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Centre fermé en Belgique

En Belgique, un centre fermé est un lieu où sont détenus des étrangers en situation irrégulière ou des jeunes délinquants.

Les centres fermĂ©s pour Ă©trangers en situation irrĂ©gulière sont gĂ©rĂ©s par l'Office des Ă©trangers[1]. Environ 8 000 personnes sont enfermĂ©es chaque annĂ©e en vue de leur expulsion ou de leur refoulement. Deux de ces centres, situĂ©s dans l'enceinte de l'aĂ©roport international, ont pour vocation de dĂ©tenir des Ă©trangers qui ne sont pas en possession des documents nĂ©cessaires pour accĂ©der au territoire, ou parce que l'administration souhaite Ă©claircir les motifs de leur voyage. Parmi ces personnes, on distingue les demandeurs d'asile dĂ©boutĂ©s arrivĂ©s a la frontière aĂ©roportuaire, dĂ©tenus au centre 127.

Les autres centres du pays ont pour principale vocation l'éloignement des étrangers arrêtés sur le territoire. Il peut s'agir de personnes sans titre de séjour ou avec des irrégularités dans leur titre de séjour (sans-papiers), mais aussi, des plusieurs cas énumérés par la loi, de demandeurs d'asile déboutés[2] - [3] - [4].

Liste des centres fermés de Belgique

  • Centre INAD (pour « INADmissibles »)[5] - [2] - [4] : Mis en service en 1995. Dans l’aĂ©roport de Bruxelles-National. 30 places.
  • Centre pour illĂ©gaux de Bruges[5] - [2] - [4] : Mis en service en 1995. 112 places (40 rĂ©servĂ©es aux femmes).
  • Centre pour illĂ©gaux de Vottem[5] - [2] - [4] : Mis en service en 1999. Près de Liège. 160 places.
  • Le Caricole[6] : Mis en service en 2012. Sur le site de l’aĂ©roport de Bruxelles-National, 90 places.

Contexte juridique

La détention des personnes en centre fermé dépend de la loi du portant sur "l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des étrangers"[7] - [8], loi modifiée entre autres par la loi du "relative à certains aspects de la condition des étrangers et instituant le Code de la nationalité belge"[9]

Différence et similarité avec une prison

Un centre fermé se distingue d'une prison, au sens où la privation de liberté n'a pas de caractère punitif résultant de la décision d'une autorité judiciaire, mais celui d'une mesure administrative.

Par contre, le fonctionnement de ces centres est défini par des règlements d'inspiration carcérale, avec un régime de groupe disciplinaire basé sur l'utilisation de sanctions[4] - [3].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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