Charles Gauguier
Charles Séraphin Joseph Gauguier est un militaire, puis maître de forges et homme politique français né à Lille le et mort à la Celette à Monestier-Merlines (Corrèze) le [1].
Député français |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Monestier-Merlines |
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Biographie
Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Charles Gauguier dut la quitter à la suite d'un duel. Nommé sous-lieutenant de dragons par Napoléon Ier, il fit la campagne de Russie, puis celle de 1813 où il gagna la croix de la Légion d'honneur.
La Restauration mit un terme à sa carrière militaire. Devenu maître de forges à Neufchâteau, il fut élu, le , député par le 5e collège électoral des Vosges (Neufchâteau) (74 voix sur 98 votants et 265 inscrits). Il fut réélu les (112 voix sur 124 votants et 170 inscrits), (97 voix sur 126 votants et 166 inscrits) et (109 voix sur 128 votants et 171 inscrits).
Il siégea à la gauche de la Chambre des députés et vota pour la proposition Rémusat contre les députés-fonctionnaires, sujet qui l'occupa plus particulièrement. Il s'était fait une spécialité de reproduire chaque année une proposition de réforme parlementaire tendant à réduire le nombre des députés-fonctionnaires en supprimant le traitement de la fonction publique pendant la durée des sessions. Il se signala notamment en 1838 lors du débat sur l'Adresse en attaquant vivement le gouvernement Molé, accusé par lui de manipuler les élections, notamment grâce aux députés-fonctionnaires et en leur faveur.
Sans doute nostalgique de l'Empire, il déclara lors du débat sur la demande de crédits pour le retour des cendres de Napoléon () : « Dieu avait paru étonné du génie surhumain de Napoléon. »
Il ne fut pas réélu aux élections générales de 1842 et renonça à la vie publique, demeurant seulement conseiller général du canton de Neufchâteau jusqu'en 1862.
À la fin de sa vie, il demeure au No 93 rue de Seine, Saint Germain à Paris, puis les quatre dernières années de sa vie à l'hôpital de la Celette à Monestier-Merlines en Corrèze où il décède le [alpha 1].
Notes et références
Notes
- Transcription de l'acte de décès : L'an mil huit cent soixante huit, et le six du mois de février heure de dix du matin, pardevant nous Ollier, Antoine Junien, Maire de la Commune de Monestier-Merlines, remplissant les fonctions d'officier public de l'état civil de la dite commune, sont comparus les sieurs Broussier François, directeur de le Celette, âgé de soixante cinq ans, demeurant à la Celette en cette commune et Léger Pierre Amet Barin, médecin âgé de cinquante six ans, demeurant aussi à la Celette, lesquels nous ont déclaré que ce jour à trois heures du matin, le nommé Gauguier Charles Joseph Séraphin, âgé de soixante quinze ans, ancien Député, Époux de Algerie Bernazelle, né à Lille, département du Nord, domicilié à Paris, rue de Seine saint Germain No 93, et depuis quatre ans environ, demeurant en cette maison de la Celette, est décédé en cette maison, ainsi que nous nous en sommes assuré. Et ont les comparants signé avec nous Maire de ce requis après lecture faite.
Références
- « Acte de décès N°3 du 6 février 1868 de Charles Joseph Séraphin Gauguier, registre de naissances, mariages et décès de 1863-1872, cote 2E_141_9 », sur Archives départementales de la Corrèze (consulté le ), p. 245/364
Annexes
Bibliographie
- « Charles Gauguier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :