Château de Saint-Ilpize

Le site idyllique est situé dans le Haut-Allier sur une lave basaltique à l'emplacement d'un ancien volcan avec culot cratérique, dont l'érosion a fait disparaître les bords[1].

La première mention d'une construction fortifiée remonte à 1030, la forteresse de Saint-Ilpize a été rapidement dotée de plusieurs enceintes permettant aux Dauphins d'Auvergne de surveiller les gorges de l'Allier[2]. Elle fut à la propriété des Dauphins de Saint-Ilpize jusque la fin du XV^e siècle[3].

Les ruines de la chapelle du château sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 19 décembre 1907[2]. Les vestiges du château sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 30 décembre 1988[2].

Les murailles sont dominées par l'ancienne chapelle et une tour carrée servant de clocher[2]. Plusieurs enceintes successives, flanquées de tours, enserraient les basses-cours et les quartiers de la ville, qui s'étendait au XVI^e siècle jusqu'à l'Allier. Seule l'enceinte supérieure, qui protégeait le logis seigneurial, présente encore une structure homogène au sommet de la butte[3]. L'enceinte montre une sorte de cercle à pans irréguliers auquel on accède par une rampe nord partant de la place de l'église. Plusieurs chicanes, bastions et poternes défendaient l'accès à la cour basse dans laquelle l'accès s'effectue par une porte en arc brisé, en contrebas l'enceinte inférieure est garnie d'une tourelle nommée épaulette[2]. Le logis seigneurial était adossé contre la partie sud de l'enceinte[2].