Charles-Rodolphe de Wurtemberg-Neuenstadt
Charles-Rodolphe de Wurtemberg-Neuenstadt ( à Neuenstadt am Kocher - à Neuenstadt am Kocher) est le troisième et dernier duc de Wurtemberg-Neuenstadt. Commandant militaire au service de l'armée danoise, il est Generalfeldmarschall du Saint Empire romain germanique.
Duc |
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Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Neuenstadt am Kocher |
Activité | |
Père | |
Mère |
Claire-Augusta Brunswick-Luneburg (d) |
Fratrie |
Frédéric-Auguste de Wurtemberg-Neuenstadt Sophie-Dorothée de Wurtemberg-Neuenstadt Ferdinand-Guillaume de Wurtemberg-Neuenstadt Antoine-Ulrich de Wurtemberg-Neuenstadt (d) |
Grade militaire |
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Biographie
Charles-Rodolphe est le benjamin de Frédéric de Wurtemberg-Neuenstadt, qui a fondé la branche des Wurtemberg-Neuenstadt en 1649, et de sa femme Claire-Augusta de Brunswick-Wolfenbüttel. Le jeune duc étudie à Tübingen et Strasbourg. Son Grand Tour l'amène à Genève, le Sud de la France, la cour de Louis XIV, Londres et le Nord de l'Allemagne[1].
En 1687, il lève un régiment pour soutenir la cause de la république de Venise engagée dans une guerre contre l'Empire ottoman en Grèce. Il dirige une compagnie de 150 hommes et combat pendant deux ans à Morea et Negroponte, jusqu'au siège de Negroponte de 1688 pendant lequel il reçoit une balle dans la poitrine. La balle reste logée dans ses poumons jusqu'à sa mort[2].
Lorsqu'il retourne au Wurtemberg en 1690, la guerre de la Ligue d'Augsbourg fait rage. Il entre au service de l'armée danoise et se rend en Irlande pour soutenir le roi protestant Guillaume III d'Orange-Nassau contre le roi catholique Jacques II. Son frère aîné Ferdinand-Guillaume dirige les troupes danoises. Les deux combattent lors de la victorieuse bataille de la Boyne[1].
Il combat à la bataille de Ramillies en 1706[3].
En 1737, son cousin Charles-Alexandre de Wurtemberg meurt d'un œdème au poumon laissant trois fils mineurs. Le nouveau duc Charles II de Wurtemberg étant âgé de 9 ans. La régence est confiée à deux co-régents la duchesse-douairière Marie-Auguste de Tours-et-Taxis et Charles-Rodolphe, le dernier représentant mâle (et majeur) de la Maison de Wurtemberg. Le co-régent fait condamner le plus proche conseiller du défunt duc Joseph Süss Oppenheimer ce qui sera à l'origine d'une abondante littérature.
Charles-Rodolphe meurt le 17 novembre 1742 à Neuenstadt am Kocher[1].
Notes et références
- (de) Albert von Pfister (de), « Karl Rudolf », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 15, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 372-376
- (de) « Württemberg, Karl Rudolf Herzog », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 58, (lire en ligne), p. 244
- Falkner 2006, p. 38.
Annexes
Bibliographie
- (en) James Falkner, Ramillies 1706 : Year of Miracles, Barnsley, Pen & Sword Books Ltd, , 144 p. (ISBN 1-84415-379-7, lire en ligne).
- (de) Albert von Pfister (de), « Karl Rudolf », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 15, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 372-376
- (de) Constantin von Wurzbach, « Württemberg, Karl Rudolf Herzog », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 58, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 244
- Gerhart Nebinger (de): Zur Biographie des Herzogs Carl Rudolf v. Würtemberg. In: Genealogie, Heft 11–12/1994, S. 360 f.
- Christoph Eberlein: Carl Rudolph. In: Sönke Lorenz (de), Dieter Mertens (de), Volker Press (de) (Hrsg.): Das Haus Württemberg. Ein biographisches Lexikon. Kohlhammer, Stuttgart 1997, (ISBN 3-17-013605-4), S. 227–229.
- Gerhard Raff (de): Hie gut Wirtemberg allewege. Band 3: Das Haus Württemberg von Herzog Wilhelm Ludwig bis Herzog Friedrich Carl. Hohenheim, Stuttgart/Leipzig 2002, (ISBN 3-89850-084-5 et 978-3-943066-11-1), S. 472–495.
- Harald Schukraft (de): Kleine Geschichte des Hauses Württemberg. Silberburg (de), Tübingen 2006, (ISBN 978-3-87407-725-5).
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :