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Château-vieux d'Andouque

Le château-vieux d'Andouque est un donjon en ruines située sur la commune de Crespin, dans le Tarn (France). Il est situé à proximité du village d'Andouque qui tient son nom de la bâtisse.

Château-vieux d'Andouque
Image illustrative de l’article Château-vieux d'Andouque
Type Donjon ruinée
Début construction Xe siècle probablement
Propriétaire initial Vicomtes d'Albi
Propriétaire actuel Ruiné
Coordonnées 44° 02′ 19″ nord, 2° 18′ 21″ est
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Crespin
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Château-vieux d'Andouque
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Château-vieux d'Andouque
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château-vieux d'Andouque

Histoire

Origine

Le château d'Andouque est de construction très ancienne, puisqu'il est mentionné dès le 6 juillet de l'an mil dans un acte de don de la part du vicomte d'Albi, Aton III, envers la collégiale Saint-Salvy. On peut dès lors imaginer que le bâtiment lui appartenait[1]. Certains historiens mentionnent le XIe siècle comme date de construction pour la tour[2].

Apparaît bientôt la famille d'Andouque, originaire du village, et qui semble avoir été en possession de l'édifice. De cette famille est apparemment issu Pierre d'Andouque, moine de Conques puis évêque de Pampelune en Espagne.

Mentions historiques

Au début du XIVe siècle, une partie au moins du château appartient à la famille de Lescure. Ainsi, vers 1350, Sicard III de Lescure vend cette part à l'abbaye de Bonnecombe afin de financer son train de vie quelque peu fastueux[3].

En 1489, il est à nouveau mentionné, dans une enquête à propos du droit de pesade. Ainsi, il est dit que le village d'Andouque, dépendant de Cordes, est dirigé par des consuls. Ces derniers nomment un châtelain pour le château, qui appartient au roi de France et sert à défendre les lieux. Le châtelain est payé par les habitants de la ville, en argent ou en blé, et reçoit ainsi 12 à 15 livres de rentes[4].

L'illustre historien Alexandre Du Mège a écrit un mémoire sur l'édifice au XIXe siècle[5].

Avec la création de la commune de Crespin, au début du XXe siècle, le château d'Andouque ne dépend plus du village éponyme[6].

Architecture

Construit sur un léger promontoire surplombant un méandre du ruisseau de l'Andouquette, le château-vieux d'Andouque n'est aujourd'hui plus qu'une ruine de donjon rectangulaire en pierre. Elle mesure de 7 à 12 mètres de hauteur selon les vestiges et est encore entourée de quelques autres ruines de murs sur environ six mètres[2].

Les archives mentionnent la présence d'une chapelle castrale dédiée à Saint-Michel, aujourd'hui disparue, entretenue avec l'argent de censives[1].

Références

  1. Albert Besombes, Martine Houdet et Gilbert Puech, Sur le chemin des moines: l'abbaye de Bonnecombe et ses possessions en Albigeois (Moularès et Bernac) et ses possessions en Rouergue, Centre d'animation socio-culturel et sportif, (lire en ligne)
  2. Hippolyte Crozes, Répertoire archéologique du Département du Tarn, Impr. Impériale, (lire en ligne)
  3. Henri Graule, Histoire de Lescure: ancien fief immédiat du Saint-Siège et de ses seigneurs, Téqui, (lire en ligne)
  4. Archives départementales du Tarn, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Impr. G.-M. Nouguiès, (lire en ligne)
  5. Mémorial universel : journal du Cercle des arts, Mémorial universel, (lire en ligne)
  6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)

Voir aussi

Article connexe

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