Chapelle Saint-Clair de Gémenos

C'est au II^e siècle que l'habitat commence à se développer sur le site de Locus Gargarius (l’antique Saint-Jean-de-Garguier) et que l'on note la première occupation sur l'oppidum de Saint-Clair, sur lequel sera bâti cette petite chapelle.

Des vestiges témoignent d'un incendie au IV^e siècle de l'édifice qui servira de base à la chapelle. Une fontaine antique et des sols de béton de tuileau sont encore visibles.

Ce lieu de culte fut ensuite fortifié au moment de l'invasion sarrasine. Un mur d'enceinte avec une tour carrée occupée alors les lieux. Ce n'est qu'au X^e siècle ou XI^e siècle, qu'une chapelle romane, dont il ne reste qu'un simple auvent, fut construite[1] sur la base de cette ancienne tour.

Au XVII^e siècle, le lieu fût occupé par un ermite, qui le transforma en ermitage.

Le site fût ensuite abandonné au début du XVIII^e siècle et vidé de son contenu, dont une statue de Saint-Clair. Cette dernière est une sculpture en bois taillé, peint et doré déposée dans la chapelle du Prieuré de Saint-Jean de Garguier[2].

En 1876, on découvre par hasard un ossuaire peu important sur l'emplacement de Saint-Clair. L’origine des tribus gauloises peuplant le Midi de la France est controversée (démembrement de la grande nation Celto-Ligurienne ? barbares montagnards Albiciens habitant aux environs de Marseille ?).

En 1980, un chantier permet de consolider l'abside et les vestiges de murs en les fixant au mortier.

• Jean-Baptiste Féraud, « Saint-Jean de Garguier - "Locus Gagarius" », Etudes massaliètes, n^o 1,‎ 1970, p. 109-111 (lire en ligne, consulté le 13 février 2021).
• Descriptif du fond FERAUD des Archives Municipales d'Aubagne voir paragraphe Site de Saint-Clair lire en ligne et les références 15 Z 2 et 15 Z 3 du même fond.

• Page de l'oppidum Saint-Clair sur le site de Patrimages