Charles-Albert-Joseph Lecomte

Il est le descendant direct de Pierre-François Lepoutre (1735-1801) paysan et député du Nord aux États généraux dont la fille, Catherine Lepoutre (1775-1850) épouse Charles Louis Lecomte (1776-1847), arrière grand-père de l'évêque[2].

Il était vicaire général du diocèse de Lille, en 1914, et fut otage pendant la Première Guerre mondiale. Le 10 mars 1921, il fut désigné évêque d'Amiens et reçut la consécration épiscopale des mains d'Hector Quilliet, évêque de Lille, le 18 mai 1921 de la même année.

Évêque durant l'Entre-deux-guerres, il eut la lourde tâche de réconforter les fidèles et le clergé du département éprouvés par les destructions liées aux combats [3]. En 1932, il créa la Commission d'art religieux chargée d'organiser la reconstruction de près de trois cents églises détruites dans les régions dévastées de son diocèse.

Pendant son ministère, se sont développés des mouvements de jeunesse : scoutisme, Jeunesse ouvrière chrétienne, Jeunesse agricole catholique, Jeunesse étudiante chrétienne, Jeunesse indépendante chrétienne. Lecomte a soutenu la condamnation de l'Action française par le pape en 1926.

Il a laissé de lui l'image d'un homme cordial, proche des fidèles auxquels il rendait de fréquentes visites lors de tournées pastorales. Ses obsèques, en août 1934, furent suivies par une foule nombreuse[4]. Il est inhumé dans le caveau des évêques de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.

Église Saint-Chrysole de Comines - monument à Monseigneur Charles Lecomte

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• Brève notice biographique de M^gr Lecomte sur Catholic Hierarchy.