Cathédrale de Stilo
La cathédrale de Stilo (en italien : Cattolica di Stilo) est une église byzantine datée du Xe siècle environ et située à Stilo, une commune italienne dans la région Calabre.
Cathédrale de Stilo | |
Présentation | |
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Nom local | Cattolica di Stilo |
Culte | Catholique romain |
Type | Église |
Début de la construction | IXe siècle - Xe siècle |
Style dominant | byzantin |
Géographie | |
Pays | Italie |
Région | Calabre |
Ville | Stilo |
Coordonnées | 38° 28′ 48″ nord, 16° 28′ 04″ est |
Localisation
Cette cathédrale est située dans la commune de Stilo, en Italie, dans la province de Reggio de Calabre, dans la région Calabre.
Historique
La cathédrale de Stilo a été construite au IXe siècle, quand la Calabre faisait partie de l'Empire byzantin. Le nom dérive du mot grec katholiki qui fait référence aux églises avec baptistère.
La cathédrale constitue l'un des plus significatifs exemples de l'architecture byzantine avec l'église San Marco de Rossano.
Description
La cathédrale de Stilo, patrimoine culturel de l’Unesco, est un joyau de l’art byzantin. Se dressant sur les versants du mont Consolino, elle est orientée vers l’est, lieu d’origine des moines Basiliens qui l’ont édifiée. La structure du Xe siècle est construite en brique et elle est surmontée par cinq coupoles : quatre représentent les Évangélistes et la centrale, la plus grande, avec quatre fenêtres géminées orientées selon les bras de la croix, représente Jésus-Christ.
L’intérieur a un plan carré (7,5 × 7,4 m), dominé par quatre colonnes, toutes différentes les unes des autres, car les moines ont réutilisé les restes des temples grecs des alentours.
Les colonnes sont surmontées par des chapiteaux à forme de pyramide. Deux reposent directement sur le sol, une autre sur la base, une autre enfin sur un chapiteau corinthien renversé, symbole de la religion chrétienne qui piétine la païenne.
Une des quatre colonnes porte l'inscription « Dieu nous a apparu » en lettres grecques disposées en forme de croix. Selon la légende, les quatre colonnes furent transportées par quatre femmes grâce à la force de leur foi « en tissant et chantant ».
Sur les parois figurent les restes de plusieurs couches de fresques superposées de différentes époques représentant des sujets de la tradition chrétienne.
Trois absides donnent vers l’Orient ; l'abside centrale, dite bema, était destinée à recevoir un petit autel et les deux absides latérales avaient fonction de diakonikon et prothesis.