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Château de Saint-Cirgues-de-Malbert

Le château de Saint-Cirgues est un château du XVIIe siècle, situĂ© sur un parc boisĂ© au sommet d’un Ă©peron rocheux dans la commune de Saint-Cirgues-de-Malbert, dans le Cantal (France), Ă  600 mètres d'altitude.

Château de Saint-Cirgues-de-Malbert
Image illustrative de l’article Château de Saint-Cirgues-de-Malbert
Entrée du château.
Nom local Château de Saint-Cirgues
PĂ©riode ou style Renaissance
Type Château
Début construction XVIIe siècle
Destination actuelle Privé, ruines en rénovation
CoordonnĂ©es 45° 04′ 27″ nord, 2° 22′ 24″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Cantal
Commune Saint-Cirgues-de-Malbert
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Saint-Cirgues-de-Malbert
GĂ©olocalisation sur la carte : Cantal
(Voir situation sur carte : Cantal)
Château de Saint-Cirgues-de-Malbert

Description

Situation


Le château est bâti sur un coteau rocheux, adossé côté sud sur la forêt s’inclinant vers la rivière de la Doire, et côté nord, à un pâturage. Il surplombe le village de Saint-Cirgues-de-Malbert (Cantal) et son église romane du XIe siècle.

Extérieur

La propriété est composée d’un corps de logis à trois étages, d’un long bâtiment servant d’écuries et de grange, d’un fournil et son four, et d’un jardin. Le grand corps de logis de forme rectangulaire était flanqué aux angles d'échauguettes carrées à mâchicoulis, et sa façade arrière à l’ouest présente 2 latrines en encorbellement.

Intérieur

À l’intérieur, le petit vestibule fait face à un large escalier droit en pierre, à 2 volées parallèles par étage. À droite se situe la cuisine, avec une large cheminée et une souillarde. Une petite porte permet d’accéder à une pièce voûtée, la cave-réserve, éclairée d’une fente de lumière sous laquelle est aménagé un évier bas en pierre. Cette cave, exposée au nord, quasi aveugle, devait probablement jouer le rôle de garde-manger et préserver les aliments de l’humidité, de la chaleur et de la lumière.

À gauche du vestibule se trouve le salon/salle à manger composé de 3 grandes pièces et de 2 grandes cheminées. D’après les descriptions d’époque, les salles du rez-de-chaussée étaient décorées de tableaux aux cadres dorés et des rideaux de velours rouge cramoisi ornaient les fenêtres aux vitres montées en bois. Les chambres du premier étage étaient elles décorées de tapisseries en laine représentant des personnages et de rideaux de velours vert aux fenêtres aux vitres montées en plomb.

Au premier étage se trouvaient 5 chambres, agrémentées de cheminées dans quatre d’entre elles, et de deux latrines côté Ouest. Deux minuscules pièces sont encastrées dans l’épais mur entre les cheminées. Dans l’une d’elles (côté Sud), se trouve une petite fenêtre ainsi qu’une sorte de cuve creusée dans le sol.

Au second étage se trouvaient cinq chambres de service avec des cheminées plus petites avec des linteaux en bois et non en pierre.

Histoire

  • GĂ©raud de Saint-Cirgues dit de Malfaras, construisit sur les terres de Saint-Cirgues de Malbert, le château de Malfaras en 1312[1].
  • Les terres passèrent par dot d’Antoinette de Malfaras Ă  son mari, Pierre de Pouzols, et ces derniers restèrent sur les terres jusqu’aux annĂ©es 1500.

Pierre d'Albars devint coseigneur de Saint-Cirgues en 1368. Un de ces descendants, Guy d’Albars, n'eut pas d'enfants, ainsi sa succession alla à la maison de Giscard (du Quercy) en 1543.

  • La terre de Saint-Cirgues, avec les ruines de son château incendiĂ©, fut vendue en 1645 par Jean de Giscard, chevalier, baron de ThĂ©dirac, Ă  Jean de Pestels de Levy, baron de Caylus, pour 13 000 livres.

En 1645, Jacques de Chaumeil, servant dans le régiment des Gardes du corps du Roi, cède le château de La Roche-Loupiac, qu’il avait hérité par mariage avec la famille de Scorailles, à Jean de Pestels, en échange des terres de Saint-Cirgues et des ruines du château[2].

  • Avec son fils François de Chaumeil, Ă©cuyer, il fait construire en 1690, le château neuf de Saint-Cirgues. Faute de moyens, les murs de refend sont terminĂ©s Ă  la terre et non Ă  la chaux.
  • En 1733, Marie-Françoise de Chaumeil, porta en dot la seigneurie de Saint-Cirgues en Ă©pousant François Dubois, sieur de Saint-Étienne.
  • Le 9 aoĂ»t 1777, la Seigneurie de Saint-Cirgues-de-Malbert est vendue par les Dubois de Saint-Étienne Ă  Claude-Louis de Leotoing, marquis d’Anjony, pour la somme de 110 000 livres, qui l'a conservĂ©e jusqu'Ă  la RĂ©volution de 1789, la seigneurie fut alors rĂ©cupĂ©rĂ©e par la RĂ©publique.
  • Aux XIXe et XXe siècles, le château de Saint-Cirgues appartiendra Ă  la famille Laden, qui le laissera Ă  l'abandon au dĂ©but du XXIe siècle. Il sera alors rachetĂ© successivement en 2005 et 2017 par des particuliers en vue de sa sauvegarde et rĂ©novation[3].

Galerie

  • Le château dominant le village
    Le château dominant le village
  • La façade
    La façade
  • Les Ă©chauguettes
    Les Ă©chauguettes
  • Les cheminĂ©es
    Les cheminées
  • La rĂ©serve
    La réserve
  • L'allĂ©e principale
    L'allée principale

Notes et références

Bibliographie

  1. « Deribier-St Cirgues de Malbert », sur www.cantalpassion.com (consulté le )
  2. La rédaction, « A quelques pas des ruines de Branzac s’élevait un autre château, celui de La Roche », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Propriétaire d'un château en sommeil », sur maville.com (consulté le ).

Articles connexes


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