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Charles Kanaina

Charles Kanaina, né le à Honolulu (Hawaï) où il est mort le , est un prince et homme politique hawaïen, époux de la reine douairière Miriam Kekāuluohi et père du roi Lunalilo. Il est également le neveu du conquérant et prince Kalaimanokaho'owaha dit Kanaina[1], et le petit-fils du roi d'Owyhee Keaweʻopala[2] et du futur roi d'Hawaï Kamehameha Ier.

Charles Kanaina
Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie du prince Charles Kanaina.
Biographie
Dynastie Maison de Kamehameha
Nom de naissance Charles Kanaʻina Eia
Naissance
Honolulu
Décès
Honolulu ( Hawaï)
Sépulture Église de Kawaiaha'o
Père Eia Kalaiku'ahulu
Mère Kauwa Palila
Conjoint Kekāuluohi
Enfants Lunalilo
Religion Protestantisme

Biographie

Charles Kanaina, né en 1798, est le fils de Eia Kalaiku'ahulu, lui-même second fils de Keaweʻopala, roi d'Owyhee, et de son épouse Kauwa Palila.

En 1755, son grand-père est assassiné par Kalaniʻōpuʻu qui s'empare du trône d'Owyhee à la place de Kanaina, fils aîné du roi et oncle de Charles. D'abord hostile, Kanaina se rallie finalement au nouveau souverain[3]. Après que le capitaine James Cook eut jeté l'ancre à Kealakekua Bay en janvier 1779, Kalaniopu'u effectua une cérémonie le 26 janvier 1779 en l'honneur du capitaine et de son équipage. Les navires de Cook sont retournés le 11 février sur l'île pour réparer les dégâts que la tempête avait causée aux vaisseaux. Cette fois, les relations ne se sont pas aussi bien passées, résultant à une lutte violente et la mort de Cook, à laquelle participa Kanaina. C'est en hommage à son oncle, que Charles obtient ce nom de Kanaina.

Selon plusieurs auteurs, Charles Ahlo, Rubellite Kawena Johnson et Jerry Walker, dans l'ouvrage « Les enfants de Kamehameha aujourd'hui » , la mère de Charles Kanaina, Kauwa Palila, est la fille du futur Kamehameha Ier et de l'une de ses premières maîtresses, Kalolaa-kumukoa[4].

Avec d'autres aristocrates, Charles Kanaina fait partie de l'entourage du futur Kamehameha II, avec d'autres compagnons comme Mataio Kekūanāoa et Gideon Peleioholani Laanui. Par la suite, Kanaina devient membre du Conseil privé et de la Chambre des nobles ainsi que l'ami personnel du roi.

En 1821, sur ordre du roi, il épouse la reine douairière Kekāuluohi, l'ancienne épouse de son grand-père le roi Kamehameha Ier[5]. De cette union naquit un fils en 1835 : William Charles Lunalilo qui monte sur le trône en 1873 après la mort des derniers descendants directs de Kamehameha Ier.

Kekāuluohi meurt le 7 juin 1845 à l'âge de 50 ans des suites d'une forte grippe[6].

Le 9 janvier 1873, Kanaina assiste au couronnement de son fils Lunalilo dans l'Église de Kawaiaha'o. Ce dernier, de santé fragile, ne règne pas longtemps. Il meurt le 3 février 1874 de la tuberculose à l'âge de 39 ans. Charles Kanaina s'éteint trois ans plus-tard le 13 mars 1877.

Ascendance

16. Kauaua-a-Mahi
8. Alapainui
17. Kalanikauleleiaiwi
4. Keaweʻopala
18.
9. Keaka
19.
2. Eia Kalaiku'ahulu
20.
10.
21.
5. Moana Wahine
22.
11.
23.
1. Charles Kanaina
24. Prince Kalanikeʻeaumoku
12. Keōua
25. Kamakaimoku
6. Kamehameha I d'Hawaï
26. Haʻae-a-Mahi de Kohala
13. Kekuʻiapoiwa
27. Princesse Kekelakekeokalani-a-Keawe
3. Kauwa Palila
28.
14. Kumukoa
29.
7. Kalolaa-kumukoa
30.
15. Kaulahoa
31.

Références

  1. David Samwell, Ebenezer (Jr) Townsend et George Gilbert, Extracts from Voyages Made in the Years 1788 and 1789, from China to the Northwest Coast of America: With an Introductory Narrative of a Voyage Performed in 1786, from Bengal in the Ship "Nootka"., Paradise of the Pacific Press, , 76– (lire en ligne)
  2. Kanalu G. Terry Young, Rethinking the Native Hawaiian Past, Routledge, , 54–59 p. (ISBN 978-1-317-77669-7, lire en ligne)
  3. Captain Cook: Explorations and Reassessments
  4. Esther T. Mookini, « Keopuolani: Sacred Wife, Queen Mother, 1778-1823 », Hawaiian Historical Society, Honolulu, vol. 32, , p. 10 (hdl 10524/569)
  5. Louis de Freycinet, Marion Kelly, Hawaii in 1819: A Narrative Account, Dept. of Anthropology, Bernice Pauahi Bishop Museum, (lire en ligne)
  6. John F. G. Stokes, « Burial of Keawe », Hawaiian Historical Society, Honolulu, , p. 63–72 (hdl 10524/961)
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