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Chancellerie du NSDAP

La chancellerie du NSDAP ou chancellerie du parti nazi (en allemand : Partei-Kanzlei der NSDAP), abrĂ©gĂ©e en chancellerie du parti (en allemand : Partei-Kanzlei), Ă©tait le nom donnĂ© Ă  la direction du parti nazi, en long le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, dont le sigle allemand Ă©tait NSDAP (« National-Sozialistische Deutsche Arbeiter-Partei »).

Elle s'est d’abord appelĂ©e « Stab des Stellvertreters des FĂĽhrers » (en français : « Ă©tat-major de l’adjoint du FĂĽhrer ») car elle Ă©tait confiĂ©e au « dauphin » du FĂĽhrer du parti, en l'occurrence Ă  Rudolf Hess.

Histoire

En 1933, année de l’arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en tant que chancelier du Reich, la direction du parti nazi (dont le siège est à Munich) est confiée à Rudolf Hess, ministre sans portefeuille au sein du cabinet Hitler. Cette direction rentre alors régulièrement en conflit d’influence avec la chancellerie du Reich dirigée par Hans Lammers, mais également avec la chancellerie du Führer, de moindre importance, dirigée par Philipp Bouhler.

Proche de Hess, Martin Bormann est d’abord son adjoint et devient rapidement un reprĂ©sentant efficace et indispensable des intĂ©rĂŞts du parti, se posant en intermĂ©diaire vis-Ă -vis des dirigeants rĂ©gionaux ; il est aussi un proche de Hitler. Après le dĂ©part rocambolesque de Hess pour le Royaume-Uni en pour des raisons restĂ©es troubles, dĂ©part assimilĂ© Ă  une dĂ©sertion, Bormann succède Ă  Hess le , avec le titre de « chef de la chancellerie du parti » (en allemand : Leiter der Partei-Kanzlei), organisme qui de fait change alors de nom : de « Stab des Stellvertreters des FĂĽhrers », nom marquĂ© par la personnalitĂ© de Rudolf Hess, personnage historiquement proche de Hitler depuis ses dĂ©buts en politique, il devient « Partei-Kanzlei der NSDAP » (en français : « chancellerie du parti nazi »). Ă€ cette occasion, Hitler rattache l'organisme directement Ă  sa propre personne.

Bormann a alors un rang Ă©quivalent Ă  celui d’un ministre du Reich, sans toutefois devenir membre du cabinet Hitler, Ă  la diffĂ©rence de Hess. Bormann utilise alors sa position pour restreindre Ă  son bon vouloir l’accès de personnalitĂ©s officielles auprès d’Adolf Hitler. Le ministre de l’Armement Albert Speer s’en est par exemple personnellement plaint. En 1943, Bormann est en outre nommĂ© Sekretär des FĂĽhrers (en français : « secrĂ©taire particulier du FĂĽhrer »), ce qui est le point culminant de sa carrière.

Notes et références

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