Celso Costantini
Celso Benigno Luigi Costantini (né le à Castions di Zoppola en Frioul-Vénétie Julienne, Italie, et mort le à Rome) est un cardinal italien de l'Église catholique du XXe siècle, nommé par le pape Pie XII.
Celso Benigno Luigi Costantini | ||
Biographie | ||
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Naissance | Castions di Zoppola Italie |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | (à 82 ans) Rome Italie |
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Cardinal de l'Église catholique | ||
Créé cardinal |
par le pape Pie XII |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Ss. Nereo e Achilleo Cardinal-prêtre de S. Lorenzo in Damaso |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination épiscopale | ||
Fonctions épiscopales | Évêque titulaire de Gerapoli Légat apostolique en Chine Archevêque titulaire de Teodosiopoli di Arcadia Secrétaire de la Congrégation pour la Propaganda Fide |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Celso Costantini étudie à Portogruaro et à Rome et exerce comme prêtre plusieurs fonctions à Condordia, notamment comme vicaire général du diocèse. En 1918-1919, il est le fondateur de l'Istituto S. Filippo Neri pour les fils de guerre et l'Opera nazionale di soccorso per le chiese devastate dalla guerra. En 1919, il est nommé directeur du musée archéologique d'Aquilée et en 1920, il est nommé administrateur apostolique de Fiume, occupée par Gabriele D'Annunzio.
Il est nommé évêque titulaire de Gerapoli et nommé premier légat apostolique en Chine en 1922. Il est promu archevêque titulaire de Teodosiopoli di Arcadia en 1922. Il préside en mai- le « concile de Shanghai » avec tous les ordinaires de Chine, pour donner l'impulsion à l'« indigénisation » du clergé en Chine, selon l'appel urgent de Pie XI. Grâce à ses efforts, la Sainte-Église reconnaît la Chine en 1928 et Celsi Costantini est coconsécrateur aux premières consécrations d'évêques chinois par Pie XI en 1926, dont il est à l'initiative conjointement avec le supérieur général des Missions étrangères de Paris, Jean de Guébriant[1].
Celso Costantini est aussi le fondateur de la Congrégation des disciples du Seigneur, congrégation chinoise répandue dans plusieurs pays asiatiques. Il retourne à Rome pour des raisons de santé et exerce des fonctions au sein de la Congrégation pour la Propaganda Fide. Il est archevêque coconsécrateur, avec Henri Streicher, du premier cardinal chinois de l'histoire, Tien Ken-sin, au consistoire du .
Le pape Pie XII le crée cardinal au consistoire du . Le cardinal Costantini est chancelier de la Sainte-Église à partir de 1954 et à ce titre cardinal-prêtre de San Lorenzo in Damaso.
Notes et références
- François de Sesmaisons, [0page&q=Mgr%20P%C3%A9nicaud%20Chine&f=false Cette Chine que j'aimeː Jean de Guébriant (1860-1935), un missionnaire breton au siècle des missions], Saint-Denis, éd. Publibook, 2016
Bibliographie
- (it) Christian Gabrieli, Un protagonista tra gli eredi del Celeste Impero. Celso Costantini Delegato apostolico in Cina (1922-1933), Bologne, Edizioni Dehoniane, 2015
- Claude Soetens, L'Église catholique en Chine au XXe siècle, Paris, Beauchesne, 1997. (ISBN 9782701013497)
- Louis Wei Tsing-sing, Le Saint-Siège et la Chine : de Pie XI à nos jours, Sotteville-lès-Rouen : Éditions A. Allais, 1971. (OCLC 27809875)