Ce qu'ils disent ou rien
Ce qu'ils disent ou rien est le deuxième roman d'Annie Ernaux, publié en 1977 aux éditions Gallimard.
| Ce qu'ils disent ou rien | |
| Auteur | Annie Ernaux |
|---|---|
| Pays |  France
|
| Genre | Roman autobiographique |
| Éditeur | Gallimard |
| Lieu de parution | Paris |
| Date de parution | |
| Type de média | Livre papier |
| Nombre de pages | 168 |
| ISBN | 2-07-029664-4 |
| Chronologie | |
Résumé
Alors qu'Annie Ernaux enseigne encore les Lettres modernes dans un lycée de la banlieue parisienne, elle rédige discrètement cette oeuvre[1], ce deuxième roman, qui évoque son origine sociale (un thème récurrent dans ses créations, qu'elle aborde à plusieurs reprises, sous différents angles, notamment dans Les Armoires vides (son premier roman), La Place, La Honte, etc.).
Dans ce roman, le personnage principal, Anne, une adolescente évoque, initialement à l'occasion d'une dissertation scolaire consacrée au bilan des vacances, sa famille, mais aussi ses études, ses difficultés à formaliser, la distorsion qu'elle ressent entre le milieu scolaire et son milieu social, et ses premières relations amoureuses[2] - [3]. « Anne ? t'étais plus causante avant », lui dit une tante « C'est plutôt la leur de langue que j'ai perdue. Tout est désordre en moi, ça ne colle pas avec ce qu'ils disent ». .
Réception
Comme toutes ses premières œuvres, ce roman est édité par Gallimard. Il reçoit un «succès d'estime»[4].
Références
- Alice Develey et Thierry Clermont, « Annie Ernaux, première Française prix Nobel de littérature », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- « Ce qu'ils disent ou rien », sur Bibliothèque francophone numérique
- Jérôme Meizoz, « Annie Ernaux, une politique de la forme : "C'est plutôt la leur de langue que j'ai perdue" », Versants : revue suisse des littératures romanes,‎ (lire en ligne)
- Josyane Savigneau, « Le retour d’Annie Ernaux », Le Monde,‎ (lire en ligne)