Château de Montjourdain
Le château de Montjourdain[1] ou logis de Mont Jourdain[2] est situé dans la commune de Chassors, en Charente, à 30 kilomètres à l'ouest d'Angoulême près de Jarnac.
Château de Montjourdain | |
La façade sud | |
Nom local | Logis de Mont Jourdain |
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Période ou style | néo-classique |
Début construction | fin XVIIIe siècle |
Fin construction | 1790 |
Propriétaire initial | Jean Guillé |
Propriétaire actuel | privé |
Protection | Inscrit MH (1968)[1] |
Coordonnées | 45° 41′ 51″ nord, 0° 11′ 45″ ouest[2] |
Pays | France |
RĂ©gion historique | Angoumois, Saintonge |
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine |
DĂ©partement | Charente |
Commune | Chassors |
Historique
Peu avant la Révolution, le fief de Montjourdain comme celui de Nanclas dépendait du comté de Jarnac « au devoir d'une paire d'éperons dorés à muance de seigneur et de vassal ».
En 1642, Montjourdain appartenait à Bernard Martin, avocat au conseil privé du roi, puis à François Laisné, seigneur de la Nérolle. En 1698, Nanclas et Montjourdain sont vendus à Jean de La Charlonnerie et son épouse Françoise Laisné. En 1751, Montjourdain est cédé à Jacques Poujaud de Chaignet, seigneur de Nanclas. En 1771, le domaine est vendu à Jean Guillé, négociant de la ville de Cognac, qui fit construire le logis actuel.
Au cours du XIXe siècle, la propriété, morcelée, change souvent de propriétaires. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le logis, à l'abandon, est occupé par des réfugiés.
Son état est très dégradé quand en 1965 le propriétaire en entreprend la restauration[3].
Le , le château, façade et toiture, est inscrit monument historique[1].
Architecture
Construit probablement vers 1790 par Jean Guillé, le bâtiment offre une architecture de style néo-classique en pierre et tuile charentaise, comme on en trouve parmi les riches demeures viticoles de la région, mais surtout dans le Bordelais.
Il s'agit d'un bâtiment rectangulaire à un étage, pourvu sur ses deux façades d'un avant-corps en légère avancée, chacun étant surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un œil-de-bœuf. Un fronton curviligne surmonte aussi la porte d'entrée. Sept fenêtres percent l'étage sur chaque façade[3] - [4].
D'accès privé, le domaine n'est pas visitable, mais des manifestations culturelles y sont parfois organisées[5].
Notes et références
- « Château de Montjourdain », notice no PA00104288, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Jean-Paul Gaillard 2005, p. 227
- « Dossier de protection, Château de Montjourdain » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture
- Agenda culturel, « Les règles du savoir-vivre dans la société moderne », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne)
- Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne)
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- « Photo du logis, façade sud », sur www.espace-decouverte.fr, (consulté le )