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Charles-Benoît Astier

Charles-Benoît Astier est un pharmacien français. Né à Mont-Dauphin (Hautes-Alpes) le , il est décédé à Toulouse en mai 1836[1].

Charles-Benoît Astier
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Toulouse
Nationalité
Activité

Biographie

Surnuméraire à l'hôpital militaire de Mont-Dauphin (1781-1786) puis à l'hôpital de Toulon (1787), il devient sous-aide-major à l'armée de Midi (1792) et fait partie des hôpitaux ambulants de l'armée d'Italie (1793). Aide-major à L'hôpital militaire de Toulon (1793) puis major à l'armée d'Italie (1798) et à l'hôpital d'Alexandrie (1809), il est envoyé à l'hôpital de Toulouse pour diriger la fabrication de sirop de raisin destiné à l'approvisionnement des hôpitaux des armées du Nord (1810). En 1813, il est nommé pharmacien principal. Major à l'hôpital de Toulouse (1815), il est mis à la retraite en 1816.

Ĺ’uvres

Pharmacien militaire, il travaille longtemps sous les ordres de Parmentier. Il perfectionne l'œnologie, mène avec Wably et Sénillas une série d'expérimentations sur la germination, la fermentation et la putréfaction, qu'il reprend à Toulouse à la fin de sa vie.

On lui attribue l'application du sublimé corrosif pour la conservation des bois de construction[2]. En 1826, il perfectionna les lampes hydrostatiques inventées par Lange et Verzi[3].

Publications

  • MĂ©ditations sur la fièvre jaune, et moyens de s'en garantir, Toulouse, Douladoure, 1821.
  • RĂ©ponse du pharmacien principal Astier... Ă  la lettre de M. le Dr Valli... sur la propriĂ©tĂ© antifermentescible et antiputrescible de l'oxide rouge de mercure et du camphre, 1815.
  • Lettre de C.-B. Astier... Ă  la SociĂ©tĂ© royale de mĂ©decine de Toulouse, sur le cholĂ©ra-morbus et la phtisie pulmonaire, 1831.
  • Le Dernier Mot du chevalier Astier, sur l'appareil vinificateur de Mlle Gervais, 1822.
  • Fontaine marine ou Nouvel appareil distillatoire pour la dulcification de l'eau de mer, 1804.
  • Rapport des expĂ©riences faites sur le sirop de raisin, 1810.
  • Des Ferments et des virus, Ă  propos des urinoirs publics de Toulouse (et du cholĂ©ra-morbus), 1833.

Notes et références

  1. Journal de pharmacie et de chimie, 1837, p. 95.
  2. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 161.
  3. Archives des découvertes et des inventions nouvelles, p. 488.

Voir aussi

Liens externes

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