂ©dĂ©s jusque-lĂ  Ă  des monopoles privĂ©s (pompes funèbres, traitement des ordures, production et distribution de l’eau, du gaz et de l’électricitĂ©). Dans son esprit, la Ville pourra ainsi profiter des bĂ©nĂ©fices qu’ils rĂ©alisent annuellement. Il mène Ă©galement une politique de laĂŻcisation des Ă©tablissements d’enseignement et de bienfaisance (construction d’une maternitĂ© laĂŻque, laĂŻcisation de l’école maternelle et de la crèche, crĂ©ation d’un patronage laĂŻc, changement d’appellations des rues portant le nom d’un saint). La municipalitĂ© amĂ©nage aussi une Bourse du Travail en 1899.

Une courte carrière de député

En 1906, Charles Mouchel avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sollicitĂ© pour ĂŞtre candidat Ă  la dĂ©putation, mais il avait prĂ©fĂ©rĂ© se rĂ©cuser, au profit du radical socialiste Isidore Maille, finalement Ă©lu. Il accepte finalement de se prĂ©senter aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1910, en tant que candidat du ComitĂ© de l’Union rĂ©publicaine radicale socialiste dans la 3ème circonscription de Rouen (cantons d’Elbeuf et de Grand-Couronne). Il doit affronter le socialiste E. Poisson, le rĂ©publicain Édouard Delpeuch, ancien sous-secrĂ©taire d’État, mais aussi deux candidats de la mouvance radicale : L. Muller, candidat officiel du parti, et Isidore Maille, dĂ©putĂ© sortant. Un journal Ă©lectoral Ă©phĂ©mère[10] soutient les candidats radicaux socialistes au premier tour et la candidature de Charles Mouchel au second tour. Il promet Ă  ses Ă©lecteurs : « Les fonctions de dĂ©putĂ© ne sont pas un but pour moi, elles sont seulement un moyen : le moyen de rĂ©duire les dĂ©penses publiques par d’importantes Ă©conomies, faciles Ă  opĂ©rer si on le veut bien et en mĂŞme temps d’assurer aux travailleurs pauvres l’aide nĂ©cessaire pour Ă©lever leurs enfants et la modeste pension qui doit assurer le pain de leur vieillesse. Â» Consacrant ses maigres Ă©conomies au financement de sa campagne Ă©lectorale, Charles Mouchel arrive cependant en tĂŞte au premier tour le 24 avril 1910. Il recueille 4 275 suffrages contre 4 245 Ă  Delpeuch, 1 845 Ă  Maille, 1 817 Ă  Poisson et 847 Ă  Muller (sur 16 744 inscrits et 13 195 votants). Au second tour, le 8 mai, Charles Mouchel l’emporte largement avec 7 169 voix contre 5 510 Ă  E. Delpeuch[11]. Il siège Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s, durant la Xe lĂ©gislature de la Troisième RĂ©publique, du 8 mai 1910 au 22 octobre 1911. Lui qui n’avait jamais quittĂ© sa ville natale part donc pour la capitale, oĂą il va se consacrer chaque semaine cinq jours sur sept Ă  ses fonctions de dĂ©putĂ©. Inscrit au groupe rĂ©publicain socialiste, il siège aux cĂ´tĂ©s d’Alexandre Millerand et RenĂ© Viviani. ÉloignĂ© du jeu politique, il se considère avant tout comme un reprĂ©sentant en mission[12]. Membre de la commission d’assurance et de prĂ©voyance sociales, il participe assidĂ»ment aux sĂ©ances et dĂ©fend ses convictions avec vigueur. Il dĂ©pose un amendement tendant Ă  modifier l'article 20 de la loi du 14 juillet 1905 sur l’assistance obligatoire aux vieillards, aux infirmes et aux incurables. Membre de la commission de l'IntĂ©rieur, il intervient dans la discussion concernant l'application de l’article 7 de la loi sur les retraites ouvrières et paysannes et prĂ©sente un rapport sur une proposition de loi tendant Ă  amĂ©liorer et Ă©galiser les congĂ©s de maternitĂ© accordĂ©s aux femmes employĂ©es dans les services de l’État et dans ses Ă©tablissements industriels. Il rĂ©dige aussi un rapport, au nom du 10e Bureau, sur diverses Ă©lections. Il prend part Ă  plusieurs discussions, notamment sur la proposition de rĂ©solution de Georges Berry tendant Ă  modifier l'article 86 du règlement en ce qui concerne les vĂ©rifications de pouvoirs et sur le budget de l'exercice 1911 oĂą il propose un article additionnel[13]. Il intervient dans la discussion de projets de loi portant ouverture de crĂ©dits provisoires ou relatifs aux contributions directes et taxes assimilĂ©es de l'exercice 1912. Il dĂ©fend Ă©galement les intĂ©rĂŞts de sa ville, en dĂ©posant en juillet 1910 un amendement Ă  la loi sur les quatre contributions directes, afin que l’assiette des centimes communaux portant sur la contribution foncière puisse ĂŞtre revue Ă  la baisse pour les communes qui le souhaitent (ce qui est le cas d’Elbeuf) ; il intervient Ă  nouveau sur ce thème en 1911. Il soutient une proposition de loi visant Ă  diminuer les taxes sur les commerces de dĂ©tail. Il s’inquiète enfin d’un changement des uniformes militaires, qui pourrait avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour l’industrie drapière elbeuvienne. Ă€ plusieurs reprises il dĂ©nonce le « vĂ©ritable grippage Â» de la machine parlementaire et blâme les dĂ©putĂ©s qui veulent clore trop rapidement une session. Enfin, il signe une motion visant Ă  rĂ©duire l’indemnitĂ© parlementaire, qui avait Ă©tĂ© portĂ©e de 9 000 Ă  15 000 frs par la loi du 26 novembre 1906. Mais, occupĂ© par ces fonctions de dĂ©putĂ©, il dĂ©laisse trop les activitĂ©s municipales, Ă  un moment oĂą les difficultĂ©s s’accumulent pourtant de façon critique.

Une fin tragique

Ă€ Elbeuf, les dĂ©ficits budgĂ©taires, auxquels il faut remĂ©dier par des emprunts, se creusent pour diverses raisons. L’achat en 1910 de l’ancien château des ducs, en vue de construire Ă  la place un groupe scolaire, coĂ»te très cher. La Ville perd en outre plusieurs procès ; face Ă  la Cie des eaux, en 1905, elle doit notamment verser de lourdes indemnitĂ©s Ă  propos du ruisseau du Puchot. Le contrat de cette compagnie venant Ă  Ă©chĂ©ance en 1908, elle rachète son rĂ©seau, de mĂŞme que celui de la compagnie d’électricitĂ© en fĂ©vrier 1911. Cette mise en rĂ©gie des services d’approvisionnement et de distribution de l’eau, du gaz et de l’électricitĂ© grève les finances municipales. L’usine d’incinĂ©ration des ordures, qui devait chauffer les cuisines et bains des Ă©tablissements hospitaliers, fonctionne Ă  perte. L’usine Ă  gaz – dont la construction a coĂ»tĂ© fort cher – accumule les dĂ©ficits (fuite des rĂ©servoirs, accidents techniques, rendements insuffisants) au lieu des bĂ©nĂ©fices escomptĂ©s. Les hommes que le maire a placĂ©s Ă  la tĂŞte des services techniques municipalisĂ©s s’avèrent souvent incompĂ©tents. Lors de la sĂ©ance du 29 septembre 1911 au Conseil municipal, le public venu en nombre apprend que les diffĂ©rents emprunts contractĂ©s par la Ville s’élèvent Ă  2 294 740 francs. Il manque en outre 64 000 frs pour boucler celui de l’annĂ©e en cours. « J’ai fait une bĂŞtise et je dois en assumer les consĂ©quences (…) Je considère ma carrière de maire et de dĂ©putĂ© comme terminĂ©e (…) j’aurais pu prĂ©voir…) Â», dĂ©clare Charles Mouchel, avant de lever la sĂ©ance en sanglots[14]. Lors de la sĂ©ance du 9 octobre au Conseil municipal, il s’effondre Ă  nouveau et dĂ©clare : « Je me suis livrĂ© Ă  des expĂ©riences malheureuses qui me retirent la confiance que j’avais en moi-mĂŞme. Â» Le Conseil municipal doit voter le 13 octobre un nouvel emprunt de 300 000 frs pour maintenir en fonction l’usine Ă  gaz, qui produit Ă©galement l’électricitĂ© de la ville. « Qui veut ma place ? Â» s’écrie vĂ©hĂ©mentement le maire Ă  plusieurs reprises. C’est un vĂ©ritable dĂ©sastre financier, alors que Ch. Mouchel avait fait constamment campagne sur le thème de la rĂ©duction des dĂ©penses publiques. Les finances municipales sont exsangues ; elles ne disposent plus de liquiditĂ©s. Le cĂ©lèbre journaliste parisien Émile Berr (1855-1923) [lien : https://data.bnf.fr/fr/12110288/emile_berr/] lui consacre plusieurs longs articles dans Le Figaro[15], traçant un portrait très prĂ©cis, tant au physique qu’au moral, de ce « malheureux petit professeur (…) tragiquement modeste Â». Il rapporte les propos suivants de Charles Mouchel : « Ne cherchez pas oĂą est le coupable, oĂą est le criminel, oĂą est le fou. C’est moi. Ce gâchis, ces ruines sont l’œuvre de mes mains. J’avais fait un rĂŞve, j’ai voulu le rĂ©aliser. Et voilà… Mon ignorance, mon imprĂ©voyance, ma maladresse ont Ă©tĂ© telles que de ce rĂŞve ne sont sorties que des sottises… Â» Il endosse l’entière responsabilitĂ© du fiasco, sans chercher aucune excuse. Affaibli physiquement par un travail incessant et de multiples rĂ©unions, brisĂ© moralement, il a aussi dĂ©clarĂ© au prĂ©fet et au reprĂ©sentant du ministre de l’IntĂ©rieur : « Je suis un banqueroutier, je mĂ©rite d’être rĂ©voquĂ© et traduit en cour d’assises. Â» Le journaliste a parlĂ© Ă©galement Ă  des industriels elbeuviens, qui s’avouent dĂ©sarmĂ©s par l’ingĂ©nuitĂ© de ses aveux. L’un d’eux, pourtant adversaire, lui a confiĂ© : « Mouchel a dĂ©sorganisĂ© nos finances. Il a appliquĂ© Ă  la ville d’Elbeuf des mĂ©thodes d’administration qui mèneraient n’importe quelle maison de commerce Ă  la banqueroute. Mais ce pauvre homme est la probitĂ© mĂŞme. Il est insoupçonnable. Â»

Le 21 octobre, au cours d’une rĂ©union Ă  huis clos, Charles Mouchel propose aux membres du Conseil municipal de cĂ©der l’usine Ă  gaz Ă  la Cie elbeuvienne du gaz, Ă  laquelle la ville doit dĂ©jĂ  380 000 F pour lui avoir rachetĂ© son rĂ©seau d’électricitĂ© ; mais les conseillers penchent plutĂ´t pour la proposition faite par une compagnie belge d’Anvers. Le maire comprend qu’il va ĂŞtre mis en minoritĂ© sur cette question lors de la rĂ©union publique du lendemain. Il en est profondĂ©ment affectĂ©.

Obsèques de Charles Mouchel Centre d'archives patrimoniales, 9 Fi 3085

Le lendemain, juste avant cette rĂ©union, il descend dans les caves de l’HĂ´tel de ville et se tire une balle dans l’œil droit avec son revolver d’officier de la territoriale[16].Il Ă©tait âgĂ© de 56 ans. Les journaux locaux[17], Le Journal de Rouen du 23 octobre 1911 (« La Mort du DĂ©putĂ©-Maire d'Elbeuf Â») et de nombreux journaux de Paris ou de province firent part de son dĂ©cès[18]. Ses obsèques, civiles, attirèrent une foule considĂ©rable. Le cortège, composĂ© des corps constituĂ©s et de nombreuses personnalitĂ©s, parcourut lentement les rues de la ville. De nombreux discours furent prononcĂ©s[19]. Quelques jours plus tard, lors d’une confĂ©rence Ă  la Bourse du Travail d’Elbeuf, le socialiste E. Poisson lui rendit ce bel hommage : « M. Mouchel a pu ĂŞtre mon concurrent, j’ai pu dire qu’il Ă©tait un honnĂŞte homme, je le dis encore. S’il n’était pas socialiste, il Ă©tait un de ces hommes qui sont pour les travailleurs une sauvegarde efficace. Rappelez-vous M. Mouchel, il sera votre honneur, votre gloire. Souvenez-vous que pendant vingt ans, il a Ă©tĂ© votre homme et qu’il est mort pour vous. Â» L’échec de cette tentative de « socialisation Â» des services municipaux fut bien entendu largement commentĂ©. Le Figaro en profita pour conclure Ă  l’attention de ses lecteurs : « Mouchel Ă©tait un brave homme et c’est le socialisme municipal qui est une bĂŞtise ». Aujourd’hui, une rue d’Elbeuf porte son nom, de mĂŞme qu’un groupe scolaire, inaugurĂ© en 1928.

Sources

  • Charles Mouchel. Un homme en son temps. Maire d’Elbeuf de 1894 Ă  1911, catalogue d’exposition, Archives municipales d’Elbeuf, 2001, 41 p.
  • Largesse (Pierre), « Cortège mortuaire et discours officiels : l’hommage d’une ville Ă  son maire. Les obsèques de Charles Mouchel en octobre 1911 Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© de l’Histoire d’Elbeuf, n°35, juin 2001, p. 15-24.
  • Francis Concato, « Mouchel, Charles, Antoine », dans Jean-Pierre Chaline et Anne-Marie Sohn, Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie, 1871-1914, Mont-Saint-Aignan, Publications de l’UniversitĂ© de Rouen, , p. 248-251..
  • Alain Becchia, La draperie d’Elbeuf (des origines Ă  1870), Mont-Saint-Aignan, Publications de l’UniversitĂ© de Rouen, 2000, 869 p.
  • Francis Concato et Pierre Largesse, « La politique sociale de Charles Mouchel Ă  Elbeuf de 1894 Ă  1911. Solidarisme ou socialisme municipal ? Â», Le social dans la ville en France et en Europe, 1750-1914, Jacques-Guy Petit et Yannick Marec (dir.), Paris, L’Atelier/Les Ă©ditions ouvrières, 1996, p. 143-158.
  • Guy Segeron, « La municipalitĂ© de Charles Mouchel Ă  Elbeuf, 1894-1911 Â», mĂ©moire de maĂ®trise d’histoire, UniversitĂ© de Rouen, 1978 (Elbeuf, Centre d’archives patrimoniales, BH 0695).
  • « Charles Mouchel Â» in Jolly (Jean), dir., Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Paris, P.U.F., 8 vol., 1960-1977.
  • Henri Saint-Denis, Histoire d’Elbeuf, t. XII, Elbeuf, Impr. H. Saint-Denis, , 616 p..

Notes et références

  1. Elbeuf, Centre d’archives patrimoniales (C.a.p.), 1 E_ELB 48, registre d’état civil, acte n°58.La naissance a lieu rue de la Barrière au domicile de ses parents, mariés à Elbeuf le 16 janvier 1854.
  2. Becchia (Alain), La draperie d’Elbeuf (des origines à 1870), Mont-Saint-Aignan, Publications de l’Université de Rouen, 2000, 869 p.
  3. Saint-Denis 1905, p. 224-231.
  4. Saint-Denis 1905, p. 259-261.
  5. Saint-Denis 1905, p. 419-421 et 466.
  6. Saint-Denis 1905, p. 448-454.
  7. Saint-Denis 1905, p. 522-528.
  8. Le journal local L’Industriel attaqua violemment la municipalité sortante (Saint-Denis 1905, p. 594-600.)
  9. Concato 2000, p. 248.
  10. Le Courrier normand, « journal politique, artistique et littĂ©raire, organe de dĂ©fense rĂ©publicain Â», publiĂ© Ă  Rouen, du n° 1 (17 avril 1910) au n° 11 (26 juin 1910), conservĂ© Ă  la Bibliothèque municipale de Rouen (cote Ms m 233) et Ă  la BnF (FRBNF32751567).
  11. Archives dĂ©partementales de la Seine-Maritime, 3 M 334 : Ă©lections des 24 avril et 8 mai 1910.
  12. Concato 2000, p. 250.
  13. « Charles Mouchel Â» in Jolly (Jean), dir., Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Paris, P.U.F., 1960-1977.
  14. Segeron (Guy), « La municipalitĂ© de Charles Mouchel Ă  Elbeuf, 1894-1911 Â», mĂ©moire de maĂ®trise d’histoire, UniversitĂ© de Rouen, 1978, p. 81.
  15. Le Figaro, n° des 19 octobre 1911, « Une expĂ©rience socialiste. Le rĂŞve de Charles Mouchel Â» p. 2-3, et des 23 et 24 octobre (p. 1).
  16. Le Figaro, 23 octobre 1911, p. 2.
  17. Centre d’archives patrimoniales : L’Elbeuvien, L’IndĂ©pendant, L’Industriel Elbeuvien.
  18. Par exemple La Petite République et Le Petit Marseillais du 23 octobre 1911 ou La Gazette de France et Le Journal des débats politiques et littéraires du 24 octobre.
  19. Voir la presse locale au Centre d’archives patrimoniales d’Elbeuf, mais aussi Le Temps, n° du 26 octobre 1911.

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