L’année de la Nakba est une date charnière pour la littérature palestinienne qui s’inscrivait dans la tradition arabe; elle commence à prendre des allures spécifiques pour rythmer la singularité tragique du destin palestinien. C’est à partir de cette année que des écrivains commencent à écrire dans des langues autres que l’arabe, l’hébreu, l’anglais, et le français. Ce choix n’est pas arbitraire, ils écrivent dans la langue d’accueil, d’exil ou dans celle du colon ou de l’envahisseur. Ces langues vont véhiculer le témoignage des souffrances du peuple palestinien et de sa résistance, et vont préserver sa mémoire.
Réf.: Alvarado-Larroucau, C., Ecritures Palestiniennes Francophones; Quête d'identité en espace néocolonial, Paris, L'Harmattan, 2009.
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