Chapelle de la confrérie des Pénitents-Gris
La chapelle de la confrérie des Pénitents Gris, à Aigues-Mortes, est l'une des plus anciennes chapelles de Camargue et du département français du Gard, situé en région Occitanie.
Chapelle de la Confrérie des Pénitents Gris d'Aigues-Mortes | ||||
Chapelle des Pénitents Gris des Cinq-Plaies-de-Notre-Seigneur-Jésus-Christ | ||||
Présentation | ||||
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Culte | catholique | |||
Type | Chapelle | |||
Rattachement | archevêché de NÎmes | |||
Début de la construction | XVIIe siècle | |||
Protection | Classé MH (1994) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Languedoc-Roussillon | |||
Département | Gard | |||
Ville | Aigues-Mortes | |||
Coordonnées | 43° 33′ 57″ nord, 4° 11′ 36″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation, Accès
La chapelle des Pénitents Gris est située dans la vieille ville d'Aigues-Mortes, au débouché de la rue Rouget-de-l'Isle, sur la place Paul Bert.
Histoire
La chapelle actuelle est élevée à partir de 1605 à la place d'une ancienne chapelle du début du XVe siècle. Consacrée en 1611 elle est rehaussée en 1676 puis agrandie au cours de années 1699-1700. Jusqu'en 1657, la chapelle était le lieu de sépulture des membres de la confrérie. Du mobilier détruit en 1793 ne subsistent que le maître-autel et son retable. Le clocher a été reconstruit en 1802
La chapelle est classée au titre des monuments historiques, depuis le [1].
Elle abrite la confrérie des Pénitents-Gris qui œuvre au secours des malades et des miséreux.
Architecture
Le bâtiment
Le bâtiment possède qu'une seule nef rectangulaire.
Le mobilier
- Un retable, représentant la Passion du Christ et les armoiries de la confrérie, en stuc et plâtre gris. Datant de 1687, il est l’œuvre de Sabatier, sculpteur montpellierain[2] et est classé à titre objet aux monuments historiques depuis le [3].
- Une chaire (reproduction), de couleur bleu ciel, dont l'originale datant du début du XVIIe siècle fut détruite à la révolution française[2].
- Autel en marbre blanc (XVIIIe siècle), du marbrier Pierre Antoine Rozier, classé depuis le [4].
- Les deux reliquaires placés en 1815 sur le maître-autel remplacent les reliquaires de sainte Constance et de saint Placide brûlés à la révolution. Il s'agit d'un buste-reliquaire de saint Innocent[5], pape et martyr, à droite, et d'un buste-reliquaire de saint Modeste[5] à gauche, tous deux en bois (re)peint.
- Table et crédence, en bois (peint et doré) et marbre, du XVIIIe siècle, classé depuis le [6].
Galerie
- Maître autel et tabernacle à ailes.
- Retable et tableau maître-autel.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Chapelle des Pénitents gris d'Aigues-Mortes » (voir la liste des auteurs).
- « Chapelle de la confrérie des Pénitents-Gris », notice no PA00102939, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Histoire de la Chapelle
- « retable, tableau (maître-autel) : la Descente de Croix », notice no PM30000002, base Palissy, ministère français de la Culture
- « autel (tabernacle à ailes) », notice no PM30000778, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no IM30000117, base Palissy, ministère français de la Culture répertoriés à l'inventaire régional.
- « table, crédence », notice no PM30000779, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, « Aigues-Mortes. Chapelle des Pénitents gris », dans Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, 606 p., (ISBN 978-2-01-242333-6), p. 121
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Office du Tourisme d'Aigues-Mortes