Château de Malicorne-sur-Sarthe
Le château de Malicorne est un château construit au XVIIIe siècle sur la commune de Malicorne-sur-Sarthe dans le département de la Sarthe. Il est en partie inscrit au titre des monuments historiques[1].
Château de Malicorne-sur-Sarthe | |
Château de Malicorne | |
Nom local | Malicorne |
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Période ou style | Néoclassique |
Type | Château |
Début construction | XIIe siècle |
Propriétaire actuel | Famille de Lévézou de Vézins |
Destination actuelle | Habitation privée |
Protection | Inscrit MH (1986)[1] |
Coordonnées | 47° 48′ 48″ nord, 0° 05′ 26″ ouest |
Pays | France |
Anciennes provinces de France | Anjou |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Commune | Malicorne-sur-Sarthe |
Histoire
L'ancienne forteresse de Malicorne, fondée au XIIe siècle, avait pour rôle de défendre les portes du Maine. En 1368, le château tombe aux mains de Robert Knolles, puis est repris aux Anglais par Ambroise de Loré en 1425[2]. À partir du XVIIe siècle, le château de Malicorne devient la propriété des Beaumanoir-Lavardin qui en font le centre d'une vie sociale brillante. Le château est notamment fréquenté à cette époque par madame de Sévigné[2]. L'actuel château est construit à la fin du XVIIIe siècle sur les ruines de l'ancienne bâtisse médiévale.
Architecture
- Le château, les douves et le pavillon d'entrée.
- Le portail du parc et le pont d'accès.
Protections
Les façades et toitures du château et du pavillon d'entrée, l'ensemble des pièces du rez-de-chaussée du château, la grille d'entrée et le parc font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
Notes et références
- « Château de Malicorne », notice no PA00109792, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Philippe Seydoux, Châteaux et Manoirs du Maine, Paris, Éditions de la Morande, , 128 p. (ISBN 2-902091-18-4), p. 126
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Lavedan, « Châteaux du XVIIe et XVIIIe siècles : Le château de Malicorne », dans Congrès archéologique de France. 119e session. Maine. 1961, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 273-275