Château de Ris-Chauveron
La baronnie du Ris-Chauveron tire son nom de la famille de Chauveron de Limoges. Le château se trouve aujourd'hui dans la commune d'Azat-le-Ris (Haute-Vienne, France).
Château de Ris-Chauveron | |||
le château de Ris-Chauvron le 21 décembre 2014 | |||
Coordonnées | 46° 18′ 06″ nord, 1° 01′ 35″ est | ||
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Pays | France | ||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||
DĂ©partement | Haute-Vienne | ||
Commune | Azat-le-Ris | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
En 1396, Jean de Chauveron obtient la permission de fortifier le lieu du Ris. Il l’avait acheté en 1385. Sa petite-fille transmet la baronnie aux Hélie de Pompadour, qui échangent l’ensemble à Pierre de Connigham le 26 mars 1518, à savoir « les chasteau, chastellenie, terre et seigneurie du Riz-Chauveron et d’Azat, ensemble les appartenances et appendances quelzconques, assise et situées en le comté de la Marche (…) avecque toue justice et juridicion… » [1].
Pierre de Coningham rend encore hommage en 1567 en tant que baron du Ris pour certains droits de justice au château de Montmorillon [2]. Marie Mauclerc est dame du Ris, et veuve en 1re noces Jacques de Saint-Savin, lorsqu’elle épouse en 1576, en secondes noces, Antoine Lignaud.
Son fils, né de sa première union, Georges de Saint-Savin est qualifié de baron du Ris-Chauveron et y demeurait le 23 janvier 1600[3]. Elle transmet son bien à son autre fils René Lignaud à sa mort le 5 mars 1604. Le contrat a donc lieu un avant sa mort[4].
Le mariage d’Esther Lignaud avec François Estourneau fait passer les droits de la baronnie à cette dernière famille. C’est en 1719, que Jeanne Estourneau, épouse séparée de Pierre de Lubersac, vend le Ris-Chauveron à Marie Chauvet épouse de Jean Vidaud, chevalier, seigneur comte du Dognon [5].
En 1782, Marie Geneviève Vidaud du Dognon et son mari le marquis de Montmaut, demeurant à Paris, rue de Vaugirard, vendent le Ris à André-Victor Collin de La Brunerie, commissaire des guerres du Poitou au prix de 202 000 livres[6]. Au retour de l’émigration, c’est sa fille Sophie de La Brunerie, épouse en 1re noces Bruno de Juglar et en 2e Denis de La Combe-Bellegarde, qui en hérite et qui le vend à Jean-Léonard Bessoneau des Houllières en 1817[7]. Ce dernier laisse le Ris en dot en 1831 à sa fille qui épouse le chevalier Louis du Garreau de Grésignac (1810-1873)[8]. Il fait restaurer le château en 1842[9].
En 1876, Adolphe Baudon de Mony, notable parisien se rend acquéreur du Ris-Chauveron. Il le fait reconstruire en 1882.
Notes
- Archives départementales de la Corrèze, 6F483, Fonds de Pompadour
- Archives de la Vienne C2
- Archives privées du Chalard de Taveau
- Roger Drouault, Monographie du canton de Saint-Sulpice les Feuilles, 1961, Ă©d Guillemot, p. 296)
- B244
- B254
- Mémoires des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, 1905
- Bulletin BSHAL, 1967
- Ph. Grandcoing, Les demeures de distinction en Haute-Vienne, p. 85