Charles-GĂ©rard Eyschen
Charles-Gérard Eyschen, né le à Baschleiden (France, département des Forêts, aujourd'hui Luxembourg) et mort le à Luxembourg (Luxembourg), est un juge, magistrat et homme politique luxembourgeois.
Charles-GĂ©rard Eyschen | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du Luxembourg | |
– (1 an et 10 mois) |
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Monarque | Guillaume III |
Administrateur général de la Justice | |
– (1 an, 6 mois et 7 jours) |
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Président du Conseil | Charles-Mathias Simons |
Gouvernement | Simons |
Prédécesseur | François-Xavier Wurth-Paquet |
Successeur | Guillaume-Mathias Augustin |
Biographie | |
Nom de naissance | Charles-GĂ©rard Eyschen |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Baschleiden (France) |
Date de décès | (à 59 ans) |
Lieu de décès | Luxembourg (Luxembourg) |
Nationalité | Luxembourgeoise |
Enfants | Paul Eyschen |
Diplômé de | université de Liège |
Profession | juge, magistrat |
De tendance orangiste, Charles-Gérard Eyschen sert au sein du gouvernement dirigé par Charles-Mathias Simons en tant que directeur général de la Justice[1].
Biographie
Né à Baschleiden en 1800[2], il devient avocat. En 1826, il obtient son doctorat en droit à l'université de Liège[2] et en 1829, il obtient un doctorat en philosophie, également à Liège[3]. Il devient juge au tribunal de première instance de Diekirch[3], mais démissionne l'année suivante, lorsqu'il s'installe à Luxembourg[4]. Il revient à la magistrature en 1832, devenant juge au tribunal de première instance de Luxembourg[4], puis président du tribunal d'arrondissement de Diekirch en 1840, avant d'occuper la même fonction (mais plus prestigieuse) à Luxembourg en 1842[4]. Il est nommé conseiller à la Cour supérieure de justice en 1843[4].
Il ne parvient pas à être élu à l'Assemblée constituante chargée de rédiger la première Constitution du Grand-Duché en 1848[1], mais il est ensuite élu à la Chambre des députés représentant le canton d'Echternach de 1848 à 1854 et le canton de Clervaux de 1854[1]. Il fait son entrée au gouvernement en tant que directeur général de la Justice dans le gouvernement dirigé par Charles-Mathias Simons[5] et joue un rôle déterminant dans le « coup d'État de 1856 », au cours duquel le roi grand-duc étend considérablement son pouvoir et crée le Conseil d'État[5]. L'année suivante, il quitte le gouvernement pour redevenir juge[6].
Il meurt deux ans plus tard, après une longue maladie[7]. Il épouse en 1832 Marie-Christine Wurth (1804-1846), qui a eu cinq enfants. Deux de ces enfants sont morts en bas âge, mais l'un d'eux, Paul Eyschen, est Président du gouvernement pendant vingt-sept ans[7]. Il se remarie en 1850 avec la cousine de sa première femme, Jeanne-Françoise Wurth (1809-1883)[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charles-Gérard Eyschen » (voir la liste des auteurs).
- Mersch 1953, p. 81.
- Mersch 1953, p. 78.
- Mersch 1953, p. 79.
- Mersch 1953, p. 80.
- Mersch 1953, p. 83.
- Mersch 1953, p. 84.
- Mersch 1953, p. 85.
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Mersch, Paul Eyschen par Jules Mersch, Luxembourg, Imprimerie de la Cour Victor-Buck, coll. « Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu'à nos jours » (no 5), , 241 p. (lire en ligne), « Charles-Gérard Eyschen », p. 78-85.