Château de Nescus
Le château de Nescus se trouve sur la commune de Nescus, dans le département de l'Ariège, en France.
Château de Nescus | |
Le château propriété de la ville de Paris en 2008. | |
Période ou style | néo-classique |
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Propriétaire actuel | Ville de Paris, mis en vente du 14 au 16 septembre 2021 |
Destination actuelle | Colonie de vacances jusqu'en 2007 |
Coordonnées | 42° 59′ 37″ nord, 1° 26′ 25″ est[1] |
Pays | France |
Région historique | Occitanie (région administrative) |
Département | Ariège |
Localité | Nescus |
Localisation
A 426 m d'altitude, il se situe à l'est du village et au sud du hameau du Ballé, séparé de ce dernier par l'Arize. Il est accessible depuis la RD 15.
Histoire
Construit en 1700, le château a été démoli pendant la Révolution, puis reconstruit au XIXe siècle, avant de subir un incendie en 1918 qui a nécessité une rénovation. Propriété d'Albéric de Narbonne-Lara (1859-1909), puis des Carmélites de Pamiers, la mairie de Paris l'acquiert en le destinant à ses colonies de vacances.
Inutilisé depuis plus d'une dizaine d'années et ayant subi des dégradations à la suite d'un squatt, il est mis aux enchères et acquis en octobre 2022 pour 118,000 € euros[2] pour « projet intégré dans le territoire et son environnement »[3].
Description
Avec une tour ronde et une carrée toutes deux crénelées et sur la même façade, la construction néo-classique offre une surface de 1 400 m2 environ.
Parc
Un parc arboré de 2,2 hectares l'environne.
Valorisation du patrimoine
Le projet prévu pour les lieux consiste en un espace de travail, un espace polyvalent, un atelier ainsi qu’une ferme pédagogique en permaculture[4].
Voir aussi
Articles connexes
Références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- A. La. avec AFP, « La mairie de Paris brade deux domaines en Ariège et dans le Puy-de-Dôme », sur BFM TV, (consulté le )
- « La ville de Paris met en vente ce château à partir de 90.000 euros. », Le Figaro immobilier,‎ (lire en ligne)
- Martin Boissereau, « Ariège : à Nescus, le château va devenir un tiers lieu collaboratif », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)