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Centre d'Ă©mission de Juliers

Le Centre d’émission de Juliers (Kurzwellenzentrum Jülich) a été de 1956 à 2010 un centre de radiodiffusion en ondes courtes et moyennes situé entre les villages de Juliers et Mersch, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne).

Les débuts

En 1956 le Westdeutscher Rundfunk construit Ă  Merscher Höhe le premier poste Ă©metteur radio en ondes courtes. Les annĂ©es suivantes, la station d’émission s'agrandit. Quand, au dĂ©but de , la radio Deutsche Welle est crĂ©Ă©e, la gestion de la station d’émission a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  la Deutsche Bundespost. Pour la diffusion des programmes radio de Deutsche Welle, dix Ă©metteurs de 100 kW chacun avaient Ă©tĂ© installĂ©s, avec des rideaux d’antennes pendus entre 34 pylĂ´nes en acier ayant jusqu'Ă  103 m de hauteur. Au fil du temps, ces Ă©metteurs ont aussi Ă©tĂ© utilisĂ©s par des radios Ă©trangères.

Image panoramique
Vue générale du Centre d’émission de Juliers en 2005.

Histoire

Site Ă©mission radio de Juliers, en 2009.

Dans les années 1990 a été ajouté un émetteur en ondes moyennes. Son antenne était un long fil, monté en haut d'un des pylônes, près du bâtiment des émetteurs. L’émetteur était prévu pour la radio privée Viva, à la fréquence de 702 kHz. Radio Viva n’a finalement jamais émis de cet endroit ; en même temps, en 1996, la radio Deutsche Welle s'est retirée du site de Juliers pour emettre depuis les sites de Wertachtal et de Nauen.

De jusqu'à fin , l’émetteur en ondes moyennes a été utilisé par la radio Truckradio, sur 702 kHz. En 2006, le multimillionnaire Robert Edmiston (en), de West Bromwich (Angleterre) achetait le site. Ce vendeur de voitures, connu comme défenseur du créationnisme et fondateur de Christian Vision, avait déjà acheté en 2000 un centre d'émission à Darwin (Territoire du Nord, Australie). Le premier , T-Systems donnait la gestion du site à Christian Vision. Les émissions cessèrent finalement le .

Le dernier pilier du site, en octobre 2010.

Le démantèlement

Le , 32 des 34 pylônes du site onté été détruits[1]. À l'origine on voulait conserver deux des pylônes comme monuments techniques, mais le ils ont finalement été mis à la ferraille, parce qu’il aurait été trop cher de les conserver[2]. Aujourd’hui (2010), le site appartient à une entreprise qui veut y installer un terrain de camping, un hôtel et un parc de loisirs[3] - [4].

Notes et références

  1. (de) « Piliers à Merscher Höhe sont mis à la ferraille », Aachener Nachrichten, (consulté le ).
  2. (de) « L'emblème du Jülich est mis à la ferraille », Aachener Nachrichten, 8. novembre 2010 (consulté le ).
  3. (de) Aachener Zeitung, « Jülich: Investor plant Freizeitpark auf der Merscher Höhe », sur Aachener Zeitung (consulté le )
  4. (de) Volker Uerlings, « Un investisseur prévoit un parc à loisir à Merscher Höhe », Jülicher Zeitung, (consulté le ).

Lien externe

« Écoutez l'indicatif historique de la Deutsche Welle jusque au 1984 », (consulté le ).

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