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Cauchemar (nouvelle)

Cauchemar est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue 1886.

Cauchemar
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
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Langue Russe
Parution ,
dans Temps nouveaux no 3621

Historique

Cauchemar est initialement publiée dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 3621, du , sous le pseudonyme Antocha Tchekhonte[1].

Résumé

Kounine, jeune barine d’une trentaine d’annĂ©e, est de retour dans son domaine. Il convoque immĂ©diatement le curĂ© du village, le pĂšre Iakov Smirnov. Surpris par sa jeunesse, il a moins de trente ans, son aspect nĂ©gligĂ©, sa barbe clairsemĂ©e et son allure peu digne, il lui fait nĂ©anmoins part de grands projets pour la paroisse. Il veut ouvrir une Ă©cole, pourtant, Ă  la grande tristesse de Kounine, le projet ne suscite qu’un intĂ©rĂȘt poli de la part du pĂšre Smirnov.

Le dimanche suivant, Kounine qui n’a pas l’habitude de cĂŽtoyer le peuple et la misĂšre, se rend Ă  l’office en observateur. L’église est vĂ©tuste, Ă  moitiĂ© vide, et les paysans prĂ©sents sont misĂ©rables. La gaucherie du pĂšre Smirnov pendant l’office et ses silences gĂȘnĂ©s Ă©veillent en Kounine un sentiment d’hostilitĂ© envers lui, « On dĂ©plore la chute des sentiments religieux dans le peuple. Bien sĂ»r ! Si on envoie beaucoup de prĂȘtres comme ça ! »

Une semaine plus tard, Smirnov rend visite Ă  Kounine sous un prĂ©texte. Juste avant de repartir, il lui avoue qu’il est dans le besoin : sa femme et lui ne mangent pas Ă  leur faim. C'est pourquoi il postule pour le poste de secrĂ©taire que Kounine offre et se contenterai de la moitiĂ© du salaire promis. Puis il s'Ă©tend en explications sur sa situation misĂ©rable, son salaire, les personnes qu’il a Ă  charge, le dĂ©nuement digne de telle personne de la paroisse et la faim qui le tenaille en permanence. Kounine le regarde partir : il comprend que Smirnov a fait huit verstes Ă  pied pour venir le supplier. Il se remĂ©more alors l’argent qu’il a gaspillĂ© quand il menait la grande vie avec des prostituĂ©es Ă  Saint-PĂ©tersbourg : il se promet d’aider Smirnov, mais il comprend aussi qu’il n’en a ni les moyens ni mĂȘme l’envie.

Notes et références

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 44, Françoise Darnal-LesnĂ©, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)

Édition française

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