Chapelle Notre-Dame-de-la-CĂ´te
La chapelle Notre-Dame-de-la-Côte est située sur une petite langue de terre au lieu-dit Lagrée au lieu-dit Penvins, dans la commune française de Sarzeau (Morbihan).
Chapelle Notre-Dame-de-la-CĂ´te | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Culte | catholique romain | |||
Type | Chapelle | |||
Fin des travaux | 1876 | |||
Protection | Inventorié[1] | |||
GĂ©ographie | ||||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Bretagne | |||
DĂ©partement | Morbihan | |||
Ville | Sarzeau | |||
Coordonnées | 47° 29′ 36″ nord, 2° 40′ 51″ ouest | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : golfe du Morbihan
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
| ||||
Histoire
Un petit sanctuaire aurait déjà été érigé au Moyen Âge sur l'emplacement d'un site gallo-romain antérieur.
De nombreuses légendes expliquent la présence de cette chapelle : la Vierge et saint Démétrius auraient mis en déroute les Anglais, ou le naufrage d'une flotte de pirates par une tempête provoquée par saint Gildas[2]…
L'édifice actuel fut reconstruit sur les ruines d'une chapelle du XVIIe siècle[1], grâce à la générosité de la famille de Francheville. Olivier de Langlais, résidant au manoir de la Cour près de Penvins (en fait, un relais de chasse bâti à l'emplacement d'un manoir), époux d'Hedwige de Francheville, devint maire de Sarzeau en 1884. Olivier et son épouse sont à l'origine de la reconstruction de la chapelle[3] en 1897[4].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'édifice frôla la destruction. En effet, toutes les constructions susceptibles de servir de points de repère pour la navigation devaient être démolies. La chapelle devait subir le même sort que le poste de douane et les villas du XIXe siècle. Cependant, grâce à l'acharnement de l'abbé Buquen, vicaire de Penvins, la chapelle fut sauvée[4].
Architecture
Sa disposition en croix grecque[3] lui permet de mieux résister aux vents violents venus de la mer.
Elle est surmontée d’une statue de Notre-Dame.
Vitrail de la vierge repoussant les Anglais
Parmi les vitraux, l'un représente la Sainte Vierge tenant une quenouille dans la main gauche, tandis que la main droite semble repousser l'envahisseur anglais (on reconnaît le drapeau du royaume anglais avec ses motifs de lions imprimés sur fond rouge à la proue du navire), voulant ainsi protéger le lieu et ses habitants. Il est écrit sous le vitrail : "La Sainte Vierge empêchant le débarquement des Anglais sur la terre de Penvins".
Dans le vitrail face à l'entrée, sont présentés les armoiries d'Olivier de Langlais et de son épouse Edwige de Francheville (qui firent reconstruire la chapelle).
Vitrail au dessus-de la porte de la chapelle
Au-dessus de la porte d'entrée, un vitrail de forme ronde représente un homme d'église priant la Sainte-Vierge à l'enfant.
Offices
La messe y est dite tous les ans à l'Assomption (15 août).
Annexes
Notes et références
- Notice no IA00127662, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle de Penvins (Notre Dame de la Côte) », sur Cirkwi (consulté le )
- « Sarzeau », sur Infobretagne (consulté le )
- « La chapelle de Penvins, précieux témoin de l’histoire », sur Ouest-France, (consulté le )
Bibliographie
- Guy Toureaux, Penvins, 1981, 46 p.